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Berlin 49 - Joseph Kanon (Seuil)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Sam Avr 02, 2016 4:53 am    Sujet du message: Berlin 49 - Joseph Kanon (Seuil) Répondre en citant

Après notamment Le Passager d'Istanbul (en poche chez Points), Joseph Kanon est de retour avec l'un de ses meilleurs romans d'après les critiques, Berlin 49, paru au Seuil Policiers dans une traduction de Lazare Bitoun.






Le livre :

« La complexité et la lucidité de Le Carré et de Greene, et aussi d’Orwell. » The New York Times

Berlin-Est en 1949, territoire sous occupation soviétique.
Alex Meier, jeune écrivain juif qui avait quitté avant guerre la ville pour les Etats-Unis, est de retour, contraint par la menace de la chasse aux sorcières maccarthyste.
Encore bercé par l'idéal communiste de sa jeunesse, il arrive dans sa ville natale peu après un réfugié célèbre, Bertolt Brecht, et découvre la vie quotidienne (ruines, couvre-feu, rationnement, propagande, délation...) en même temps qu'il retrouve son amour de jeunesse, une aristocrate allemande devenue la maîtresse d'un dignitaire soviétique.
Les circonstances particulières de leurs vies respectives - lui a laissé en Amérique un fils, qu'il veut être sûr de revoir, elle a un jeune frère poursuivi par la police - contraignent Alex à devenir espion pour la CIA.
Mais pour quel camp opère-t-il, au bout du compte ?

La reconstitution du Berlin d'après guerre est époustouflante (en particulier la première de Mère Courage en présence de Brecht), et le dénouement digne de Casablanca. La réflexion sur les dangers de l’idéalisme aveugle et une intrigue diabolique font de Berlin 49 un thriller magistral, où le suspense se nourrit de retournements à couper le souffle.

Sélectionné pour le Grand Prix de Littérature Policière 2016.




>> Lire un extrait



>> Le site de l'auteur : http://josephkanon.com/

>> Sa page Facebook : https://www.facebook.com/Joseph-Kanon-author-167248225698/





L'auteur :

Né aux États-Unis en 1946, diplômé de Harvard et de Cambridge, Joseph Kanon a été éditeur avant de se lancer dans l’écriture.
Trois de ses romans ont été publiés chez Belfond.
Le plus célèbre, L'Ami allemand (2002), qui a connu un joli succès en librairie, a été adapté au cinéma en 2006 par Steven Soderbergh avec George Clooney et Cate Blanchett.
Après Le Passager d'Istanbul paru au Seuil en 2014, Berlin 49 est son nouveau roman.







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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Sam Avr 02, 2016 6:30 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Christine Ferniot dans Télérama :

Citation:

Joseph Kanon, Berlin 49 : « Osons le mot chef-d'oeuvre. »


Si Joseph Kanon est un américain pur jus, il se révèle un grand spécialiste de l’Allemagne de l’après guerre et particulièrement de Berlin dont il fait sa principale héroïne.
Après L’Ami allemand, (adapté au cinéma par Steven Soderbergh avec Georges Clooney et Cate Blanchett) l’auteur revient avec Berlin 49, roman d’espionnage remarquable au cœur de cette ville fantomatique et obsédante.

Héros malgré lui, Alex Meier est un garçon qui n’a pas beaucoup de chance.
D’origine juive, il a quitté l’Allemagne dans les années trente pour se mettre à l’abri aux Etats-Unis.
Mais cet écrivain et scénariste se retrouve victime de la chasse aux sorcières, en ces temps troublés du Maccarthysme où l’on voit des communistes partout.
De retour en Allemagne et laissant un fils derrière lui, Alex doit s’improviser espion, voire agent double pour le retrouver un jour.

Joseph Kanon recompose avec justesse une époque trouble : le mur de Berlin n’est pas encore construit mais les forces d’occupation se disputent la place.
Alex se débrouille comme il peut entre idéalisme, réalité quotidienne et fidélité à un grand amour de jeunesse.
Berlin 49 est à la fois un roman d’espionnage réussi et un thriller historique remarquable au milieu des ruines et des fantômes.
Osons le mot chef-d’œuvre.






>> Retrouvez la chronique de Berlin 49 de Joseph Kanon, et celle du nouveau roman de Percy Kemp, Le Grand Jeu, dans le Cercle Polar #175 à (ré)écouter ici en podcast.



