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Par-delà la pluie - Víctor del Árbol (Actes Sud)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Sam Jan 05, 2019 10:20 am    Sujet du message: Par-delà la pluie - Víctor del Árbol (Actes Sud) Répondre en citant

Víctor del Árbol est de retour avec Par-delà la pluie, son nouveau roman qui vient de paraître dans la collection Actes noirs chez Actes Sud, traduit par Claude Bleton.






Le livre :

Les murailles de Tarifa abritent la dernière résidence de deux septuagénaires que rien ne destinait à se rencontrer. Ancien directeur d’une succursale de banque, Miguel est aussi mesuré et prévisible qu’Helena est impulsive et extravagante. La dis­parition tragique d’un pensionnaire les décide à solder leurs comptes avec la vie : ils se lancent sur les routes au volant d’une flamboyante Datsun de 1967 ; cap sur Barcelone, Madrid et Malmö.

Miguel veut sauver sa fille des griffes d’un pervers narcis­sique et retrouver un troublant amour de jeunesse.
Helena aimerait revoir son fils, installé à Malmö. Elle a connu, elle aussi, une passion dévorante mais son existence est un champ de ruines depuis la disparition de son père à Tanger lorsqu’elle était enfant : le suicide de sa mère, un mariage sans amour, la mort de tous ceux qui lui sont chers.
Chacun sera le miroir de l’autre dans sa quête de vérité pour pouvoir refermer les blessures traumatisantes de l’en­fance et trouver enfin la paix de l’âme.

Avec le talent qu’on lui connaît, Víctor del Árbol fait con­verger ces histoires vers un dénouement criant de vérité et d’émotion. Et si, au cours de ce saisissant road movie, on traverse les contrées arides de la maladie, de la prostitution ou du grand âge, on en sort convaincu que vivre est le plus beau des voyages.



>> Lire les premières pages



>> Le site de l'auteur : http://victordelarbol.com/home-fra/

>> Sa page Facebook : https://www.facebook.com/VictorDelArbol.Escritor




L'auteur :

Víctor del Árbol est né à Barcelone en 1968.
Après des études d'histoire, il a travaillé dans les service de police de la communauté autonome de Catalogne.
Tous ses romans sont publiés par Acte Sud.



_________________
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norbert
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MessagePosté le: Lun Jan 07, 2019 7:37 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur Actu du Noir :

Citation:

Premier roman de l’année avec Víctor del Árbol



C’est parti pour 2019, avec le nouveau roman de Víctor del Árbol, Par-delà la pluie.


Tarifa, à l’extrême sud de l’Espagne.
Miguel, ancien chef d’agence bancaire, qui a toujours tout ordonné dans sa vie, se trouve face à un désordre intime qu’il ne peut maîtriser : un début d’Alzheimer.
Veuf, il ne lui reste qu’une solution, entrer dans une maison de retraite.
C’est là qu’il rencontre Helena, son opposé, femme sarcastique, flamboyante et rebelle.
Contre toute attente, ils deviennent amis.

Suite à la mort d’un résident, ils décident tous les deux de partir sur la route, chacun avec son objectif.
Miguel veut sortir sa fille Natalia d’une relation avec un pervers, et retrouver l’amour d’un week-end.
Helena, elle, veut aller jusqu’à Malmö rendre visite à son fils qui ne vient jamais la voir.
Ils ignorent qu’ils seront bien plus de deux pour ce voyage, tant chacun porte avec lui ses fantômes.


Une fois de plus, Víctor del Árbol excelle dans l’exercice qui consiste à raconter l’histoire de personnes ordinaires prises dans la grande Histoire.
Une fois de plus, il tresse avec talent et humanité les destins d’êtres humains, parents, enfants, victimes et bourreaux, pris dans les tourbillons de l’histoire et des passions.


