Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres Index du Forum Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres
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Récapitulatif des critiques "officielles"

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres Index du Forum -> Le Serment des limbes
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Memess
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Jeu Mai 24, 2007 7:01 pm    Sujet du message: Récapitulatif des critiques "officielles" Répondre en citant

En lisant le topic consacré aux avis sur le Serment des Limbes j'ai trouvé dommage que les critiques "officielles" paru dans les journaux etc.. soit mélangé avec les notres.

D'où ce topic qui a pour but de recenser les critiques et non pas de les commenter !



Michel Vagner (est-républicain) a écrit:

L'auteur, qui ne cesse d'épurer son art, de livre en livre, atteint, avec ce sixième opus depuis « Le Vol des Cigognes » en 1994,une sorte de perfection. Sur le fond comme sur la forme.
La forme : 650 pages, 122 chapitres denses, sans graisse, sculptés comme autant de roues crantées qui font tourner une redoutable machine à suspense. Le fond : une immersion aux origines du Mal, qui ne recourt à aucune facilité du fantastique, grâce à une figure singulière de héros, un inspecteur chrétien, croyant, pratiquant et... cartésien.



Géraldine Denost (Figaro Magazine) a écrit:

Grangé amène et malmène son lecteur jusqu'aux portes d'un surnaturel insoutenable. Il l'enferme dans une intrigue à tiroirs dantesque, qui se déploie sans peine sur plus de 600 pages. La signature d'un maître.



Marie-Laure Delorme a écrit:

Le Serment des Limbes, un roman policier à la fois vertigineux, religieux, vénéneux, ambitieux. [...] L'auteur réussit à tenir sa trame policière jusqu'au bout sans verser dans le grand guignol comme dans certains de ses romans précédents.


Eric Libiot (rédacteur en chef de l'Express) a écrit:

Oscillant entre thriller et fantastique, Jean-Christophe Grangé, remarqué pour ses Rivières pourpres, déçoit

La rencontre avec le mal est un classique de la littérature de genre. En général, le mot prend un «m» minuscule quand il s'agit d'un polar, mais il s'écrit avec une majuscule dès lors que l'auteur aborde le fantastique, là où le méchant est beaucoup plus Malin. Depuis ses débuts, Jean-Christophe Grangé navigue entre ces deux eaux, optant pour une dramaturgie criminelle avec flics et voyous dans un monde qui s'échappe du réel.
Spoiler:
Le Serment des limbes creuse encore cette veine: Mathieu, policier catholique, enquête sur d'abominables meurtres liés à l'EMI (expérience de mort imminente), pendant laquelle les victimes verraient non pas la lumière divine, mais le Diable en personne. Résultat: ceux et celles qui en reviennent répandent le Mal. En majuscule.

651 pages. De scènes qui n'en finissent pas. Des péripéties qui s'accumulent pour aboutir à une résolution prévisible depuis longtemps. A l'origine brillant raconteur d'histoires - voir Les Rivières pourpres - Grangé a été rangé sous le label «à l'américaine», en ce qu'il donnait la primeur au romanesque. Mais, comme Mary Higgins Clark, dont on avait loué les qualités à propos de La Nuit du renard et de La Clinique du docteur H., il s'est perdu dans ses fictions. A force de créer une autre réalité pour n'effrayer le lecteur que le temps d'un livre, Grangé ne se raccroche plus à rien. Et laisse filer son imagination et son écriture. Exemple signifiant, page 103, le héros assiste à un strip-tease; un état physique décrit ainsi par Grangé: «L'émoi serrait mon bas-ventre.» On est pourtant censé ne pas être au Club des Cinq, mais dans une histoire de crimes, de morts, de saloperies. Mais non. Jean-Christophe Grangé s'obstine à ne pas voir la vérité en face. A la lettre B. Comme bander.



François Vey (Le Parisien) a écrit:

Grangé réussit à nous flanquer une peur bleue, en nous tenant en haleine jusqu'au bout. C'est formidablement réussi !


Télé2semaines du 17 au 30 mars a écrit:

Thriller. L'auteur des Rivières Pourpres s'offre une cible de choix : le Diable en personne.
On voyait mal, dans cette époque rieche en thrillers ésothériques, comment pousser le turbo plus loin. Jean-Christophe Grangé a relevé le défi. son héros, Mathieu Durey, enquête sur la noyade d'un collègue passé du mystique au satanisme. De meurtres à coups de rasoir en renversements surprises, d'exorcismes en hypnoses, Grangé laisse son flic "travailler là où le Seigneur laisse le champ libre au Mal" et le lecteur se laisse posséder.
C.V.


Chris Corthouts (écrivain) a écrit:

Le serment des limbes
GRANGE
La saison des « best-sellers de l’été » démarre tôt cette année, avec le retour attendu par des milliers de lecteurs, de Jean-Christophe Grangé. Celui qui, à lui tout seul ou presque, a lancé le thriller à la française avec « Les rivières pourpres » revient donc sur le devant de la scène avec le second volet de sa trilogie consacrée au Mal. Pour ceux qui sont pressés, autant vous annoncer la couleur : ce « Serment » est un excellent cru, plus proche sans doute des « Rivières » que du « Concile de Pierre » ou du plus récent « Ligne Noire ». Avec une précision et une maîtrise de tous les instants, Grangé plonge tête la première dans une enquête aux relents de souffre et transpose, au travers des codes du polar moderne, l’éternel combat entre le Bien et le Mal, personnifiés ici par un flic dur à cuire ultra catholique et un tueur littéralement satanique. Sans ambage, Grangé tire toutes les ficelles du thriller au cœur de décors plus métaphoriques les uns que les autres et construit son intrigue comme un immense jeu de dominos.
Au sommet de sa forme, le maître du suspense n’est pas pour autant exempt de reproche. La surprise, d’abord, est aux abonnés absents puisque la classicisme du sujet ne laissera pas planer longtemps le doute dans l’esprit du lecteur « éveillé ». L’épaisseur du roman ensuite, qui semble parfois artificiellement augmentée par des descriptions toujours bien écrites mais redondantes. Relevons enfin ça et là quelques « recyclages » venus des autres romans de Grangé, que l’on qualifiera de tics d’écriture dans un bon jour … et de paresse si l’on a l’esprit acerbe.
Mais je ne voudrais pas terminer sur une note négative, puisque cette excellent Grangé 2007 m’a passionné pendant mes cinq soirées de lecture et que j’en suis ressorti avec la certitude que la couronne du « roi du thriller à la française » était solidement vissée sur la tête du bonhomme.
Allez, hop, une lecture sous le parasol… Si vous parvenez à résister jusque là !