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Fab
Serial killer : Le Poète


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Miserere

MessagePosté le: Dim Avr 10, 2016 3:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Après un intermède stambouliote avec Le passager d'Istambul Joseph Kanon retrouve le terrain de jeu qui l'a révélé avec l'adaptation au cinéma de L'ami allemand par Steven Soderbergh (avec George Clooney,Cate Blanchett et Tobey Maguire).
Retour au Berlin de l'immédiat après-guerre au propre comme au figuré puisque le cœur de l'histoire c'est le retour d'Alex Meier un jeune et brillant écrivain. Après avoir fuit les nazis juste avant la guerre pour les USA,il se voit contraint de faire le chemin inverse autant a priori par convictions idéologiques que pour échapper aux chasses aux sorcières du sénateur McCarthy.
En janvier 49 l'avenir du monde se joue à Berlin et semble proche de basculer dans un nouveau conflit.Les Russes sont les nouveaux maitres,le blocus de la ville bat son plein et le pont aérien pour le ravitaillement de la partie ouest de la ville tourne à plein régime quand les artistes et/ou intellectuels allemands communistes ou socialistes font le retour.
Dans son style racé Joseph Kanon joue avec les ambiguïtés de la période: récupération des nazis, exploitation des prisonniers de guerre allemands,agents doubles,manipulations,trahisons...... et histoire d'amour: Alex retrouve Irene,ils vont tenter de survivre et revivre au milieu du chaos.

Comme souvent avec Kanon il faut un temps de mise en route, qui pourrait rédhibitoire pour certains, pour que son style emprunt de classicisme trouve son rythme de croisière et une fois qu'il est atteint l'histoire prend toute sa force. Un très beau roman d'espionnage dans lequel tout le monde est prêt à payer le prix du billet de retour.
_________________
À chaque décision que nous prenons, nous créons un nouvel avenir. Et, ce faisant, nous détruisons tous ceux que nous aurions pu avoir à la place.
Lou Berney November Road
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Sam Nov 26, 2016 5:35 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique d'Alexandra Schwartzbrod pour Libération :

Citation:

Vous sortez du secteur américain

Un espion à Berlin en 1949, thriller de Joseph Kanon



Si la qualité du roman d’espionnage est proportionnelle au niveau de tension dans le monde, alors le monde va bien mal.
Après les formidables Je suis Pilgrim de Terry Hayes et Le Moineau rouge de Jason Matthews, Berlin 49 de Joseph Kanon est une pépite de plus dans la séquence très riche de ces deux dernières années.


Comme son titre l’indique, ce roman se caractérise par une unité de lieu et de temps : l’atmosphère sombre et délétère de l’après-guerre dans un Berlin dévasté par les bombardements et déchiré par les appétits des forces d’occupation.
Une ville où l’on ne peut plus se fier à quiconque, la peur et l’appât du gain ou d’une once de pouvoir étant susceptible de transformer le plus fiable des amis en ennemi.


Le héros, de prime abord, ne paie pas de mine.
Alex Meier est un écrivain juif communiste un peu naïf qui a grandi à Berlin avant de s’enfuir aux Etats-Unis avant la guerre, pensant y trouver protection.
Mais le maccarthysme le fait fuir à nouveau, le forçant à laisser un enfant en Amérique.
Là est le cœur du problème : s’il veut nourrir l’espoir de revoir jamais son fils, Alex devra faire preuve de bonne volonté et rapporter diverses conversations entendues chez ses nouveaux amis soviétiques, c’est le deal de départ.
Jusque-là tout va bien.
D’autant qu’il est accueilli en héros par le nouveau régime, trop content de voir revenir à lui cet enfant prodigue qui suit de peu le célèbre Bertolt Brecht.
Mais rien ne va fonctionner comme prévu, c’est le propre des romans d’espionnage.
Alex va retrouver à Berlin son grand amour de jeunesse, Irène, une aristocrate allemande devenue sans état d’âme la maîtresse d’un dignitaire soviétique.


Les premières pages sont complexes, il faut s’accrocher pour comprendre qui est qui, qui fait quoi, qui trahit qui et dans quelle zone, on s’y perd un peu.
Mais le personnage d’Alex est si fort, et l’ambiance si joyeusement crépusculaire, que l’on s’obstine malgré tout et l’on s’en félicite très vite, car le récit passe à la vitesse supérieure à partir du deuxième tiers du roman et nous emporte dans un maelström de coups bas et couteaux dans le dos.
C’est intense et rapide, les rebondissements s’enchaînent et on finit cramponné aux dernières pages en priant pour qu’aucun intrus ne vienne nous en décoller.
Ce roman vaut pour l’intrigue, les personnages, le lieu, mais aussi et surtout pour la leçon d’histoire car, autant il a été écrit et tourné à foison sur la Seconde Guerre mondiale, autant l’après-guerre et son partage des restes d’une Europe dévastée par des puissances en devenir est plus rarement mis en scène.