Un autre pourrait s’y perdre tant Par-delà la pluie brasse une multitude de thématiques.
Les relations père-fils, la culpabilité face à l’histoire, la trahison, le sort des immigrés, le déchirement entre suivre ses rêves ou se conformer à la vie communément admise, la guerre d’Espagne et la défaite, la folie, la perte d’autonomie…


Et pourtant, jamais au long de ce roman dense, qui nous amène de Tanger à Malmö en passant par Séville, Barcelone et Madrid, jamais l’auteur ne nous perd.
Grâce à la clarté de son écriture, à la richesse des personnages auxquels on s’attache immédiatement, à l’émotion qu’il transmet dès les premières pages.


Encore un très beau roman de Víctor del Árbol, à la fois mélancolique et porteur d’un certain optimisme tant il incite à profiter de la vie, à tout âge, quelles que soient les difficultés.



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MessagePosté le: Sam Jan 19, 2019 8:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique parue dans Le Temps :

Citation:

Victor del Arbol, par-delà l'amour et la mort


L’écrivain espagnol confronte la mémoire et l’oubli dans son nouveau roman «Par-delà la pluie», un émouvant road movie qui prend parfois des allures de western




Par-delà la pluie de Victor del Arbol est un roman noir, très noir. Mais il n’est pas un polar bien qu’il mette en scène des policiers, plusieurs cadavres et qu’il soit publié dans la collection noire d’Actes Sud. Dans ce gros livre grouillant de vies entremêlées, l’auteur – né en 1968 à Barcelone – revendique donc une fois encore sa liberté face aux genres et aux catégories. Et une fois encore, il s’affiche en grand marionnettiste manipulant les ressorts de la fiction avec une habileté diabolique.


Chez Victor del Arbol, en effet, tout se tient, résonne et s’imbrique comme dans un puzzle. Personnages et intrigue sont soigneusement réfléchis et conçus avant même que l’écrivain ne commence à écrire. Avec le risque toutefois que cet univers trop pensé ne devienne artificiel.


Deux héros sans père

De quoi s’agit-il ? D’une fable. Une longue fable de quelque 450 pages, peuplée de nombreux personnages vivants ou morts, car les fantômes ont aussi le droit à la parole.
L’histoire s’articule autour du destin croisé de deux septuagénaires, Helena et Miguel, qui, cabossés chacun par la vie, se rencontrent dans une maison de retraite à Tarifa, en Andalousie. Elle est fille de franquiste, lui fils de républicain. Son père à elle s’est enfui avec un autre homme. Le sien est mort alors qu’il travaillait comme prisonnier sur le sinistre chantier du Valle de los Caidos, gigantesque monument érigé par Franco. Nos deux héros ont grandi sans père auprès d’une mère devenue folle de chagrin. Mais cela, le lecteur ne le découvre que peu à peu, au fil des chapitres, qui nous emmènent de Séville à Malmö en passant par Barcelone et Madrid.


Par-delà la pluie est un livre sur l’amour et la mort. Oui, dans cet ordre-là, car chez Victor del Arbol, les happy ends sont rares. S’y ajoute, obsédant, le thème de la mémoire et de l’oubli, Miguel étant atteint de la maladie d’Alzheimer. On retrouve aussi dans ce roman les obsessions qui sous-tendent les précédents : la violence arbitraire, les abus de pouvoir ou l’enfance maltraitée.


Bal de lucioles

Dans ce road movie qui tourne parfois au western et où les protagonistes n’hésitent pas à éliminer physiquement leurs adversaires, l’auteur ménage néanmoins des passages plus poétiques, de belles descriptions dont voici un exemple. En guise de conclusion.
« Helena baissa la vitre et sentit l’air chaud de Madrid. Vue du taxi, la nuit ressemblait à un bal de lucioles. On ne notait ni les rides, ni les imperfections sur l’épiderme des rues. La réalité était suffisamment lointaine pour être ce qu’ils en attendaient. »



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MessagePosté le: Mar Fév 12, 2019 6:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique d'Abel Mestre dans Le Monde :

Citation:

« Par-delà la pluie », une subtile tragédie de Victor del Arbol


Miguel, fils de républicain, voit sa vie s’effacer : il souffre de la maladie d’Alzheimer. Avec lui, c’est une mémoire espagnole qui disparaît.