article Var Matin du 18/03/07 a écrit:


merci bria au passage


article de Gala a écrit:




Guillaume Monier (Evene) a écrit:

La publication d'un roman de Jean-Christophe Grangé reste toujours un événement, 'Le Serment des Limbes' n'échappe donc pas au phénomène. La question est de savoir si l'on achètera ce livre pour sa qualité intrinsèque ou pour la seule notoriété de l'auteur - sorte de "valeur sûre" - qui, à l'instar des Werber, Schmitt, Gavalda et autres Lévy, arrivent parfois à vendre des livres sur leurs seuls noms, l'intérêt même de l'oeuvre étant vaguement délaissé.
Les amateurs des 'Rivières pourpres', de 'L'Empire des loups' ou de 'La Ligne noire' ne seront pas dépaysés par le dernier opus de Grangé ; les mécanismes qui ont fait sa célébrité restent identiques, le style d'écriture n'a pas varié, le héros solitaire continue de trébucher dans sa quête initiatique : la compréhension du Mal. Comptant un plus grand nombre de pages que les précédents romans, 'Le Serment' n'arrive pas toujours à convaincre : la sensation d'être un peu "promené" se fait parfois sentir, il y a presque trop de Grangé dans ce Grangé. Le matériau fictionnel est très important, ce qui a tendance à ralentir le rythme de l'intrigue, un peu d'épure aurait pu apporter une légèreté qui manque de temps à autre.
Attention ! Il ne faut pas dire non plus que ce dernier roman n'est pas de bonne facture - bien au contraire - mais il n'y a pas plus exigeant qu'un aficionado envers le torero. C'est la même chose ici : on entre dans l'arène, le spectacle promet d'être passionnant, les banderilles sont bien placées, la puntilla (mise à mort) réussie... mais il manque le petit quelque chose qui aurait donné un spectacle d'excellence. 'Le Serment' était plein de promesses, il sait en tenir certaines, il déçoit pour d'autres ; cela reste toutefois un roman de qualité, qui trouvera sans peine son lectorat.



Matthieu Csernel (www.canoe.com) a écrit:
Jean-Christophe Grangé est un bon scénariste. Il a su nous fournir au cours de sa carrière de nombreux thrillers haletants, dont plusieurs ont d’ailleurs été adaptés au cinéma, avec plus ou moins de succès.

Cette fois, le suspense est religieux puisque l’ombre qui plane sur les protagonistes est celle du diable.

Grangé nous entraîne à la suite de Mathieu Durey, flic et fervent catholique, sur les traces de Satan. En effet, voulant savoir ce qui a poussé son meilleur ami au suicide, il cherche à découvrir quelle était l’enquête qui l’a fait basculer.
Spoiler:
On se retrouve ainsi entraîné à sa suite tour à tour dans le milieu de la prostitution africaine, puis dans celui des crimes satanistes.

À la suite d’une expérience de mort imminente, certaines personnes auraient signé un pacte avec le démon; elles auraient prêté le «serment des limbes» qui les oblige à vouer leur vie au Mal.


Grangé sait comment révéler les dessous d’une affaire à un rythme qui captive le lecteur, distillant les nouveaux éléments avec soin et semant le récit de coups de théâtre qui relancent le suspense et tiennent en haleine.

Malheureusement, là où il pèche, c’est dans la fin de ses romans. On a toujours l’impression que son idée de départ l’entraîne trop loin et qu’il ne sait plus très bien comment trouver une fin crédible alors qu’il ne lui reste que quelques pages. Et dans Le serment des limbes, comme dans plusieurs autres de ses livres, on voit soudain venir le dénouement cousu de fil blanc, trop rapide et sans crédibilité ni saveur après le tourbillon d’aventure dans lequel il nous a entraînés.

Moins fort que son précédent roman La ligne noire, mais avec une fin tout aussi mauvaise, Le serment des limbes souffre d’incohérences et d’une finale vraiment bâclée. C’est dommage, car pendant tout le reste du roman, on passe un très bon moment à dévorer les chapitres les uns après les autres sans pouvoir poser le livre. Cela nous fait d’autant plus souhaiter que Jean-Christophe Grangé arrive un jour à un dénouement à la mesure de ses histoires.


Roger Gaillard (www.letemps.ch) a écrit:


Dans la panoplie des «mauvais genres», fantastique et policier ont en commun de s'intéresser au mal. Mais alors que les hordes de voleurs, violeurs et meurtriers qui font frémir les lecteurs de polars n'expriment qu'une méchanceté ordinaire, conséquence de troubles psychiques et de dysfonctionnements sociaux décrits comme inhérents à la condition humaine, les monstres des récits fantastiques renvoient à un Mal surnaturel, absolu, d'essence métaphysique.

(...) Abonné aux best-sellers depuis Les Rivières pourpres, Jean-Christophe Grangé est coutumier du fait. Son dernier pavé, Le Serment des limbes, met en scène deux flics de choc aux prénoms d'évangélistes, Mathieu et Luc. Catholiques convaincus, voire forcenés, les deux amis ont étudié la théologie avant de se risquer à l'action humanitaire, l'un en Bosnie, l'autre au Rwanda. Traumatisés par d'horribles massacres, ils sont ensuite devenus policiers pour se salir les mains. «Traquer le Diable. Le combattre. Le comprendre. Au risque d'oublier Dieu.»

