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Sur écoute (The Wire)

 
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Xavier
Meurtrier


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mer Oct 14, 2009 11:40 am    Sujet du message: Sur écoute (The Wire) Répondre en citant

On vient de me passer avec grand enthousiasme un coffret DVD de la série télévisée américaine "Sur écoute (The Wire)", j'ai regardé les premiers épisodes et je trouve que c'est excellent , très loin de ces séries à l'intrigue très vite ficelée et qui se ressemblent toutes, un gros travail sur les personnages, l'histoire. Certains scénarios ont été signés par Lehane et Pelecanos, m'a -t-on dit...
Cette série passe en France? Quelqu'un l'a vue?
S. King adore.

Wikipedia :

Sur écoute (The Wire) est une série télévisée américaine créée par David Simon et co-écrit avec Ed Burns. Elle a pour sujet la criminalité dans la ville de Baltimore, à travers la vision de ceux qui la vive au quotidien : policiers, trafiquants en tous genres, politiques, enseignants, journalistes, résidants de Baltimore, etc...

Avec un aspect de quasi-documentaire par son réalisme et son non-manichéisme, la série est acclamée par la critique, bien qu'elle n'ait pas connu un succès commercial important.

Production [modifier]

Ancien journaliste du The Baltimore Sun dans lequel il commence à travailler en 1983, Simon se spécialise dans les crimes. C'est de là qu'il tire son inspiration pour deux livres documentaires : Homicide: A Year on the Killing Streets (1991) et The Corner: A Year in the Life of an Inner-City Neighborhood (1997). Ces deux ouvrages sont adaptés à la télévision, le premier dans une série, Homicide sur NBC et le second dans une minisérie, The Corner, sur HBO. Cette dernière adaptation, dont le livre est co-écrit par Ed Burns, est vu par le critique Pierre Sérisier comme portant les germes de The Wire [1].

Homicide ne se prête pas bien au thème que désire aborder David Simon, qui est la criminalité dans son ensemble. C'est pour cette raison qu'il va voir directement HBO pour leur proposer The Wire, qui est largement basé sur les vingt ans dans la police de Ed Burns et des nombreux articles de David Simon [2].

La série est diffusée durant 5 saisons du 2 juin 2002 au 9 mars 2008 sur HBO. En France, elle est diffusé le 8 janvier 2004 sur Jimmy.
Thématique [modifier]

The Wire est traduit en français par Sur écoute. Bien que la trame des saisons en général et les investigations en particulier ne reposent pas uniquement sur l'écoute téléphonique, c'est généralement l'outil qui permet l'accélération des enquêtes. Elles-mêmes, à l'origine d'une ampleur modeste, mettent au jour, au fil des informations glanées via les écoutes, de vastes réseaux corrompus s'impliquant dans divers trafics à grande échelle, et dans de multiples milieux.

Ces cinq saisons, organisées comme un arc complet, sont une plongée sociologique au cœur du quotidien des habitants des cités de Baltimore. Tristes ou heureuses, les multiples histoires qui composent cette mosaïque sont autant de points de vue, de façons complémentaires de voir la misère et la noirceur de la vie des citoyens ordinaires aux États-Unis. La ville-même devient le plus grand personnage de la série.

Le tour de force de la série est de s'engager, sur le plan social, en montrant sans détour les pans les plus sombres du décor américain, son revers le plus inavouable, tout en mettant en scène une multitude de points de vue réalistes qui multiplient les questions dérangeantes sans jamais proposer de solution miracle. Il n'y a pas de fausse objectivité rassurante et pas de subjectivité accusatrice sous-jacente, l'épisode ne fait que montrer le plus passivement possible, et n'en résulte qu'un étrange bourdonnement qui persiste longtemps après sa diffusion.

C'est donc une série sombre et pessimiste. Toutes les tentatives pour changer l'ordre des choses sont inévitablement rattrapées par la réalité de la situation : compromissions financières, tractations politiques, mensonges médiatiques… Mais les auteurs se gardent de pointer du doigt les personnages et leurs motivations propres. Cela ne réduirait la série qu'à un énième avatar moralisateur que la télévision subit déjà quotidiennement. Au contraire, ils développent l'idée d'une structure globale de la société, dans laquelle se débat l'ensemble des protagonistes, et la multitude des situations et des phénomènes empêche toute classification morale définitive : les policiers, les hommes politiques, les enseignants et même les hors-la-loi ne sont pas bons ou mauvais, mais leur évolution au gré des circonstances, de leurs choix et de leurs erreurs, changera la vision que l'on pourra avoir de leurs actions. Cette idée sous-tend l'évolution des personnages de Thomas Carcetti, le maire de Baltimore dans les deux dernières saisons, et de McNulty, un policier de la Criminelle. Ils traversent tous deux toutes les postures morales, depuis la plus grande pureté jusqu'aux plus sombres compromissions. Mais on ne peut jamais émettre un jugement strictement moralisant sur l'ensemble de leur parcours.