C’est un roman d’un genre tout particulier que signe Victor del Arbol.
Par-delà la pluie, son cinquième ouvrage traduit chez Actes Sud, s’apparente à un thriller mémoriel. Le Catalan livre une intrigue méticuleusement tissée, où il donne libre cours à son talent de conteur. Le récit navigue entre lieux, personnages et époques différents. Une complexité qui confirme que del Arbol est l’un des meilleurs auteurs de noir de langue espagnole, avec Carlos Zanon, Clara Peñalver ou Aro Sainz de la Maza.


Miguel Gandia est un homme seul. Veuf, il voit sa fille s’éloigner de lui et s’enferrer avec un mari violent. Atteint de la maladie d’Alzheimer, il est placé, à Tarifa, à l’extrême sud de la péninsule Ibérique, dans une résidence pour personnes âgées, « un marchepied vers la destination finale ». Il y rencontre Helena, son exact opposé. Quand le vieux banquier, enfant de républicain, est timide et taciturne, la fille d’un militaire franquiste, elle, est flamboyante, drôle et cynique : « Si jolie, si mondaine, avec une vie pleine de voyages. »
Complémentaires, ces deux-là sont faits pour s’entendre. Ils décident de se lancer dans un long voyage à travers l’Europe. Miguel veut retrouver un ancien amour à Barcelone et Helena rêve d’aller à Malmö, en Suède, rencontrer son fils.
Le livre raconte une course contre la montre, celle de Miguel, dont la maladie attaque les souvenirs. Sa vie s’écroule par pans entiers. Il mène, chemin faisant, un combat perdu d’avance, donc tragique.


Une allure de fresque

Difficile de résumer Par-delà la pluie, tant les histoires s’entremêlent et se répondent. Comme dans chacun de ses ­romans, del Arbol joue des temporalités, ce qui confère une épaisseur et une ­allure de fresque à ses récits gigognes.


La dialectique entre mémoire et amnésie, que manie l’écrivain avec subtilité, est une métaphore des tourments espagnols. Le pays ne cesse de se déchirer sur la question de la mémoire historique. Doit-on oublier les crimes passés pour aller de l’avant ou les assumer pour ­obtenir une vraie réconciliation ? « Parce qu’un jour, aussi incroyable que cela paraisse, on oubliera ce que nous avons fait et ce qu’on nous a fait. Nous chercherons des excuses, nous les trouverons et nous oublierons la vérité. Nous l’oublierons pour aller de l’avant », avait ainsi dit le père de Miguel à son geôlier lorsqu’il fut condamné aux travaux forcés pour bâtir, à flanc de montagne, dans les années 1940, le Valle de los Caidos, basilique destinée à honorer les morts de la guerre civile et, depuis 1975, sépulture de Franco.


Par-delà la pluie est à la fois un roman noir, un roman historique, un roman d’amour, un livre sur l’enfance et l’absence du père. L’ambition de l’écrivain est, en effet, de « radiographier » l’être humain : « J’ai choisi la douleur, la violence, le contexte historique, confiait-il au “Monde des livres” en 2017, mais toute la littérature traite du conflit. »


D’ailleurs, l’ancien séminariste, né en 1968, qui a grandi dans les quartiers pauvres de Barcelone, refuse l’étiquette d’auteur de polar, lui qui a pourtant écrit des romans noirs couronnés par des ­récompenses, comme le Prix du ­polar européen pour La Tristesse du samouraï (Actes Sud, 2012) ou encore le Grand Prix de littérature policière pour Toutes les vagues de l’océan (Actes Sud, 2015). Son précédent livre, La Veille de presque tout, paru en France en 2017, a reçu le prestigieux prix Nadal en 2016, l’équivalent du prix Goncourt en Espagne.



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