Mais voilà que Luc, qui a tenté de se suicider, est plongé dans un profond coma. Mathieu tente de comprendre cet acte impensable pour un catholique. Entre deux prières à Notre Dame et deux bols de riz arrosés de thé vert,
Spoiler:
le flic ascétique enquête sur une série de meurtres épouvantables, dont les auteurs ont tous connu une «NDE négative». Traduisons: une expérience de mort imminente au cours de laquelle ils n'ont pas traversé le célèbre tunnel de lumière blanche, mais rencontré le Diable dans un puits de ténèbres. Marqués par le Démon, ils tuent avec une cruauté d'experts en sciences forensiques, de sorte que les cadavres de leurs victimes sont dans des états de décomposition inexplicables, la tête encore chaude alors que le bas du corps grouille déjà d'insectes.

Ces détails putrides sont hélas les péripéties les plus intéressantes d'une intrigue mécanique, accumulant les rebondissements attendus - dont l'inévitable visite aux éminences grises du Vatican - pour aboutir à une conclusion prévisible dès le premier chapitre: duel grotesque entre des flics promus catcheurs métaphysiques, séquence «au fond du gouffre» que l'on dirait inspirée déjà du navet qu'un clone de Luc Besson tirera peut-être de ce pâteux brouet
. La déception est grande, à la mesure de ce qu'on pouvait attendre d'un écrivain qui fut un excellent conteur et qui paraît se perdre, à l'instar d'une Patricia Cornwell ou d'une Mary Higgins Clark, dans ses fictions alambiquées, déconnectées du réel. Mais le risque d'un tel ratage est en quelque sorte inhérent au genre particulier du polar métaphysique: à force de promettre sur plus de 650 pages une effroyable Révélation finale, à force de grands écarts entre explications scientifiques et gloses théologiques, on crée chez le lecteur l'attente amusée soit d'un miracle narratif, soit de la chute penaude d'un funambule piégé par le fil qu'il a lui-même tendu.

(...)

Alors que le pudique Grangé commet des phrases comme «L'émoi serrait mon bas-ventre», la frondeuse Hayder ose des scènes de sexe qui font penser au remake de Freaks qu'aurait pu réaliser David Lynch.

(...)

Contrairement aux tueurs sadiques de Grangé, l'Architecte n'est pas un suppôt du Diable, mais un chrétien sincère qui fait ses prières et croit en sa croisade


Bernard Lehu(RTL) a écrit:


Depuis "Les Rivières pourpres" -prix RTL-LIRE en 1998-, Jean-Christophe Grangé, , enchaîne succès après succès, même des « mégas succès ». Voici le sixième thriller, Le serment des Limbes publié chez Albin Michel et disons-le tout de suite, le meilleur sinon le plus diabolique, le plus malin et il faut prendre ces deux mots au sens propre car il se pourrait bien que le tueur cette fois soit Satan, Belzébuth, Lucifer, le Diable en personne !


Cali Rise a écrit:

Le serment des limbes de Jean-Christophe Grangé est paru chez Albin Michel début mars. Sixième roman de cet auteur prolifique, Le serment des limbes apporte cette fois une nouveauté : son nombre de pages. Car pour le reste, du Grangé reste du Grangé. Attention, ce n’est pas pour autant que ce roman est creux et vide. Non. Jean-Christophe sait nous balader ici ou là mais justement, cette fois, peut-être aurait-il dû éviter de nous entraîner un peu trop loin.

La sortie d’un nouveau Grangé est toujours un événement attendu par certains comme la venue du Messie. Or donc, quoi de nouveau dans ce Serment ? Pas vraiment grand chose : le flic solitaire est présent, les horribles et étranges meurtres aussi bien sûr, avec les cadavres zone un meurtrier en série et, évidemment, le Mal est omniprésent. Et c’est là que Jean-Christophe surprend : cette fois, le héros est un ancien séminariste devenu flic, catholique pratiquant, qui se bat contre le diable en personne.

« Quand on traque le diable en personne, jusqu’où faut-il aller ? » dit l’annonce aguicheuse en quatrième de couverture. Jusqu’où fallait-il aller en imaginant l’histoire de ce thriller à la française ? Le héros hésitant qui se prend les pieds dans le tapis au fil de son enquête passe pour le naïf de service la plupart du temps, l’intrigue est tellement épaisse qu’on a tendance parfois à se perdre dans ses dédales. MAIS, et c’est tout l’art de Grangé le Magnifique,
Spoiler:
on parcourt avec lui les couloirs des hôpitaux, ceux du Vatican, les ruelles des bas-fonds de certains quartiers chauds, les boyaux étroits menant à des grottes cachées. On suit l’enquête de ce flic perdu parmi les suppôts du diable, ces personnes revenues d’entre les morts grâce au bon vouloir de Satan. On prie pour qu’il ne se fasse pas tuer par les Asservis ou les Sans-Lumière
. On pardonne à l’auteur les défauts de ce thriller à la Dan Brown.

