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Là où vont les morts - Liam McIlvanney (Métailié)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mar Juin 02, 2015 8:37 am    Sujet du message: Là où vont les morts - Liam McIlvanney (Métailié) Répondre en citant

Après Les Couleurs de la ville, Liam McIlvanney est enfin de retour avec Là où vont les morts, nouvelle enquête du journaliste écossais Gerry Conway, qui vient de paraître chez Métailié Noir dans une traduction de David Fauquemberg.






Le livre :

Après trois années dans la nature, le baroudeur Gerry Conway est de retour dans son bureau du Tribune on Sunday à Glasgow. Mais trois ans c’est très long dans la presse et les temps ont changé – les lecteurs sont de moins en moins nombreux, les budgets très serrés et l’éthique jadis rigoureuse de la Tribune part à vau-l’eau. Avant il était le reporter vedette du journal mais à présent il est dans l’ombre de son ancien protégé, Martin Moir.

Mais quand Moir est porté disparu au moment où une grosse affaire explose, Conway est chargé de couvrir une fusillade entre truands. Et quand on découvre le cadavre de Moir dans une carrière inondée, son enquête sur la mort de son collègue entraîne Conway toujours plus profondément dans les bas-fonds de la ville. Bravant l’hostilité des gangsters, des politiciens ambitieux et des propriétaires de son propre journal, Conway s’aperçoit qu’il a encore suffisamment de ressources pour faire sortir un gros scoop.

Mais c’est une histoire que tout le monde n’a pas envie d’entendre alors que la ville est sur le point d’accueillir les Jeux du Commonwealth et que le pays se prépare au référendum sur l’indépendance de l’Écosse.

Dans ce livre, le deuxième de la trilogie Conway, McIlvanney explore avec brio les interactions troubles entre le crime et la politique dans l'Écosse d'aujourd'hui.



« Mcllvanney raconte son histoire avec clarté, des dialogues époustouflants et des personnages convaincants. »
- THE TIMES

« McIlvanney évoque les bas-fonds les plus obscurs de la ville avec une précision au rasoir et le roman saute hors de la page comme une bête sauvage… une superbe narration, un regard merveilleux sur les personnages et une passion pour les dialogues, qui annoncent l’avènement d’un poète écossais du thriller. »
- DAILY MAIL

« Kaboul ? Bagdad ? Tripoli ? Tout faux, c'est Glasgow, la métropole écossaise, tout à la fois ouvrière, victorienne, multiethnique, mal famée, pauvre et bourgeoise, formidablement mise en scène par un de ses meilleurs romanciers actuels. Et une écriture cinématographique mais aussi très littéraire qui place d'entrée Liam Mcllvanney parmi les meilleurs auteurs anglo-saxons. »
- Alain Léauthier - MARIANNE

« Enquête musclée du côté obscur de Glasgow, où grouillent gangsters, industriels cupides et politiciens véreux. »
- Philippe Blanchet - ROLLING STONE

« Liam McIlvanney explore, après la mort d'un journaliste, les interactions troubles entre le crime et la politique. »
- Martine Freneuil - LE QUOTIDIEN DU MEDECIN

« Voilà un roman noir et âpre comme on les aime... Liam McIlvanney a de qui tenir, puisqu'il est le fils de William McIlvanney, le Chandler écossais. »
- Yann Plougastel - M LE MAGAZINE DU MONDE

« Là où vont les morts, porté par une écriture efficace et une intrigue toute en crescendo, offre une plongée dans des bas-fonds sombres et glauques où les reporters ne sont ni bienvenus ni épargnés. »
- Philippe Blanchet - LE FIGARO MAGAZINE

« Au-delà de l'état des lieux d'un métier subclaquant, Lima McIlvanney poursuit avec Là où vont les morts une radiographie du journalisme politique, avec, en toile de fond, le référendum sur l'Indépendance de l'Ecosse. »
- Sabrina Champenois - LIBERATION

« Tous les ingrédients du polar sont là: malversations, corruptions, menaces, "flingages", hommes politiques véreux. Bref, tout ce qu'on aime...! »
- Véronique Heurtin - NOUVELLE VIE MAGAZINE

« La peinture de cette ville prolo qui se cherche un avenir est d'une belle et juste sensibilité. »
- Christophe Laurent - CORSE MATIN



>> Lire un extrait



L'auteur :

Né dans le Ayrshire, Liam McIlvanney vit avec sa femme et leurs quatre fils à Dunedin en Nouvelle-Zélande, où il est professeur de littérature à l’université Otargo et critique littéraire pour la London Review of Books. Il est le fils de William McIlvanney qui publie aux Editions Rivages. Il est l'auteur de Burns the Radical et de Les Couleurs de la ville (Métailié, 2010), première enquête de Gerry Conway. Là où vont les morts est le second volet de cette trilogie Conway.





