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La Blonde au coin de la rue - David Goodis (Rivages/Noir)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Nov 13, 2016 2:19 am    Sujet du message: La Blonde au coin de la rue - David Goodis (Rivages/Noir) Répondre en citant

La réédition de La Blonde au coin de la rue, l'un des romans cultes de David Goodis, vient de paraître en Rivages/Noir, traduit par Jean-Paul Gratias.






Le livre :

Ralph, George, Ken, Dingo. Quatre copains qui passent leur temps à imaginer comment gagner l’argent qu’ils n’ont pas. Ils ne font rien de leurs journées à part boire et jouer au billard. Ils organisent des soirées en appelant des filles. Jusqu’au jour où Ralph en rencontre une : opulente, sensuelle et consentante. Pour le meilleur ou pour le pire.

Un incontournable classique par l'une des voix tutélaires du roman noir, l'un des auteurs favoris des cinéastes, de Jacques Tourneur à Jean-Jacques Beinex, en passant par François Truffaut. Un portrait magnifique et désenchanté de la jeunesse américaine des années 1950.



« Sans doute le roman le plus autobiographique et le plus beau de David Goodis. »
- François Guérif




L'auteur :

Né en 1917, mort en 1967, surnommé "le Lautréamont du polar" par Michel Lebrun, ou encore "le prince noir de Philadelphie", David Goodis est l'un des grands classiques de l'âge d'or du roman noir américain.



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Dernière édition par norbert le Sam Sep 23, 2023 8:09 pm; édité 3 fois
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JohnSteed
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Lun Nov 14, 2016 9:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il n'y a pas à dire: Rivages fait de magnifiques couverture.
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Jeu Déc 08, 2016 8:10 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Claude Le Nocher sur Action-Suspense :

Citation:

David Goodis : La Blonde au coin de la rue (Rivages/Noir)

[...]


Quand on est passionné de romans noirs, on a trop vite tendance à croire que "tout le monde connaît" David Goodis (1917-1967) et son œuvre.
Bon nombre de ses titres, tels Le casse, Tirez sur le pianiste, La lune dans le caniveau, Rue barbare, n’ont-ils pas été transposés au cinéma ?
N’a-t-il pas été souvent réédité par les éditeurs français ?
En effet, mais la grande majorité de ses romans est nettement moins "visible" depuis quinze à vingt ans.
S’il figurait toujours au catalogue Rivages, La Blonde au coin de la rue (qui date de 1954) fut à l’origine traduit et publié en 1986.
Pour les trente ans de Rivages/Noir, ce livre est à nouveau disponible.
Remettre Goodis à l’honneur, excellente initiative.


Parce qu’elle évoque des victimes de la crise économique d’avant-guerre aux États-Unis, cette histoire n’est pas sans rappeler James M.Cain ou Horace MacCoy, quant aux thèmes sociaux.
Car Ralph est loin d’être le seul homme qui attend à un coin de rue qu’il se passe quelque chose dans sa vie, à songer avec une certaine acrimonie à cette fortune qui lui échappera toujours, à imaginer une vie de famille stable dans un confort correct.
Même si ses réactions peuvent s’avérer violentes, Ralph n’est pas un mauvais bougre.
Devenir un malfaiteur, un voleur, ne lui vient pas à l’esprit.
Simplement, il ne trouve pas sa place dans la société, dans son époque.
Alors, il traîne avec ses amis, guère plus reluisants que lui.


David Goodis, c’est l’écrivain de la sombre fatalité.
Ici, aucun de ses personnages n’est en mesure de quitter le milieu dans lequel ils végètent.
L’espoir de Ken ― devenir un auteur de chansons populaires ― apparaît illusoire.
Est-ce que Dingo pense trouver une femme en organisant ses soirées chez des inconnues ?
On en doute fort.
Pas de sursaut à venir chez George, non plus.
Rien d’amusant quand on observe le quotidien de ce quatuor.
Pas de misérabilisme, non plus.
Ils sont juste englués dans leur pauvreté, Ralph en tête.
Un auteur majeur et un roman noir à redécouvrir, en particulier pour de nouvelles générations de lecteurs.



>> Lire l'intégralité de la chronique


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Le Juge Wargrave
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Mar Oct 23, 2018 6:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mon avis :

Citation:
Philadelphie, 1936. Ralph, trente ans, vit chez ses parents. Sous le toit familial, on trouve aussi deux soeurs qui s'échinent au travail, comme le père.
Ralph, lui, est chômeur. Comme tant d'autres jeunes hommes dans la ville, dans le pays, dans le monde.
Alors il traîne, avec ses amis, Georges, Ken qui compose des mélodies et rêve de Floride où il espère percer dans la musique. Il y a aussi Dingo, dont on peut douter de la santé mentale... Et puis il y a Lenore, mariée à Clarence, le frère de Dingo. Une femme insatisfaite, dont la sœur malade sert de prétexte à une infidélité quasi maladive. Elle est "la blonde au coin de la rue".
Ralph, bel homme fan de boxe et qui manie les poings avec dextérité (la scène du métro ou celle de l'usine !), semble alors une proie de choix pour la femme fatale...
La Blonde au coin de la rue c'est effectivement "un constat désespéré sur la jeunesse de l'époque" comme écrit sur la 4e de couverture. Mais c'est aussi une ambiance, des scènes en apparence banale mais qui restent bizarrement en mémoire... Pas étonnant alors de voir Goodis autant adapté au cinéma, tant le style est cinématographique (l'auteur a d'ailleurs travaillé pour Hollywood, une expérience plus que mitigée).

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La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003).
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