Alors oui, "Le serment des limbes" est quelque peu tiré par les cheveux, "Le serment des limbes" a 652 pages. Cependant, "Le serment des limbes" est un bon roman qui trouvera sans peine son lectorat. Il décevra peut-être les pro-grangéens mais n’est-ce pas normal de la part des fans des premières heures ? Jean-Christophe Grangé a toujours l’air aussi obsédé par le Mal sous toutes ses formes. Et moi, j’ai toujours l’air aussi obsédée par son écriture quand j’ai un de ses romans entre les mains. Et alors ? Alors, le seul de ses livres que je n’ai pas lu est "L’empire des loups". Si quelqu’un a le cœur à réparer cette injustice…


L'avis de la FNAC a écrit:

L'avis de la Fnac

Amateurs de polars, sans doute connaissez-vous déjà Jean Christophe Grangé, auteur, entre autre, des Rivières Pourpres. Son nouvel opus nous emmène à nouveau aux quatre coins de l'Europe, aux cotés de Mathieu durey, flic à la brigade criminelle de Paris, qui enquète sur une série de meurtres dont les auteurs
Spoiler:
orchestrent la décomposition des corps des victimes
et s'appuient sur la symbolique satanique. A lire sans plus tarder!!! Séverine - La Valentine



Citation:
Le serment des limbes" de Jean-Christophe Grangé (Albin Michel) caracole toujours en tête des ventes. Un thriller tord-boyaux comme sait les faire cet abonné aux best-sellers. Question de mode, c'est Satan qui mène la danse dans cette épopée diabolique aux frontières de la vie et de la mort; âmes sensibles s'abstenir.


Je vous invite tous à compléter ce topic si vous trouver de nouvelles critiques !Si vous voulez critiquer certaines critiques faites-le dans le topic "avis sur le serment des limbes"
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Dernière édition par Memess le Sam Nov 17, 2007 4:37 pm; édité 3 fois
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Ven Mai 25, 2007 5:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Christine Ferniot a écrit:

Ce sixième roman de Jean-Christophe Grangé dépasse les six cents pages, mais sa construction au cordeau et son écriture fluide évitent les maniérismes et les excès de poids.
Spoiler:
De la communauté africaine de Paris aux ors du Vatican
, le romancier tient en haleine. L'ancien reporter sait dénicher des sujets inédits, les approfondir, les romancer.
Spoiler:
Entre expérience de mort imminente et crimes sataniques,
il nous brosse le portrait d'un monde obscur et glaçant. Son héros est, comme dans tous ses livres depuis Les rivières pourpres, un homme solitaire, disloqué par la vie mais obstiné dans sa quête de la vérité. Dans les couloirs de sa brigade, ses collègues le surnomment «l'aumônier». Ni sexe ni alcool ni gourmandise, il ne vit que de thé vert et de riz blanc. Lorsqu'il quitte le 36 quai des Orfèvres, l'homme fait volontiers un détour par Notre-Dame. Il faut du culot pour imaginer un personnage de flic en prière, mais Grangé peut tout se permettre tant son enthousiasme, son savoir-faire, sa puissance romanesque, son imagination de grand schizophrène balayent nos doutes et le placent au niveau d'un Thomas Harris au bon temps du Silence des agneaux. Le synopsis du troisième volet de sa trilogie est déjà écrit: il s'agira d'une remontée vers le mal primitif, la bête originelle. «Un livre plus court», dit-il. De toute façon, on l'attend déjà.


Gérard Meudal - Le Monde du 16 mars 2007 a écrit:

C'est précisément le défi que relève Jean-Christophe Grangé dans chacun de ses livres : imaginer une intrigue qui évolue sur un fil tendu entre le rationnel et le fantastique, pousser lacilités du deus ex machina. Les héros du Serment des limbes sont donc à la fois des policiers travaillant sur des enquêtes criminelles et des sortes de théologiens engagés dans un bras de fer avec les puissances du Mal... Si Jean-Christophe Grangé se coa logique dans ses derniers retranchements sans pour autant recourir aux fntentait, pour effrayer le lecteur, d'agiter des oripeaux de train fantôme, il prêterait à sourire, mais il s'impose les strictes limites de la rationalité ; après tout, les sectes sataniques existent bien, et on peut imaginer que l'Eglise catholique ait mis les technologies de pointe au service de ses exorcistes... Même sans évoquer "les pages magnifiques de Huysmans à propos de Gilles de Rais, compagnon de Jeanne d'Arc, mystique passionné, devenu tueur en série", Jean-Christophe Grangé n'aurait aucun mal à nous convaincre que le fanatisme religieux peut provoquer bien des folies.



J'ai mis des balises Spoiler pour éviter que des personnes qui n'ont pas lu le livre sache des éléments importants !
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Sam Mai 26, 2007 8:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

"Malheureusement, là où il pèche, c’est dans la fin de ses romans. On a toujours l’impression que son idée de départ l’entraîne trop loin et qu’il ne sait plus très bien comment trouver une fin crédible alors qu’il ne lui reste que quelques pages. Et dans Le serment des limbes, comme dans plusieurs autres de ses livres, on voit soudain venir le dénouement cousu de fil blanc, trop rapide et sans crédibilité ni saveur après le tourbillon d’aventure dans lequel il nous a entraînés.

Moins fort que son précédent roman La ligne noire, mais avec une fin tout aussi mauvaise, Le serment des limbes souffre d’incohérences et d’une finale vraiment bâclée. C’est dommage, car pendant tout le reste du roman, on passe un très bon moment à dévorer les chapitres les uns après les autres sans pouvoir poser le livre. Cela nous fait d’autant plus souhaiter que Jean-Christophe Grangé arrive un jour à un dénouement à la mesure de ses histoires."
(Matthieu Csernel, critique presse).

Voilà.
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MessagePosté le: Dim Mai 27, 2007 10:47 am    Sujet du message: Répondre en citant

Celle que tu as mise Dridri était déjà là !
cf la 11eme citation, ce que tu as ajouté n'est que les 2 derniers paragraphes de la critique de Matthieu Csernel.
Donc si un modo passe par là...
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Dim Mai 27, 2007 11:56 am    Sujet du message: Répondre en citant

La ressemblance avec sa critique est totalement fortuite.
Je suis rassuré de savoir que je ne suis pas le seul à penser ça.
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MessagePosté le: Mer Juin 06, 2007 12:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une nouvelle critique
Moriarty sur parlonslivre.com a écrit:

Il est des romans qui débutent mal : ce Serment des Limbes, signé Grangé, en fait incontestablement partie. Après quelques pages, on vérifie la couverture pour vérifier qu’on ne lit pas un pseudo-Dan Brown, on fronce les sourcils, bref on se demande ce qu’on est parti faire dans cette galère ésotérico-comique de plus de 600 pages : en effet, les clichés abondent, tout semble mal ficelé, même les prénoms des héros sont mal choisis, c’est pour dire. Le cauchemar de la Ligne Noire, dernier opus manqué de Grangé, reprendrait-il ?