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Fredo
Michael Myers


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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Mar Juin 02, 2015 10:15 am    Sujet du message: Répondre en citant

David Fauquemberg, j'aime beaucoup son travail sur les traductions des romans de Sam Eastland. Je vais mettre les fiches à jour le concernant.
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mar Juin 02, 2015 12:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

>> Coup de coeur du libraire et auteur Benoit Minville :

Citation:

Ecosse noire.

Voici l'exemple même de ce qu'un roman policier mêlé de thriller et aromatisé au hardboiled doit être.
Un reporter de retour à Glasgow va faire l'amère expérience du fameux "quelque chose de pourri au royaume d'Ecosse" et emmener le lecteur dans les bas fonds du pays.


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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Ven Juin 05, 2015 10:20 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Page des Libraires :

Citation:

Plongée tumultueuse dans une ville crépusculaire où les rues de briques noircies par la pluie reflètent trafics criminels et politiques. De l’écossais pur malt !



Dans les pas de son père William, Liam McIlvanney fait de Glasgow le personnage principal de ses polars.

Avec le superbe Les Couleurs de la ville (Métailié), il nous entraînait dans les arcanes tortueux du mouvement orangiste, base arrière et fournisseur d’armes des protestants extrémistes d’Irlande du Nord.

Dans ce deuxième volet de la trilogie, Gerry Conway est de retour.

Journaliste politique au Tribune on Sunday, il se lance dans une enquête sur le suicide suspect de son collègue et ami Martin Moir au moment où l’Écosse prépare les Jeux du Commonwealth et où le futur référendum sur l’indépendance échauffe les esprits.

Il se trouve happé dans une spirale qui l’introduit dans des cercles où la violence sert d’unique loi entre politiciens véreux, milieux d’affaires liés à la pègre et truands de la rue.
Les dessous de la ville grouillent d’une faune interlope qui conjugue la religion, le foot et le crime.

« Comment […] expliquer à une catholique slovaque l’allégeance d’un Écossais des Lowlands à une organisation paramilitaire protestante, illégale, basée dans l’Ulster ? »

L’attachant Gerry Conway, miné par ses préoccupations de père et ses doutes, ira au bout d’une quête ponctuée de nombreux verres de ce fameux breuvage non laitier produit dans les Highlands.


Par MARIE HIRIGOYEN, Librairie Le Jardin des lettres, Craponne.


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norbert
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MessagePosté le: Ven Juin 19, 2015 11:11 am    Sujet du message: Répondre en citant




La chronique de blog de Nice Matin Livres Connections :

Citation:

Là où vont les morts : immersion dans la pègre de Glasgow


Deuxième roman de Liam McIlvanney, fils du grand William McIlvanney auteur de la superbe série de l'inspecteur Laidlaw au début des années 80 (rééditée ces jours-ci par Rivages). Comme son paternel, Liam situe son action à Glasgow, ville merveilleuse pour qui aime le polar. Bien plus retorse, perverse et prolétaire que la touristique et chic Edimbourg (oui, certains ne seront pas d'accord).

Dans Les couleurs de la ville (Métailié, 2010), le journaliste Gerry Conway se trouvait aux prises avec des anciens miliciens loyalistes et leurs amis de la pègre locale. Comme l'ultime réplique sismique des Troubles irlandais. Avec Là où vont les morts, Conway réapparaît, reprend, un peu contre son gré sa plume et enquête sur son ami chroniqueur de faits divers, découvert suicidé d'une bien étrange manière... Malversations, menaces, secrets, flingage... Du polar pur jus. Pas le roman du siècle évidemment, mais bien tourné, avec ce qu'il faut de zones d'ombres, d'hommes politiques comme on les aime, de vie familiale bouleversée...