Chaque saison est un arc complet correspondant à une enquête. Les auteurs en profitent pour divulguer différentes facettes de la ville de Baltimore. Les cinq saisons forment un « super arc » qui articule les différentes enquêtes entre elles.

David Simon a déclaré que, malgré le fait que l'œuvre semble être présentée comme une série dramatique sur le crime, elle est plutôt tournée « sur la représentation de la ville américaine, ses institutions et ses conséquences sur ses citoyens. Elle met aussi en lumière le fait que vous soyez soit un policier, un docker, un dealer, un politicien, un juge ou bien un avocat, vous faites irrémédiablement partie d'un tout où il vous faudra réclamer votre place dans le milieu auquel vous appartenez. »

Chaque nouvel épisode s'ouvre sur une citation d'un personnage mise en exergue.
Critiques [modifier]

La série a reçu d'excellentes critiques et est même considérée par plusieurs journaux (Time Magazine, The Chicago Tribune, Newsday, The San Francisco Chronicle, Variety, The New York Post, Entertainment Weekly et The San Jose Mercury News) comme la meilleure série de toute l'histoire de la télévision américaine[3].

Elle est aussi reconnue pour son réalisme proche du documentaire, ses ambitions artistiques, son approche anti-manichéenne, le travail et l'évolution de ses personnages et son exploration profonde de divers thèmes sociaux[4].

Metacritic, qui regroupe les diverses chroniques officielles publiées dans la presse ou sur Internet pour les transformer sous forme d'un score en pourcentage, a assigné la note moyenne de 98% pour la saison 4, ce qui est le plus grand score jamais réalisé par une série télévisuelle[5].

L'écrivain Stephen King a déclaré que la série était définitivement rangée dans « les grands classiques » de la télévision aux côtés de The Sopranos et du Prisonnier[6]. Pour sa part, Barack Obama déclare que cette série est sa préférée et qu'il trouve le personnage d'Omar fascinant [7].
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Dernière édition par Xavier le Jeu Oct 15, 2009 1:14 am; édité 1 fois
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Fredo
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Mer Oct 14, 2009 5:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Laurent Scalese m'en parle depuis un bail, je vais m'y lancer !
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Xavier
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Jeu Oct 15, 2009 1:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Attention, pour certains, c'est une vraie drogue; j'ai un copain dès qu'il a fini de bosser, il court pour rentrer vite à la maison et voir la suite.
Un article assez élogieux ici :
http://television.telerama.fr/television/the-wire-la-serie-qui-peut-sauver-l-amerique,31354.php
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Vic Mackey
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MessagePosté le: Dim Déc 08, 2013 10:42 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je me suis acheté l'intégrale il y a quelques temps pour 33€ sur ebay...j'ai vu la saison 1 qui est vraiment sympa. Rien à voir avec The Shield mais une bonne série. On m'en a dit le plus grand bien, je verrai ce que ça donne quand je me serai fait l'intégralité de la série.
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Vic Mackey
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MessagePosté le: Mar Aoû 26, 2014 5:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai pris le temps cet été de regarder les 4 dernières saisons. C'est excellent.
La vraie star de la série, c'est Baltimore, on nous dresse un portrait sans concession de la ville et par la même de la société américaine, ses politiques, le pouvoir des médias, etc...
Vraiment bien aimé et je la conseille à quiconque ne l'a encore jamais vue.
Les personnages sont tous différents mais se complètent bien. Mes préférences vont à McNulty, Lester, Carver, Bubbles et Omar!
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Hoel
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Lun Jan 05, 2015 10:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai enfin commencé la saison 4, et c'est toujours aussi bon.

On retrouve au scénario en plus de Burns et Simon, Pelecanos, Lehane ou encore Price, au gré des épisodes. Et ces dialogues ! J'aime beaucoup cette réplique.

"He owns West Baltimore but with no bodies ? Maybe it's just me, but in 18 years out there, I have never seen a carnivore eat a carrot."
The Wire, s04e03
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
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