Mais, petit à petit, page après page, l’auteur nous plonge dans un univers déroutant.
Spoiler:
Des Vosges à Paris, en passant par Milan et la Pologne
, l’intrigue est mené tambour battant. Sans temps mort, au gré d’une enquête toujours aux frontières du fantastique, comme dans le Concile de Pierre, les rebondissements ne cessent pas, nous entraînant au coeur des délires morbides…du diable en personne !

Flics cathos à la dérive, policiers largués, gendarmes dérangés, curetons pêteux ou le silencieux à la main, putes africaines et trafiquants de drogues berbères s’emmêlent joyeusement dans de mystérieuses affaires de meurtres rituels, éxécutés avec la même cruauté aux quatre coins de l’Europe.

Cent pages un peu longues, 500 pages qui passent à 200 à l’heure, une fin qui décoiffe, voilà résumé ce polar religieux qui remet Grangé, dont on se demande où sa quête du mal s’arrêtera, sur les rails de son (nombreux) public.




Une critique qui vient d'un blog, mais bien écrite :
Julie Goudot a écrit:

Belzebuth,Lucifer, ou encore Sheitan pour certains, crime, viol, ou vice pour d autres, le mal porte tous les noms, presente tous les visages, agit sous toutes les formes. Il est celui que la societe combat et condamne depuis toujours, à grands renforts d'incantations, de rituels, ou de lois et d'actions policieres. Depuis toujours,le bien lutte contre le mal et, meme si souvent il parvient à le freiner, rien ne peut vraiment l'arreter. La vie est le theatre incessant de cette guerre sans merci, la mort son dernier acte.
Dans son nouveau roman, Le Serment des Limbes, Jean-Christophe GRANGE nous convie à une teriffiante descente aux enfers, la où realite et raison se perdent dans les abysses de l'inconcevable et laissent place à la demence des etres possedes par le Malin.
GRANGE, retords et noir, fidele à lui meme, à travers une intrigue merveilleusememt orchestree et terriblememt efficace, nous fait approcher le Diable au plus pres. 650 pages durant, Lucifer s'empare de l'imagination du lecteur, semant la terreur dans son esprit, laissant planer, jusqu'à la derniere page, un terrible doute aux airs de tenebres et de folie meurtriere. 650 pages dans lesquelles GRANGE laisse rationnel et surnaturel se livrer un combat acharne pour faire du Serment des Limbes, deuxieme volet apres La Ligne Noire d'une trilogie consacree aux origines du mal, sans doute un de ses meilleurs romans.

Une spectaculaire plongee au coeur du royaume de Satan.

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MessagePosté le: Dim Juin 24, 2007 10:50 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une autre critique :
frederic grolleau sur webzinemaker.com le 28mai 2007 a écrit:

Un polar eschatologique de première bourre !
Fidèle à son terrain de prédilection qui mêle irréalité fantastique et supplices maléfiques, Grangé s’aventure cette fois-ci par le biais de son héros flic à la brigade criminelle de Paris, Mathieu Durey, sur les troubles rives
Spoiler:
des expériences de mort imminente. Ceux qui, plongés dans un coma profond, côtoiraient ainsi et la Mort et le Diable en personne reviendraient en effet métamorphosés de leur périple initiatique. Prêts à accomplir les crimes les plus atroces qui soient sur leur propre entourage...



Pour ce qui est des sévices raffinés, l’on peut faire confiance à l’imagination d’un Grangé au meilleur de sa forme ; pour ce qui est du "Serment des limbes" que signeraient lesdites victimes avec le Malin en personne l’épais thriller tient ses promesses également ! Grangé nous régale une fois de plus avec sa capacité à décrire sous un jour des plus inquiétant ce qu’on croyait jusqu’alors de paisibles provinces françaises (ici le Jura). Le roi du thriller à la française récidive donc et c’est chavirant !


Ces infernales péripéties commencent avec le suicide de l’ami flic de Mathieu, Luc Soubeyras, qui va mener son alter ego, fervent chrétien lui aussi, sur la piste d’une série de meurtres aux quatre coins de l’Europe où, à chaque fois, le criminel joue
Spoiler:
avec la décomposition des corps des victimes et s’appuie sur la symbolique satanique
. Durey, entre goupillon et Glock 21 calibre 45,
Spoiler:
découvre que ces assassins ont tous comme point commun d’avoir auparavant frôlé la mort et vécu une "Near Death Experience". Ces tueurs sont-ils alors oui on non ces "miraculés du Diable" qu’ils paraissent ?
Le Mal est-il cantonné au métaphysique, au surnaturel (facile explication) ou peut-il investir - pour la dévaster - la réalité, tant physique que psychique, de nos contemporains (inquiétante possibilité ici explorée avec maestria) ? Telle est la question que pose, entre autres, cette quête percutante.


À l’instar du Vol des Cigognes ou des Rivières pourpres, la documentation est maîtrisée (pas moins que la géographie) et le rythme est mené tambour battant. Mais ce roman rajoute une méditation plus aboutie sur la ténuité des sentiments humains. Sur la difficulté qu’il y a, somme toute, à connaître ce qui sommeille dans le cœur de celui qui vous fait face. Ce moment où l’autre soi devient, pour le meilleur et pour le pire, ...l’autre que soi.
Bref, un polar eschatologique de première bourre, à consommer sans attendre.