Parce que lorsque ce journaliste est retrouvé suicidé, Gerry Conway se souvient que le Martin Moir en question était un de ses meilleurs amis.
Que c'est lui, Gerry, qui l'a introduit au Tribune. Et puis Gerry connaît la femme de Moir, il est même parrain d'une de ses filles. Les liens se sont distendus par la suite, comme souvent quand des chemins s'éloignent. Mais pourquoi se serait-il suicidé ? Et pourquoi Gerry découvre-t-il dans son téléphone portable, que sa fille lui avait piqué, un texto d'adieu, dans ce langage d'abréviations que Moir détestait ? Conway reprend la chronique des faits divers avec également le meurtre d'un joueur de foot amateur, bras droit d'un des caïds de Glasgow. La guerre des gangs va-t-elle redémarrer ? Les politiques et les hommes d'affaires brûlent un cierge pour que ne soit pas le cas : la ville doit bientôt recevoir les Jeux du Commonwealth et les appels d'offres sont justement en train d'être passés... Appels d'offres, le mot magique, le sésame, de toutes les mafias de la planète. Gros chantiers, de démolition, de reconstruction, de sécurité sont à pourvoir dans cette ville structurellement pauvre. Gerry Conway découvre quelques lièvres et hésite entre honorer la mémoire de son père, grand lecteur du Tribune, et le cynisme propre à tous les journalistes du XXIe siècle, étouffés par la chasse aux faits divers, aux scoops de bas étage.

Là où vont les morts est un peu en-dessous du premier opus mais cela reste très bien construit, l'intrigue tient parfaitement la route, le mélange de vie d'un journal et monde politique est intéressant. Et le final reste maîtrisé. Pour ne rien gâcher, Gerry Conway se régale du whisky d'Islay et de café Blue Mountain. Un homme de goût non ?
Et puis c'est Glasgow bon sang, on aime Denise Mina, Christopher Brookmyre, Malcolm MacKay... et le Celtic !


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norbert
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MessagePosté le: Ven Juil 03, 2015 1:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant




La chronique de Laurent Greusard pour le webzine K-libre :

Citation:

Rester droit dans un monde tordu

À Glasgow, on est tourné résolument vers l'avenir, et la ville se prépare d'une part à répondre au référendum sur son indépendance et d'autre part à accueillir les jeux du Commonwealth. Pour cela elle se modernise, et transforme ses terrains vagues en appartements et résidences. Les journalistes s'adaptent en écrivant leurs articles sur le Web et en twittant leurs scoops, et même les gangsters se la jouent plus cool.
Pourtant, grâce au style qui décrit les hommes et la pesanteur, on sent la grisaille, comme si on vivait encore les dernières heures de la pénurie post-Deuxième Guerre mondiale ou même la révolution industrielle. Les petites maisons des corons écossais survivent même si pour certaines il s'agit avant tout de maisons closes.

Ce qui est resté c'est la soif de violence, de pouvoir, de richesse, qui pousse les hommes à corrompre, à se laisser corrompre, à profiter de la moindre situation de besoin pour se faire de l'argent. Les péripéties immobilières sont l'occasion pour la mafia locale de s'enrichir en faisant la culbute sur les terrains vagues ou en blanchissant l'argent dans leurs entreprises du bâtiment. Parfois, il y a un début de trahison ou l'ébauche d'une guerre des gangs, ce qui expliquerait pourquoi le neveu d'une des figures locales du banditisme a été abattu en plein match de football.

Le monde moderne a accentué cette fuite en avant du capitalisme. C'est du moins le constat amer que fait Gerry, journaliste qui se rend compte que ses articles servent surtout à emballer des pages de publicité et qu'il ne faut surtout pas troubler les maigres lecteurs qui restent à son journal. Peu à peu, on s'habitue à ce nouveau monde, surtout qu'il faut bien payer les traites de la maison, et la pension alimentaire de la première épouse... Mais tout va changer pour Gerry lorsqu'il devra effectuer un article justement sur le footballeur assassiné. L'enquête aurait dû revenir à son confrère Martin, mais ce dernier est absent, sans doute en train de cuver quelque part. Lorsque Martin est retrouvé au fond d'une carrière et que la police s'empresse d'accréditer la thèse du suicide, Gerry décide de redorer le blason de son ami, sa propre carrière et le métier tout entier. Car Gerry a découvert qu'il existe un lien entre les deux morts et que ces meurtres ont peut-être à voir avec la frénésie immobilière...

