Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres Index du Forum Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres
http://rivieres.pourpres.free.fr - http://polars.pourpres.net
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   Google MapGoogle Map   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 
Polars Pourpres

Le Cherokee - Richard Morgiève (Joëlle Losfeld)

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres Index du Forum -> D'autres auteurs de polars et de thrillers à découvrir...
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


Age: 47
Inscrit le: 18 Avr 2007
Messages: 11563
Localisation: Rhône-Alpes

Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Jeu Jan 17, 2019 4:03 am    Sujet du message: Le Cherokee - Richard Morgiève (Joëlle Losfeld) Répondre en citant

Après notamment Les Hommes en 2017, Richard Morgiève est de retour avec Le Cherokee, qui paraît aujourd'hui chez Joëlle Losfeld.






Le livre :

1954, USA : alors qu'il fait sa tournée de nuit à la première neige, sur les hauts plateaux désertiques du comté de Garfield, dans l'Utah, le shérif Nick Corey découvre une voiture abandonnée. Au même moment, il voit atterrir un chasseur Sabre, sans aucune lumière. Et sans pilote. C'est le branle-bas de combat. L'armée et le FBI sont sur les dents.
Quant à Corey, il se retrouve confronté à son propre passé : le tueur en série qui a assassiné ses parents et gâché sa vie réapparaît. Corey se lance à sa poursuite. Mais les cauchemars ont la dent dure... Et on peut tomber amoureux d'un agent du FBI.



>> Lire les premières pages



L'auteur :

Richard Morgiève est l'auteur de vingt-huit romans et trois pièces de théâtre publiés chez Ramsay, Robert Laffont, Calmann-Lévy, Carnets Nord, entre autres. En 1995, Joëlle Losfeld reprend Un petit homme de dos, qui est un véritable succès. Elle a depuis publié Mon petit garçon, Bébé-Jo, La demoiselle aux crottes de nez, Mondial cafard, et Les Hommes en 2017.





_________________
« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy


Dernière édition par norbert le Lun Oct 12, 2020 5:37 am; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur  
Hoel
Patrick Kenzie (modo)


Age: 35
Inscrit le: 06 Oct 2005
Messages: 11297
Localisation: Au bout du monde

Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Jeu Jan 17, 2019 8:56 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'en serai.
_________________
Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

http://hanniballelecteur.wordpress.com/
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur MSN Messenger
norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


Age: 47
Inscrit le: 18 Avr 2007
Messages: 11563
Localisation: Rhône-Alpes

Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mer Jan 23, 2019 5:48 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> Le Coup de coeur de Claude Le Nocher sur Action-Suspense :

Citation:

Richard Morgiève : Le Cherokee (Joëlle Losfeld Éditions, 2019) — Coup de cœur —

[...]



« Il s’est souvenu d’une autre forêt, du Cherokee aux pommettes barrées de deux traits de peinture blanche, qui lui était apparu la nuit où ses parents avait été assassinés. Bien sûr qu’il avait pensé que ce gars pouvait être fin soûl ! Ou fou, fou et soûl, défoncé. Mais il ne pouvait s’interdire d’imaginer qu’il était venu le prévenir. Et il avait remis ça. Oui, il avait remis ça. Il était revenu le voir quand il était dans le coaltar à Guadalcanal, sur une civière avec une blessure à la tête, au ventre, avec une jambe brisée… Le Cherokee lui avait parlé et Corey n’avait rien compris, rien de rien.
Après cinq opérations, Corey s’était mis à voir de temps en temps en noir et blanc. On lui avait dit que c’était impossible et il n’avait pas insisté. C’était impossible d’être accusé du meurtre de ceux qu’on aimait. Impossible de voir simultanément un Sabre atterrir sans pilote et un puma blanc.
Corey avait connecté les deux histoires, celle du Cherokee au visage peint en blanc et celle du puma blanc. C’était interdit par le code de l’enquêteur : tant pis. Il les avaient connectées parce que c’était la même satanée histoire en vérité. La même histoire parce que c’était lui, Nick Corey, qui les vivait, lui le trait d’union. »



Comment ne pas se montrer enthousiaste ?
Il s’agit d’un roman policier d’excellence, comme seuls les meilleurs auteurs savent en écrire.
Une histoire fluide qui ne cherche pas à embrouiller les lecteurs par des détours fallacieux.
Pour autant, le scénario ne manque pas de péripéties, évoluant sur un rythme impeccable – qui n’a nul besoin d’ajouter des effets spectaculaires ou inutilement violents, une tension artificielle, des mystères s’imbriquant les uns dans les autres.
Trois lignes narratives : l’énigme de l’avion de chasse Sabre, celle de la disparue au parfum français, et le meurtre jamais résolu des parents de Nick Corey.
C’est bien ainsi que le fait Richard Morgiève qu’on raconte un tel roman, peaufinant le personnage central et son univers au fil des événements.


