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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Lun Aoû 26, 2013 2:27 am Sujet du message: De peur que les ténèbres ne tombent - Charles Maclean |
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Initialement paru en France en 1983 sous le titre Le guetteur, ce fameux thriller de Charles Maclean a heureusement été réédité l'an dernier dans la collection Sang d'encre des Presses de la Cité sous le titre De peur que les ténèbres ne tombent.
Traduit par Jacques Martinache, il est disponible depuis le 14 août dernier en poche chez 10-18.
Le livre :
Voyage au bout de la terreur...
Martin Gregory mène une existence banale dans une banlieue new-yorkaise avec sa femme et leurs deux chiens qu'ils adorent.
Un jour, il commet un acte atroce et inexplicable qui n'a, lui, rien de banal.
Après ce coup de folie, Martin accepte de se soumettre à une analyse.
De séance en séance, il plonge au plus profond de son âme pour découvrir qu'il n'a rien de l'homme ordinaire qu'il croyait être.
Martin n'est pas habité par une mais par plusieurs personnalités qui manoeuvrent diaboliquement sa vie à son insu.
Publié dans les années 1980 aux Presses de la Cité sous le titre Le Guetteur, ce roman culte longtemps indisponible a rendu insomniaque plusieurs générations de lecteurs.
« Une oeuvre unique et singulière, aspirant le lecteur au fil des confessions et des divagations de son héros, au coeur de ses obsessions, de sa parano, de sa démence. »
Le Figaro magazine
« Ce livre est un thriller culte paru sous le titre Le Guetteur, dans les années 80. [...] La trouille lentement vous gagne. Bienvenue en enfer ! »
La Voix du Nord
« De peur que les ténèbres ne tombent est surtout l'histoire d'un voyage intérieur qui conduit inévitablement à la folie. Maclean est suffisamment habile pour semer le trouble dans l'esprit du lecteur. »
Le Soir (Belgique)
L'auteur :
Charles MacLean, né en 1946, est le descendant d'une prestigieuse famille écossaise – son père, sir Fitzroy MacLean, aurait inspiré à Ian Fleming le personnage de James Bond.
Après des études à Eton, il a passé une dizaine d'années à New York, où il a rencontré sa femme, avec qui il a eu quatre enfants.
Ecologiste convaincu, il s'est à présent établi dans la région d'Argyll, en Ecosse, où il s'occupe d'une ferme, il y produit un single malt d'exception, le MacPhunn.
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Nov 15, 2017 7:27 pm Sujet du message: |
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>> La chronique de ClaudeLe Nocher sur Action-Suspense :
Citation: |
Charles Maclean : De peur que les ténèbres ne tombent
La grande diversité du polar nous permet de lire du roman d’enquête, du roman noir, des intrigues variées et toutes les sortes de suspense.
On y approche aussi le thème de la folie, comme dans le remarquable De peur que les ténèbres ne tombent (Presses de la Cité, coll.Sang d’Encre) de Charles MacLean.
Début des années 1980, Martin Gregory est âgé de trente-trois ans.
Cadre dans une société d’ordinateurs à New York, il habite près du village de Bedford.
Il vit là avec son épouse d’origine autrichienne Anna, vingt-huit ans, et leurs deux chiens.
Le couple adore Klaus et César, des goldens retrievers.
Le jour de l’anniversaire de sa femme, Martin a prévu une surprise pour elle.
En réalité, il va commettre un acte macabre à son insu.
[...]
Laissant sur place un énigmatique poème, Martin se rend en train à New York.
Il s’enferme pendant deux jours dans une miteuse chambre d’hôtel, en proie à une crise hallucinatoire qui dure.
Ce geste terrible et incroyable, il s’agira ensuite de le comprendre.
Tandis qu’Anna a été éloignée de Martin, celui-ci accepte de suivre une thérapie.
Il ne croit guère aux psys, et ce n’est pas sa rencontre avec la Dr Hartman qui peut arranger les choses.
Le test de Rorschach apparaît ridicule dans son cas.
Martin est dirigé vers le Dr Somerville, un psy lui semblant plus compétent.
En outre, Martin n’est pas insensible à sa belle assistante Pénélope.
Son enfance aux Philippines, sa relation avec les chiens, il en parle au médecin.
Pendant ce temps, les crises hallucinatoires se poursuivent.