A l’écrivain américain Joseph Kanon on doit déjà L’Ami allemand, qui se déroulait dans l’immédiat après-guerre, formidablement mis en scène par Steven Soderbergh avec George Clooney et Cate Blanchett dans un décor en noir et blanc aux airs de Casablanca.
Il y a fort à parier que Berlin 49, avec sa force romanesque, se retrouvera tôt ou tard sur les écrans.






>> La chronique de Marc Villard sur son blog :

Citation:

Berlin 49 de Joseph Kanon / Le Seuil.


Alex Meier, écrivain juif allemand, fait l’ouverture des camps dans les années trente.
A une époque où l’on pouvait encore échapper à l’extermination.
Il passe aux US et devient au fil du temps un écrivain célébré.
Jusqu’au jour où la commission Mc Carthy lui demande de dénoncer ses copains scénaristes suspectés de communisme.
Il envoie bouler la dite commission un peu vivement.
Etant Allemand, il est expulsable et son fils lui sera retiré.
Mais la CIA lui propose de se racheter en allant à Berlin jeter un coup d’oeil aux nouveaux maîtres de la ville mise en coupe réglée par les soviétiques dans le secteur Est.
Car nous sommes en 49, avant l’édification du mur.
Le livre de Kanon commence au moment où Alex débarque dans les rues de sa jeunesse.
La ville où certains amis d’avant guerre sont encore là mais tout a changé.


Dans cette métropole soumise à l’hystérie SS, les nouveaux maîtres sont russes et ils ne compressent pas ceux suspectés de non-respect au Parti dans des chambres à gaz.
Par contre, ils n’hésitent pas à les faire disparaître au compte-goutte dans l’opacité des rapports confus et conflictuels entre les différents alliés d’hier.
Qui seront les futurs acteurs de la guerre froide de demain.
Alex Meier, qui n’était pas préparé à ça, devra tuer pour se sortir de cette nasse.


Kanon s’est magnifiquement rattrapé de ses errances du Passager d’Istambul, son précédent livre.
Nous sommes dans un roman d’espionnage, comme on dit, mais aussi dans une mise en scène de l’état du monde d’après-guerre.
Joseph Kanon montre bien que pour sauver sa piscine, son boulot, sa famille ou sa condition sociale, l’homme est prêt à "renseigner" et qu’en chacun de nous sommeille un traître.


Il s’agit donc d’un roman magistral, à mon sens plus important que le meilleur Kanon à ce jour, L’Ami Allemand.
Il fera date, comme La Taupe de Le Carré a pu marquer d’une pierre blanche le livre d’espionnage.






>> La chronique de Bernard poirette dans C'est à lire sur RTL, à écouter en podcast ici

Citation:

C'est à lire : Berlin 49 de Joseph Kanon

Un roman d'espionnage intelligent, tortueux, impitoyable, qui raconte la guerre froide en direct, très rarement aussi bien décrite.



Berlin 49, de Joseph Kanon, s'intéresse à Alex Meier.
Il est écrivain, allemand, juif et communiste.
Dans les années 30 à Berlin c'est ce qui s'appelle avoir tout faux.
Direction l'exil, la Californie.
Il refait sa vie, a un fils, divorce.
Hitler est vaincu.
Arrive MacCarthy et la chasse aux sorcières.
Le FBI lui met le marché en mains : "si vous infiltrez les Rouges à Berlin et nous rapportez de bonnes infos, tout vous sera pardonné et l'Amérique vous accueillera à nouveau".


Alex Meier rentre chez lui, en janvier 1949.
La ville est en ruines, le blocus des Russes est total et le pont aérien de ravitaillement tourne 24 heures sur 24.
Meier est accueilli en héros.
C'est un écrivain de talent, il revient au pays, à l'Est, chez les communistes, allemands et russes.
Pour lui, pas de rationnement, un appartement en bon état, avec le téléphone.
Pour lui, les réceptions, les interviews et les honneurs, dans l'attente de son prochain roman.
Une seule contrepartie, camarade : un texte d'hommage à Staline, le Petit Père des Peuples qui a écrasé les Nazis.



Aux sommets du roman d'espionnage


Coincé entre ses maîtres de Washington, de Berlin et de Moscou, Alex Meier se révèle un excellent agent de renseignement.
Et Joseph Kanon un sacré romancier !
Son livre Berlin 49 est une splendeur, point barre.
Les cent premières pages peuvent vous paraître ardues.
Ne renoncez pas.
A un moment, la magie opère.
Et l'on parvient très vite aux sommets du roman d'espionnage, intelligent, tortueux, impitoyable.
La guerre froide en direct, très rarement aussi bien décrite.
Quant à la toile de fond, le Berlin de 1949, elle est fascinante, juste fascinante.



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