Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[sally71t]

premier Roman (d'où l'importance du bouche à oreille !!!):

www.les2encres.com collection sang d'encres

Voici la 4ème de couverture:
"Sur un coup de tête, Sévère Plemon s’accorde 24 heures pour faire le point sur sa vie professionnelle.
24 heures en Italie.
Ces 24 heures vont durer 12 mois.

A Florence il croise le regard d’Antonia, et Sévère, inconditionnel amoureux des femmes, se laisse entraîner dans son monde, indifférent au fait que la belle soit promise à un personnage riche et influent dans la société italienne : le Prince Stefano Di Spazzi.
Antonia, voulant garder son petit Français près d’elle, le fait passer pour un expert en art de la Renaissance et l’invite à participer à la recherche des origines de « La Jouvencelle », tableau découvert accidentellement dans les réserves de la Galleria dell’Accademia. Cette peinture les conduira au mystérieux « Manuscrit Voynich » dont l’alphabet inconnu continue de nos jours à intriguer bien des savants.
Bien sûr, la présence de Sévère Plémon en Italie, et surtout dans l’environnement proche d’Antonia, commence à irriter sérieusement le Prince Di Spazzi…

Entre histoire de l’art italien du XVIe siècle, amour, passion, intrigues et mystères, Tristan Maréchal entraîne ses lecteurs à la suite de ses personnages hauts en couleur dans une Italie où tous les ingrédients sont réunis pour en diffuser les parfums.

Tristan Maréchal débute sa carrière en 1988 en tant que Directeur Artistique dans la publicité. Il fait en parallèle plusieurs expositions de peinture à Paris et à l’étranger. Il décide enfin d’écrire Sous le Manteau de la Nuit. Avec beaucoup d’humour et de détachement, ce roman n’en est pas moins pourvu d’une grande observation de la nature humaine."


Et pour ceux qui souhaitent voir le tableau et la couverture :
http://blog.myspace.com/index.cfm?fuseaction=blog&friendID=195024334

[Elo]

Merci pour la présentation.
Pourtant, en lisant la 4ème de couverture, ça n'a pas trop l'air d'être du polar.
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It's not who you are underneath, it's what you do that defines you

[sally71t]

c'est la maison d'édition qui veut le publier sous leur collection sang d'encre... donc polar.
Parce qu'il y a des meurtres, une énigme et de la noirceur dans le roman.
Moi sincèrement je ne saurais pas vraiment dans quoi le classer
section "tranche de vie" ? ? on a proposé à la maison d'édition de le mettre en hors série mais ça change leurs habitudes... alors va pour sang d'encre!
En fait je le classerais dans "bouquin décalé sympa à lire avec une énigme et un anti-héro"

[norbert]

Doit-on en déduire que l' éditeur est les "Presses de la Cité"?? Avec leur collection "Sang d' encre"?
Si c' est le cas , ce serait une première car ils n' ont pas l' habitude d' éditer des romans français dans cette collection...

[sally71t]

la maison d'édition s'appelle "les 2 encres". Le nom de la collection existe ailleurs? ??

[norbert]

[sally71t]

c'est aussi le nom de la collection polard des 2 encres.

Enfin! l'important c'est le texte! pas le nom de la collection... (enfin j'espère)

[jarod]

ca me fait penser a un livre qui ressemble etrangement au "sauveur" de neil griffith qui est dans la collection sang d'encre aux editions presses de la cite...
si tu as l'occasion de jeter un oeil au livre "Sauveur", il ya des similitudes je trouve.
jerome

[sally71t]

de lire "Le Sauveur" et toi "sous le manteau de la nuit" et on en parle...

Pour ceux que ça interresse je viens d'aller voir sur le net:

"Le sauveur / Neil Griffiths. – Presses de la cité, 2006. – 477 p. (Sang d’encre)

En Calabre, l’inspecteur Daniel Wright se voit montrer la peinture volée la plus connue : la Nativité de Caravage. En tant que passionné de ce peintre es spécialisé dans la récupération d’objets d’art volés, il est décidé à sauver ce tableau des mains de la Mafia qui l’utilise comme paiement de la drogue et de contrats. Mettant en péril son mariage, sa carrière et sa vie, Daniel défie ses supérieurs avec l’aide de Francesca, la conservatrice du musée des Offices à Florence pour essayer de sauver le Caravage avant qu’il ne disparaisse définitivement. Sa vie va alors déraper et il commence à mentir à tout le monde. Le dénouement sera aussi tragique qu’inéluctable.

Daniel Wright nous fait partager sa passion pour la peinture et les musées. L’Italie, et surtout Florence, sont admirablement décrites. La langue est très belle, très descriptive. Beaucoup d’images présentes dans l’écriture. On est envoûté dès le début de l’histoire."


Pour ma part je suis intriguée et je vais lire le roman de Griffiths, pour voir si le style d'écriture se ressemble mais je ne pense pas à la lecture de l'extrait publié sur le site de la Fnac.
Pour l'anecdote Tristan a écrit son Roman pendant plus d'un an en 2006 et à cette époque il ne lisait plus, il n'a d'ailleurs pas lu non plus le "Da Vinci Code", ni "la prochaine fois" de marc Levy pendant qu'il rédigeait sous le mateau de la nuit.
Ce qui m'interpelle, outre le fait qu'il y a une similitude dans le lieux de départ c'est le tableau de Caravage, le père de Tristan est un incondionnel de Caravage .