« Manifestement, mon rêve avait un rapport avec mon état de frustration, mon sentiment de culpabilité et aussi mon inquiétude à l’égard d’Anna. »
Dès la deuxième séance, le Dr Somerville propose d’utiliser l’hypnose.
D’ailleurs, Martin est le sujet idéal pour une telle expérience.
[...]
Excellente initiative que cette réédition en 2012 d’un roman qui fut publié autrefois sous le titre “Le guetteur” (1983).
D’abord, il est bon de souligner la construction du récit.
Narration à la première personne, rapports médicaux du psy, extraits du journal de Martin, l’histoire n’a rien de linéaire.
Essentiel, car cela nous permet de cerner tous les aspects mentaux du personnage central.
Ça va d’une “presque normalité” jusqu’à des scènes gravement délirantes et sinistres.
Ce qui fascine, c’est que ce portrait est celui d’un monstre, avec sa dangerosité paranoïaque et ses secrets enfouis, sans qu’on puisse le juger abominablement antipathique.
Petit exemple de l’état d’esprit singulier de Martin :
« Au moment où j’avais frappé, j’avais éprouvé une soudaine exaltation, comme si j’avais été sous l’effet d’une drogue, d’une poussée d’adrénaline qui était encore en train de retomber. Je me sentais vidé, épuisé, tendu à l’extrême. Pour me calmer, je pris la bible de Print Begley et en feuilletai les pages piquées de moisissure. C’était lui ou moi, je n’avais pas vraiment le sentiment d’avoir fait quelque chose de mal, mais c’était la première fois que je tuais quelqu’un. »
Le parcours psychiatrique de Martin nous offre un roman qui fait frémir, tout autant qu’il nous captive jusqu’au bout.
Une jolie réussite.
>> Lire la chronique en intégralité [attention spoilers] ici
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>> La chronique d'Olivier Girard, parue en janvier 2013 dans la revue Bifrost n°69, et disponible sur le site du Bélial' :
Citation: |
De peur que les ténèbres ne tombent - Charles MacLean
[...]
Initialement publié dans la défunte collection « Paniques » des Presses de la Cité en 1983 (soit un an après sa publication VO) sous le titre Le Guetteur (traduction littérale de l’intitulé anglais), réédité dix ans plus tard dans une autre collection défunte, « Terreur », des éditions Pocket, puis en 1998 chez Omnibus dans le volume Paniques, une sélection de cinq romans présentés comme les meilleurs « thrillers des années 80 » (dont Le Seigneur des guêpes de Iain Banks), voici donc la quatrième édition de The Watcher, qui y gagne au passage un nouveau titre français — dommage —, mais pas une nouvelle traduction — re-dommage (et ce dans l’attente d’une cinquième édition pour un retour en poche, puisqu’il semblerait que ce roman soit appelé à reparaître chez 10/18 sous peu).
Bref, De peur que les ténèbres ne tombent est un classique.
Peut-être pas hyper connu, mais un classique tout de même.
Et qui vaut qu’on s’y attarde, tant s’avère bien menée l’intrigue qui nous fait osciller entre fantasme et réalité brute, entre doute et certitude en alternant les procédés et points de vue narratifs avec habileté.
Sans parler d’une scène d’ouverture proprement glaçante qui « portera » le lecteur tout au long du livre — et qui n’est pas sans évoquer l’Equus de Peter Shaffer.
Un peu daté, ceci dit (publié en 1982, on est en plein âge d’or de la psychanalyse moderne, et ça se sent), une impression renforcée par la traduction de Jacques Martinache qui, sans être scandaleuse, aurait mérité un sérieux coup de frais (on éprouve à la lecture du texte la même impression qu’au visionnage de certains films d’horreur du tournant des années 80, le sentiment d’un décalage patent, quelque chose qui n’empêche pas le malaise, presque au contraire, mais qu’on perçoit tout du long et sur lequel on ne peut s’empêcher de revenir…).
Demeure un moment de lecture intense, la plongée dans une psyché malade somme toute assez flippante et qu’on n’oubliera pas de sitôt.
À découvrir.
>> Lire l'intégralité de la chronique [attention spoilers] ici
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Voilà un roman que j'avais totalement oublié, et que je suis bien content d'avoir retrouvé dans ma pile ! _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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