Pour écouter la courte critique de Angélique de la librairie Develay c'est
ICI

Une interview de JC Grangé à écouter
ICI

Corinne sur l'armitière.com a écrit:

Luc Soubeyras, flic et fervent catholique, s'est suicidé. Rescapé d'une mort clinique, il est à présent dans le coma. Mathieu Durey, son ami d'enfance et policier dans la même brigade, ne croit pas à ce suicide. Lui-même chrétien pratiquant, il veut mener l'enquête et remonte le fil d'une terrifiante histoire ,
Spoiler:
celle de Sylvie Simonis, assassinée un an plus tôt de façon épouvantable, et de sa fille elle aussi assassinée douze ans plus tôt, jetée dans un puits, et que tout le monde pensait possédée par le Diable...
Grangé nous invite dans les mystères des NDE (near death experiment), les expériences de mort imminente, avec des patients qui ne voient pas de tunnels avec une lumière blanche au bout, mais au contraire, une gorge sombre, des visages déformés par la douleur et une rencontre avec le Diable en personne...
Entre le Jura, Paris, Lourdes, Rome et Cracovie, entre deux camel et plusieurs voyages éclairs en audi (l'auteur insiste bien sur ces deux marques...), le personnage de Mathieu fonce tête baissée, avec parfois une légère naïveté, échappant à la mort à plusieurs reprises.
L'histoire tient excellemment la route et, ô bonheur, ne s'essouffle jamais, ni ne tombe dans la science fiction (voir le concile de pierre).
Un gros pavé à lire sous la couette, mais à éviter après un coma!

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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Jeu Juin 28, 2007 7:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'avais oublié cette critique qui fait des remous ICI

Isabelle Monnart,La Dernière Heure 2007, 02/03/2007 a écrit:

Le diable s'habille en soutane

Jean-Christophe Grangé sur les traces de Dan Brown

BRUXELLES Déjà à l'époque de la sortie de La ligne noire , Jean-Christophe Grangé avait annoncé la couleur : avec ses deux romans suivants, il allait s'attaquer à une trilogie qui allait "remonter vers le mal ". Le serment des limbes , depuis hier en librairies, est donc le deuxième volet de cette exploration morbide dans laquelle les fans de l'auteur français retrouveront ce qui a fait son succès : du thriller, un peu de fantastique, un flic qui n'a peur de rien et une enquête qui n'en finit pas de rebondir.

Las ! En demandant, sur la quatrième de couverture, "quand on traque le diable en personne, jusqu'où faut-il aller ? ", l'auteur déflore d'emblée son histoire qu'il parvient néanmoins à traîner sur 650 pages !

Il n'y a pourtant pas que du mauvais dans ce sixième roman, loin de là. À l'instar d'un Dan Brown - pour la brièveté des chapitres -, Jean-Christophe Grangé sait comment faire pour harponner son lecteur et ne plus le lâcher. Dès les premières pages, on s'attache à ce flic, Mathieu Durey, qui ne vit que pour son métier. Et aussi pour Dieu. Très religieux - et l'idée d'un inspecteur qui se grille clope sur clope, qui boit, qui joue du pistolet et qui va à la messe est plutôt originale -, Mathieu est confronté à une situation terrible : Luc (encore un évangéliste !), son meilleur ami depuis l'enfance, vient de commettre une tentative de suicide. Il flotte quelque part entre la vie et la mort, plongé dans un profond coma, dans un hôpital parisien. Pour Durey, la situation est inacceptable et impossible : on ne décide pas à la place du Tout-Puissant quand on est un simple mortel. Qui plus est très croyant. Alors, il tente de comprendre et remonte le fil de la dernière enquête sur laquelle travaillait Luc avant son acte désespéré. Il ne faut guère plus de vingt pages à Mathieu Durey pour comprendre une première chose : il y a des diableries là-dessous. Et puis une seconde : il n'est pas au bout de ses peines.

Passé cette mise en place et malgré les très nombreux rebondissements qui entraînent le lecteur aux quatre coins de France et d'Europe, on a un peu de mal à trouver tout ça bien sérieux. D'autant qu'il y a un peu de déjà-vu dans ces pages qui les rend fort superficielles.
Spoiler:
Difficile, quand on découvre un tueur sadique qui dépiaute ses victimes et les truffe de larves et autres mouches, de ne pas penser au Silence des agneaux . Difficile, quand Durey s'agite dans la bibliothèque vaticane, de ne pas penser aux héros du Da Vinci Code aux prises avec le clergé...


Enfin - et c'est peut-être le plus agaçant -, Durey a beau être un superflic, on devine toujours avant lui ce qui va se passer ensuite. Le coup de théâtre final, on l'avait déjà vu venir quatre cents pages plus tôt.

Mais ce n'est pas neuf chez Jean-Christophe Grangé qui, à force de vouloir embrouiller son lecteur, finit par lui livrer toutes les clés de son énigme avant l'heure. C'est d'ailleurs la dernière chose que l'on reprochera à ce Serment des limbes : il ressemble trop, dans sa structure, aux autres ouvrages de l'auteur. Paysages, lieux, ambiances, personnages : d'un livre à l'autre, on a parfois l'impression de faire du surplace...



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MessagePosté le: Mer Jan 09, 2008 10:46 am    Sujet du message: Répondre en citant

Interview de J.C. Grangé par Bastien Bonnefou (20 minutes) en mars 2007 sur son blog . Vous l'avez peut-être déjà lu.

Bastien Bonnefou a écrit:
Attention, Grangé danger !

Je l'avoue, j'aime bien les romans de Jean-Christophe Grangé. Pas tous - Le Concile de pierre, par exemple m'avait déçu - mais je me laisse souvent prendre par ce sens de l'action très enfantin finalement. Grangé fait dans l'efficace, dans le professionnel du polar. Des héros très typés, un chapitre une action, des rebondissements en veux-tu en voilà, on embarque à chaque fois dans une gros bolide un peu tape à l'œil. Sûr, Grangé ne fait pas toujours dans la finesse, ni dans la nuance, mais il croit en ses histoires et en ses personnages. Il aime ça, on le sent, et moi avec.

