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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11572 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Dim Jan 13, 2013 6:35 pm Sujet du message: Café Quinquin, de Jean-Louis Lafon |
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Citation: | Ancien bistrot du quartier populaire de Lille-Moulins, le café Quinquin a été transformé en appartements. Dans cet immeuble insalubre, vivent des familles en difficulté. Une nuit d'hiver, quand le feu détruit le bâtiment et jette les locataires à la rue, il n'y a pas de place pour le doute. La rumeur enfle et court les rues : c'est un incendie criminel ! Dans les bars, au centre social, chacun fait sa propre enquête. Coupable désigné, Jeannot Troquaert, le propriétaire du café Quinquin. Tous sont persuadés que c'est lui qui a mis le feu. Pourquoi aurait-il fait ça ? |
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11572 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Dim Jan 13, 2013 6:38 pm Sujet du message: |
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Mon avis sur Polars Pourpres :
Citation: | Premier ouvrage de Jean-Louis Lafon paru chez Ravet-Anceau, ce Café Quinquin est un très agréable roman. La plume de l’auteur est élégante, très plaisante à lire, et l’on plonge sans retenue dans ce microcosme que constitue le secteur de Lille-Moulins. Ses divers habitants sont dépeints avec beaucoup d’humanité, depuis les locataires en grande difficulté pécuniaire jusqu’aux travailleurs sociaux, en passant par quelques hommes d’affaires peu scrupuleux. Le combat social de Jean-Louis Lafon y est total et sincère. Le tableau qui est fait des personnages compose d’ailleurs la qualité essentielle de ce livre : malgré quelques traits parfois un peu épais, l’aspect sociologique de ce drame est une réussite. On se souviendra par exemple longtemps de Camamber, ainsi surnommé en raison de l’odeur qu’il répand, fieffé buveur, au comportement magmatique, et s’exprimant en ch’ti. La catastrophe viendra mettre en relief les embarras de la population et, dans le même temps, une formidable solidarité locale. L’intrigue policière est en soi intéressante, sans pour autant être remarquable ; on devine assez vite qui sont les coupables, ou tout du moins dans quel groupe ils se situent.
L’objectif de Jean-Louis Lafon est atteint : croquer un drame social avec une histoire policière en arrière-plan. Voilà un roman engagé très réussi, peuplé d’êtres humains dessinés avec une évidente affection, et bien écrit.
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