Description noire d'une ville, collusion des forces politiques, policières et grand banditisme (bien dans la tradition du roman noir britannique), Là où vont les morts est une variation intelligente et sensible sur des éléments assez connus - l'enquête, les pressions par l'argent ou la violence, le rôle de l'argent, les trahisons envers ses amis, sa famille ou sa classe, le conflit irlandais en fond (car le nord de l'Écosse est un lieu de passage et de trafics avec l'île), les liens conjugaux qui se distendent par suite des difficultés.
Un soin particulier est apporté par Liam McIlvanney pour décrire son personnage central qui oscille entre volonté de faire éclater la vérité et difficulté à se confronter à la violence, qui veut savoir la vérité mais hésite à la trouver - son ami Martin est-il si blanc que cela ? A-t-il été tué parce qu'il allait dévoiler des secrets ou parce qu'il travaillait discrètement pour un des clans mafieux ?


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Ssarlotte
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MessagePosté le: Dim Juil 12, 2015 7:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ils l'avaient à ma bibli ce bouquin mais comme je n'ai pas lu le premier, je ne l'ai pas pris. Dommage.
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norbert
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MessagePosté le: Dim Juil 12, 2015 9:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ssarlotte a écrit:
Ils l'avaient à ma bibli ce bouquin mais comme je n'ai pas lu le premier, je ne l'ai pas pris. Dommage.


Ben moi je l'ai acheté sans avoir lu le premier, en me disant que je me le commanderais un peu plus tard.
Depuis, j'ai eu l'occasion d'en discuter avec Christophe Laurent, le chroniqueur de Nice Matin et du blog Livres Connections, qui lui a lu les deux, et il m'a confirmé qu'en plus des 5 années qui séparaient déjà la publication des deux romans, chacun pouvait largement se lire indépendamment, sans aucun problème.
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Ssarlotte
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MessagePosté le: Lun Juil 13, 2015 6:06 am    Sujet du message: Répondre en citant

OK, c'est bon à savoir.
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norbert
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MessagePosté le: Mer Oct 14, 2015 2:12 am    Sujet du message: Répondre en citant




La chronique de Bernard Poirette dans C'est à lire sur RTL est à (ré)écouter ici :

Citation:


« Nous savions que notre métier était sur le point de disparaître. Nous étions les ultimes vestiges, les derniers survivants du clan. O.K, quittons la scène classe, faisons en sorte que les derniers jours comptent. »
Ainsi parle Gerry Conway, journaliste politique au Glasgow Tribune, qui n'en a plus pour longtemps. Mais un peu plus tout de même que Martin Moir, le "Mr faits divers" du journal, retrouvé noyé dans sa voiture immergée, les poignets liés au volant.

Les flics penchent pour le suicide, d'autant que le reporter a laissé un texto d'adieu, écrit en langue analphabète. Pas du tout, mais alors pas du tout son genre. Et donc, Conway lâche les meetings de la campagne du référendum pour plonger dans les bas- fonds de sa ville, Glasgow. Ce sont les plus beaux du Royaume-Uni : bien puants, bien toxiques. S'y croisent et s'y affrontent de redoutables prédateurs : affairistes, promoteurs, chefs de gangs et patrons de partis. Parmi toutes ces ordures, Gerry Conway parait presque naïf et innocent. Mais tout est dans le "presque", bien entendu.

Ah… quel plaisir de retrouver Liam Mc Ilvanney, cinq ans après Les Couleurs de la ville, première enquête magistrale de Gerry Conway. C'est dans les vieux pots qu'on fait la bonne soupe. En conséquence : Glasgow, plus temps de chien, plus whisky, plus Celtic, plus Rangers, plus mafia, plus corruption, plus journalisme.
Cela donne : Là où vont les morts, de Liam Mc Ilvanney.
À déguster cul sec, bien calé dans un fauteuil club, pendant que la pluie tape sur les vitres. C'est paru chez Métailié, collection Noir.


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MessagePosté le: Mer Mai 31, 2017 6:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant




Vient de paraître en poche chez Points :



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