Son dernier best-seller, Le Serment des limbes, sorti ces jours-ci, n'échappe pas à la règle. Deux flics catholiques, une secte satanique, des victimes possédées, un tueur qui semble le Diable, et du sang, du sang, du sang. 700 pages à tombeaux ouverts, qui laissent un peu sonné une fois refermées.

Jean-Christophe Grangé nous a reçu chez lui, à Paris, quelques jours avant la sortie du roman. Un homme simple, drôle et sympathique, qui boit beaucoup, beaucoup de thé. Interview feuilleton sur son dernier livre, ses précédents, ses débuts, ses goûts…




Comment vit-on pendant plusieurs mois avec ce type de roman ?

D’abord, sa taille est inhabituelle par rapport à mes autres livres, près de 700 pages. On vit un tel roman avec impatience, on sait qu’on a une somme de pages à écrire, on sait donc qu’il faut être raisonnable, écrire chaque partie sans penser aux autres ni à la fin. J’ai mis plus de deux ans et demi à l’écrire. Mais j’ai ressenti pendant l’écriture la même chose que pendant celle de mon premier livre Le vol des cigognes : malgré les difficultés, on se dit que l’histoire vaut le coup. Je sentais que j’avais une bonne histoire.
Il y a une autre différence sur ce roman. Dès le départ, j’avais mon histoire de A à Z, découpée, séquencée comme un synopsis de film. J’avais alors signé avec un producteur de cinéma, pour une adaptation. On est toujours en pourparler avec Hollywood, mais une adaptation a été écrite par un scénariste américain d’après mon synopsis pendant que moi, j’écrivais mon livre de mon côté. C’est une démarche assez inédite.

D’où vient cette histoire justement?

Comme souvent pour mes romans, je me suis inspiré de mes reportages quand j’étais grand reporter. J’avais été très frappé par un reportage pour Paris Match et Life, sur les survivants, avec entre autres une miraculée de Lourdes, et une fillette noyée pendant plus d’une heure aux Etats-Unis et revenue à la vie. J’ai déroulé cette ligne, m’intéressant à ce qui peut se passer pendant qu’on est mort. C’est comme cela que j’ai eu l’intuition des « expériences de mort imminente » négatives. Certains survivants disent avoir vu une lumière blanche qui symboliserait Dieu, pourquoi d’autres ne verraient-ils pas une lumière noire ou rouge, comme le Diable ? Une porte sur l’Enfer en quelque sorte. Au départ, c’était une intuition de ma part qui s’est confirmée au cours de mes recherches. Il y a eu des cas de expériences de mort imminentes qualifiées de « maléfiques », mais sans être sataniques comme dans mon livre. Pareil, au Vatican, il existe bien un Enfer dans la bibliothèque, avec des livres censurés, souvent à caractère pornographique, mais il existe aussi une autre pièce avec uniquement des ouvrages consacrés au diable. Mon ex femme, également reporter, avait réalisé un reportage sur la bibliothèque du Vatican, je m’en suis inspiré et j’y suis retourné pour les besoins du livre. Le Vatican a bien voulu me recevoir. En revanche, j’ai inventé la secte satanique des Asservis, pendants naturels diaboliques des croyants chrétiens parfois obsédés par les reliques divines. J’aime toujours ajouter des couches à la réalité.

Mais le livre reste un polar, pas un roman fantastique ou ésortérique…


J’ai voulu éviter l’écueil du polar religieux dont le héros serait un curé, dont la moitié se passerait au Vatican, avec des complots… C’est du déjà lu et du déjà vu. Je voulais au contraire une histoire de flics de terrain confrontés à un problème métaphysique. Une vraie enquête où l’assassin a l’air d’être le diable.

Ce roman fait donc partie de votre projet de « Trinité du Mal » ?

J’ai toujours cette idée très vague, sans titre, ni personnages récurrents pour l’instant, d’écrire trois livres sur les sources du Mal. Le premier, La Ligne noire, traitait des sources de la psychose meurtrière, où l’on pénétrait le cerveau d’un tueur en série. Le deuxième, ce Serment des limbes, est une remontée vers le Mal métaphysique, celui du diable. Et le troisième, qui ne sera pas mon prochain livre – entre temps, j’ai eu une autre idée que je veux écrire vite, en une année – sera une remontée vers le Mal préhistorique, originel. Une enquête criminelle plongée dans le monde contemporain, mais qui remontera à un traumatisme originel. Mon but, c’est d’expliquer pourquoi l’espèce humaine est la seule espèce cruelle envers elle-même, la seule qui prenne du plaisir au mal. Peut-être qu’au troisième roman, j’aurai trouvé un titre pour l’ensemble. Le réalisateur Dario Argento avait eu lui aussi un projet de trilogie sur les sorcières dans les années 70, avec les deux films Suspiria et Inferno. Mais à plus de 70 ans, il n’a toujours pas réalisé le troisième, mais il paraît qu’il y travaille. Je vais essayer moi de finir le boulot avant 70 ans.

Avez-vous une fascination pour le Mal ?

