Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[Freyja]

Je travaille actuellement à la rédaction d'un nouveau roman sur lequel je réfléchis pas mal ces derniers temps.

Il s'agit d'un thriller basé, entre autres, sur la lutte à distance entre un profileur déconnecté de la réalité car s'occupant plus de la promotion de ses ouvrages sur les serial killers que du travail de terrain et un meurtrier en série particulièrement atypique. L'intrigue se déroulerait aux Etats-Unis et offrirait beaucoup de fausses pistes au lecteur avant un final surprenant où l'on découvre enfin l'identité véritable de l'assassin.

Mes questions sont :

- Selon vous, est-il plus intéressant, selon votre point de vue de lecteur et/ou d'auteur, que j'écrive à la première personne du singulier (en faisant parler le profileur ou l'assassin sous la forme d'une rétrospective, bien sûr) ?

- Dois-je plutôt faire parler le profileur, le tueur ou les deux tour à tour ?


Merci d'avance.


PS
Bien entendu, motivez votre avis avec une argumentation susceptible d'éclairere mes choix futurs.
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Vous aussi, lisez mon nouveau thriller !

http://www.thebookedition.com/le-message-de-nostradamus-marc-legrand-p-1058…

D'avance, merci, et bonne lecture...

[dante]

Franchement, ce n'est pas le genre de question que je me pose quand j'écris ou lis.
Lors de l'écriture de mon premier bouquin, j'avais tout écrit à la troisième personne. Aprés plusieurs relectures, il m'ait apparu évidement que la premiere du singulier collait mieux.
J'ai donc recommencé.

Ce changement de point de vue m'a même amené a faire des evoluer l'histoire.

Bon, aprés, pour le reste le je/il ou faire parler les differents personnages d'un chapitre à l'autre, j'en sais rien.

D'une façon générale, je dirais que c'est TOI le chef et que tu écris ton bouquin sans tenir compte des avis des autres.
C'est TOI le patron.

[Freyja]

C'est vrai, ce que tu dis.
C'était juste pour avoir le point de vue de lecteurs ou d'auteurs, histoire de les confronter avec le mien.

J'avoue avoir quelque admiration pour le style de Coben dans Ne le dis à personne où le "je" reviens souvent.
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D'avance, merci, et bonne lecture...

[dante]

Je pense que le choix du "JE" ou du "IL" est important.

Avec l'utilisation du "JE"le narrateur a une perception qui ne va pas au-delà de lui-même. C'est quelque chose avec laquelle il faut savoir composer et il arrive que ce ne soit pas évident.
La vision est limité et subjective.

Avec le "IL", le narrateur position de témoin extérieur à l'action et aux personnages.

Aprés, à toi de vori comment tu vois ton récit, ton intrigue et comment tu place le lecteur.
Le lecteur dois-il savoir plus que le narrateur ? autant ? moins ?

Aprés, tu auras la question du temps du récit.

bref... il y a de quoi s'amuser.

[Freyja]

C'est clair, en effet.
Dans mon deuxième roman, c'est le personnage principal qui narre l'histoire mais parfois, l'auteur omniscient (ou presque) revient à la charge avec du "il".
Pour ce qui me concerne, j'aime bien le "je" car cela rend l'écriture plus vivante et permet à l'auteur de se mettre véritablement dans la peau (et la tête) du personnage.
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D'avance, merci, et bonne lecture...