Neil Griffiths est propriétaire d'une agence de Communication/ Tristan Maréchal a été longtemps Directeur Artistique dans de grosses boîtes de Pub!

[sally71t]

c’est là qu’il prit dix minutes à la machine à café pour réfléchir deux secondes.
…


Sévère se rendit donc en salle de réunion avec sa campagne de publicité, vantant une voiture qui soi-disant ne consommait rien, et bien évidemment, était plus grande à l’intérieur qu’a l’extérieur. On aurait dit qu’elle était gratuite, tout le monde aurait été content.
…


- Vous êtes français?
- Oui et non, ...Parisien.
…


Elle avait un accent à pendre son linge aux fenêtres, venu de Naples, ou d’encore plus bas.
…



Certains chercheurs des plus sérieux avaient même évoqué l’hypothèse que le manuscrit était un grimoire de magie calligraphié par un illuminé (ou enluminé par un calligraphe..), ce qui est une bonne solution pour se débarrasser d’un sujet qu’on ne maîtrise pas, et passer à autre chose.
…



En fait, elle avait tout bon, la Carole! Avec ses yeux de caméléon, le regard d’un homme de bonne éducation descendait fatalement sur ses seins. Et de là, le chemin vers sa culotte était inévitable. Elle avait inventé le raccourci yeux-culotte. Quel gain de temps! Que de notes de restaurant économisées! Carole, c’était l’avenir!
…



L’Envie : L’envie de Savoir, l’envie de connaître, l’envie d’avancer dans sa vie. Ce précieux ciment indispensable à toute existence intéressante, à toute construction. La curiosité qui en découle. Etre curieux des arts, de l’histoire de l’humanité, de l’univers qui nous entoure, curieux des autres, tout le temps, sans répit, avec amour et tolérance. “Tolérance”, ce mot qui devrait être inscrit en gros sur tous les billets de banque, et dans tous les aéroports...
…



Qui a dit que si on n’adorait pas les chevaux, on n’aimait rien ? Un con fini qui n’aimait pas les ânes...
Et les planètes ! C’est pas beau, les planètes ? Même la matière a envie de se regrouper, en rond ! Elle comprends qu’on est plus forts, ensemble :
La matière a inventé le troupeau, la foule, les villes, les fourmilières, les hypermarchés...
…


John faisait des brasses coulées dans la piscine de l’hôtel. Et quand on dit coulées, c’est vraiment coulées. En fait, il avait beaucoup de mal à remonter à la surface après chaque brasse.
Carole, quant à elle, prenait des poses pas possibles sur sa chaise longue devant un appareil photo qui n’existait que dans sa tête…
…


- Vous sortez comme ça?... s’inquiéta Monsieur Aloys auprès de Mujda qui était toujours en slip.
- Tu as raison, mon tout petit. Suis-je bête. LEO ! Mon peignoir et mes bottes !
…


“ Quand on offre des chaussures à un homme, c’est comme quand on lui achète un déodorant : On se demande toujours si c’est un cadeau ou un reproche”, pensa Sévère.
…



“On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même” pensa Sévère. Ce qui est totalement faux. Allez dans un grand restaurant gastronomique et vous verrez que l’on est jamais aussi bien servi que par les autres !
…



Le temps s’était arrêté, une fois encore.
Une sorte de Big-bang.
Avant le Big-bang, il y a 15 milliards d’années, il y avait quoi ?
Ou plutôt, il y avait quand ?
Rien.
Le temps n’existait pas comme aujourd’hui. ( Et pourtant, il a bien commencé à exister à un moment précis, non ? Il faudra m’expliquer, ça me donne le vertige…)
Et quand on naît, il y a quoi, avant, en ce qui nous concerne ?
Rien.
Le temps n’existait pas, pour nous, avant notre naissance.
Pas plus qu’il n’existera après notre mort.
Alors le paradis, l’enfer… Plaisirs ou souffrances éternelles.
Que veut dire le mot “éternel” quand le temps n’existe plus ?
Rien.
… Tout le problème de la religion…




Le soleil Parisien devait être une vue de l’esprit.
Sévère avait beau chercher dans le ciel, il ne voyait que du gris. Genre gris sale, comme les trottoirs. Après l’Italie, ça lui faisait quand même un drôle d’effet ; A Paris, même les voitures étaient grises : gris chaud, gris froid, gris perle, gris souris, gris anthracite, gris clair, gris foncé… Ce n’était certainement pas à Paris que l’on avait inventé la photo couleur.
…

[sally71t]

j'aimerai connaître vos avis... interressant? sympa? bof? vraiment bof ?

[red_is_dead]

ça a l'air sympa... va pour un exemplaire à emporter en vacances (un manteau et des tongs, bon assortiment) !

[norbert]

[jarod]

vraiment bof...c'est pas mon genre de lecture, je me suis ennuye en lisant le sauveur de neil griffith.

[red_is_dead]

ça ne vous fait même pas un peu rire?