Le nom du héros l’indique : c’est un homonyme du shérif de Pottsville, bourgade de 1280 habitants, le shérif (faussement débonnaire) créé par Jim Thompson.
Richard Morgiève connaît fort bien ses classiques : ce roman est également – ou avant tout – un hommage d’une belle intelligence aux intrigues d’autrefois, à leur contexte, écrit dans une tonalité actuelle personnelle.
Même la présentation des femmes n’est ici pas éloignée de celle de l’époque, avec sa part de clichés.
Il n’oublie pas que si perdure le mythe américain, les États-Unis d’alors n’ont pas que de bons côtés (soucoupes volantes ou communisme, c’est un peu la même menace d’invasion : parfait pour favoriser le maccarthysme).
Ce n’est pas un hasard non plus s’il situe l’action dans un État désertique peuplé quasi-intégralement de Blancs.
L’Amérique des grands espaces ne serait-elle qu’un grand vide ?
Ce remarquable roman est, à l’inverse, riche de qualité supérieure.



>> Lire l'intégralité de la chronique ici


_________________
« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur  
Hoel
Patrick Kenzie (modo)


Age: 35
Inscrit le: 06 Oct 2005
Messages: 11297
Localisation: Au bout du monde

Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Lun Jan 28, 2019 10:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Intrigant et bien écrit. Le début tient ses promesses.
_________________
Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

http://hanniballelecteur.wordpress.com/
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur MSN Messenger
norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


Age: 47
Inscrit le: 18 Avr 2007
Messages: 11563
Localisation: Rhône-Alpes

Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Sam Fév 02, 2019 8:29 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Corinne Renou-Nativel dans La Croix :

Citation:

« Le Cherokee » de Richard Morgiève


Le Français Richard Morgiève signe un époustouflant polar américain où scintillent un humour ravageur et l’éclat d’une tendresse inouïe.




L’ordinaire offre un formidable décor pour l’exceptionnel et le monstrueux.
À Panguitch, dans le comté de Garfield, la fin septembre sonne déjà le temps des premières neiges. Cette calme bourgade de l’Utah ne connaît pas les morts violentes, hormis de temps à autre un suicide. « Toujours une balle dans la tête et toujours avec du gros calibre si bien qu’on les enterrait sans tête. »


Nick Corey est venu à Panguitch chercher la tranquillité et, malgré sa fonction de shérif, l’a trouvée. Jusqu’à ce soir du 26 septembre 1954, par une nuit « blanche jusqu’au ciel », où des habitants des alentours ont appelé pour signaler une soucoupe volante, où Corey a trouvé une Hudson Sedan verte immatriculée au Nouveau-Mexique mystérieusement abandonnée sous des arbres, où un Sabre, un avion de chasse de l’US Air Force, l’a survolé à faible altitude, a atterri dans le chaos et s’est révélé privé de pilote.
Une soirée chargée donc. Avant des mois qui ne le seront pas moins.


Dès les premières pages, Richard Morgiève attrape le lecteur par le col pour l’embarquer dans une fascinante balade. Si l’atmosphère rappelle Fargo, le film des frères Coen, il la mâtine de prémices d’une guerre totale.


Une plume rugueuse et drôle

Le shérif Nick Corey, la quarantaine vaillante, garde l’esprit encombré par les réminiscences de la mort de ses parents chéris, un couple très croyant – odeurs et images continuent de lui soulever le cœur. À seulement 16 ans, il avait été inculpé de leur assassinat et condamné à une longue peine de prison.
Avec l’arrivée de l’Hudson, commence une série de meurtres atroces qui font écho à ceux d’autrefois, là encore de proches de Corey, comme si le même tueur en série voulait se rappeler à son bon souvenir. Dans le même temps, l’énigmatique atterrissage du Sabre amène à Panguitch militaires et agents du FBI, parmi lesquels Jack White, conseiller du président, dont le shérif se sent immédiatement proche.


D’une plume rugueuse et drôle, Richard Morgiève livre un récit âpre, plein de chausse-trapes, où la tendresse des personnages n’en prend que plus de relief.
Les événements étranges et sanglants cernent Corey qui ne s’en laisse pas conter, entre enquêtes et quête d’identité personnelle. L’écrivain excelle à allier noirceur et parfois crudité, charme suranné des fifties et humour décapant, dans un roman dense mais qui prend résolument le temps de suivre pas à pas son héros.


_________________
« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur  
Hoel
Patrick Kenzie (modo)


Age: 35
Inscrit le: 06 Oct 2005
Messages: 11297
Localisation: Au bout du monde

Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Mer Fév 13, 2019 10:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pas autant emballé par la seconde partie que par le départ. Mon avis vient de paraître sur Polars Pourpres.



Sur Polars Pourpres, Hoel a écrit:
À la poursuite du Dindon

1954, Panguitch, comté de Garfield, Utah.
Nick Corey, effectue sa tournée de nuit habituelle. Mais tandis qu’il découvre une voiture abandonnée au détour d’un chemin, le shérif voit atterrir un avion de chasse à cet endroit incongru. Se rendant rapidement au pied de l’appareil, le plus curieux reste à venir. Aucune trace d’un quelconque pilote. À croire que le Sabre s’est posé tout seul. Concernant le véhicule délaissé, pas de trace du chauffeur là non plus, tout juste une fragrance féminine. Un parfum français peut-être ?
Cela fait beaucoup de mystères d’un coup pour ne pas titiller sérieusement la curiosité d’un type comme Corey.

Écrivain, scénariste, dramaturge et même acteur, Richard Morgiève est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages, principalement des romans. Il a publié son premier texte en 1980, reçu de nombreuses récompenses et entretenu une correspondance avec d’autres écrivains comme Jean-Patrick Manchette, qui appréciait visiblement son œuvre.
Avec Le Cherokee, il revisite à sa manière le récit de serial killer. L’écriture est singulière, belle dans l’ensemble, avec des mots choisis avec soin. Mais l’auteur se permet parfois soudainement un grand écart et peut virer tout à coup dans un style bien plus cru – pour ne pas dire vulgaire. Déstabilisant parfois, mais globalement à propos lorsqu’on se met un peu à la place de Nick Corey, qui en voit des vertes et des pas mûres. Sans trop déflorer l’intrigue, assez classique au demeurant, disons simplement que le shérif se retrouve sur la piste d’un tueur qui pourrait bien avoir un rapport avec la mort aussi prématurée qu’ignoble de ses parents. Celui qu’on surnomme rapidement le Dindon – si personne ne l’a vu, on l’a entendu glousser, ou plutôt glouglouter – semble être de retour et vouloir jouer avec Corey. Malgré l’assistance du FBI, en la personne du sémillant Jack White, concernant le mystérieux atterrissage du sabre, affaire qui pourrait avoir une importance cruciale pour la nation en cette période de Guerre Froide et de maccarthysme, Corey patine. Pire, il semblerait qu’il ait toujours un train de retard. Et le Dindon semble prendre un malin plaisir à laisser des indices sur ses victimes.
La traque est intéressante à plus d’un titre mais devient parfois redondante tant les rebondissements se suivent et se ressemblent. Quant au final, il s’avère plutôt décevant. Les révélations ne convainquent qu’à moitié et certaines questions – parmi les plus passionnantes – sont même laissées sans réponse par l’auteur.

Fort bien écrit – certains passages, empreints de nostalgie, sont particulièrement réussis – Le Cherokee, qui s’annonçait passionnant ne tient pas toutes ses promesses. La faute à quelques longueurs et à un final évasif qui laissera plus d’un lecteur sur sa faim. Dommage.


_________________
Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

http://hanniballelecteur.wordpress.com/
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur MSN Messenger
Hoel
Patrick Kenzie (modo)


Age: 35
Inscrit le: 06 Oct 2005
Messages: 11297
Localisation: Au bout du monde

Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Jeu Sep 26, 2019 7:47 am    Sujet du message: Répondre en citant

Grand Prix de Littérature Policière, "à la quasi unanimité du jury".
Je n'avais pas été totalement convaincu pour ma part, mais chacun se fera son idée.

_________________
Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

http://hanniballelecteur.wordpress.com/
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur MSN Messenger
Hoel
Patrick Kenzie (modo)


Age: 35
Inscrit le: 06 Oct 2005
Messages: 11297
Localisation: Au bout du monde

Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Mer Fév 19, 2020 8:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Prix Mystère de la Critique ex aequo avec

_________________
Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

http://hanniballelecteur.wordpress.com/
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur MSN Messenger
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres Index du Forum -> D'autres auteurs de polars et de thrillers à découvrir... Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com