C’est le malentendu classique avec le public : les gens pensent que si vous écrivez sur la mort et la violence, c’est parce que finalement vous aimez ça. Mais c’est exactement le contraire. On écrit toujours sur ce qui vous choque et que vous ne comprenez pas. Moi, depuis mon enfance, c’est la violence, le mal, le sadisme humain, avec au final bien souvent la mort. Enfant, j’étais très trouillard, un gamin sujet aux cauchemars, bercé dans la peur, et petit à petit j’en ai fait un objet de fascination. D’abord par les histoires de monstres, puis par les films d’horreur à l’adolescence. J’avais envie d’aller au bout du tunnel noir et d’ouvrir la porte. Cette passion, finalement, ne m’a jamais lâché. Je suis toujours les tendances du cinéma d’horreur, et plus largement l’univers de la peur dans l’art. Et plus tard, quand j’ai découvert les polars, outre le talent et le sens du rythme propre au genre, j’ai retrouvé la même jouissance que plus jeune devant les films d’horreur. Surtout dans le polar américain très violent des années 1980, un polar souvent à base de tueurs en série, est très proche du cinéma d’horreur. James Ellroy ou Thomas Harris ont créé des tueurs maléfiques de films d’horreur. De mon côté, tous mes livres racontent des histoires de tueurs en série, avec quelques variantes à chaque fois, mais je garde ce goût du genre dans le genre. Un tueur tue plusieurs fois, d’une manière particulière. Quel est son mobile, quels sont sa psychologie, son savoir-faire ? Une série de meurtres avec une signification cachée.

Le Serment des limbes est votre sixième roman. En quoi avez-vous évolué depuis vos débuts à la fin des années 1990?

J’ai connu deux évolutions naturelles. D’abord, ce que j’ai déjà fait, je ne vais pas le refaire. Donc ça m’oblige à toujours trouver des idées inédites. Ce sont les mêmes étapes qui reviennent, comme l’exposition du premier thème et du deuxième thème dans une sonate, mais je cherche des variantes. L’autre évolution relève de mon expérience, de mon aisance plus grande vis-à-vis de l’écriture et du succès. Je me permets de nouvelles choses, des digressions plus larges sur le passé, la psychologie des personnages. Avant, j’avais tendance à les présenter à travers l’enquête, l’action et leurs réactions. Désormais, je n’ai plus peur de quitter l’intrigue pour entrer dans la tête des personnages. Mes héros ne sont plus que des blocs de violences.Dans Le Serment, je me suis aussi risqué sur le terrain amoureux, je vais essayer d’approfondir ces nouvelles galeries.

Mais vous ne mettez rien de vous dans vos romans et dans vos personnages ?

C’est une question de pudeur et de timidité. Je ne suis pas un type qui pourrait écrire sur sa vie et ses états d’âme. J’aime créer des personnages de fiction, qui ont toujours une part personnelle, on ne démarre jamais de zéro, mais qui ne sont pas moi. Le Serment est mon deuxième roman écrit à la première personne. La première fois, c’était dans Le vol des cigognes, mais ce livre était mon premier, et dans un premier roman, on dit souvent « je » parce que c’est une longue lettre qu’on écrit d’abord à soi-même. Pour les suivants, je m’étais fait un point d’honneur à écrire à la troisième personne, avec des personnages aussi éloignés de moi que possible.

Le Serment des limbes traite beaucoup du sentiment religieux. Etes-vous vous-même croyant ?

Oui, mais de façon dilettante. Je me suis posé les grandes questions, et j’ai assez naturellement trouvé les réponses par mon éducation catholique. J’ai un regard très large sur toutes les religions, mais ma conviction intime liée à l’enfance, est celle de la religion catholique. Mais je ne pratique pas. J’ai d’ailleurs été surpris, quand j’ai eu des enfants et que j’ai voulu leur donner une éducation catholique, avec baptême, catéchisme, etc…, de voir à quel point le milieu catho n’avait pas évolué. Quand on voit comme on s’ennuie à une messe, comment tout est triste, coupé du monde, il ne faut pas être étonné qu’il y ait une désaffection des gens. L’Eglise répand un message d’un autre temps. C’était l’idée aussi du livre, de montrer comment un homme catholique de son temps, flic de surcroît, répond aux problèmes de son monde.

Vous êtes un romancier de l’histoire. D’où vient ce goût ?

Il vient du cinéma, je crois. Au cinéma, 95% de la production raconte une histoire. Je suis d’une génération qui a presque plus vu de films que lu de livres. Le polar, tout en étant un genre de vraie qualité littéraire, offre cette excitation d’une histoire complexe. C’est un genre qui a échappé à l’évolution du roman français au 20e siècle, qui a peu à peu abandonné l’histoire, comme en musique, on a parallèlement abandonné la mélodie, devenue un truc ringard. Sauf qu’en musique, il s’est passé un truc incroyable : c’est le rock qui reprend tout le matériau tonal. Pour moi, le polar c’est du rock littéraire.

Pour vos romans, faites-vous des plans, et avez-vous des habitudes d’écriture ?

J’ai toujours une histoire très articulée. Quand je commence à écrire, je sais toujours comment va finir le livre. Comme au cinéma, j’ai un scénario et un plan de tournage qui suit plus ou moins la chronologie. Le travail de structure est rapide, comme une transe, mais l’écriture est très longue. Quelques semaines pour l’idée, deux ans pour la réalisation. Au quotidien, j’écris très tôt le matin, à 4 heures, puis je redors à 8h, puis je me relève et je récris pour le déjeuner, puis je me recouche. J’ai une bonne forme pour écrire au réveil, donc je multiplie les siestes pour être plusieurs fois d’attaque dans la journée.

Avez-vous des périodes de non-écriture ?


Jamais, j’écris tous les jours de l’année. Il n’y a pas d’entre deux romans, parce que pendant que j’écris un roman, les idées du suivant me viennent. A la fin ddu Serment, j’ai décroché pour préparer le synopsis du suivant, et j’ai enchaîné à la fin. Je pense tout le temps à un roman. Même quand je lis les collègues ou que je regarde un film, il faut toujours que j’analyse comment c’est construit. C’est certainement une forme de névrose, avec une angoisse de m’arrêter. Mais c’est pareil dans la vie, je ne prends jamais de douches, c’est une perte de temps ! Ma femme, elle, adore se faire masser et se détendre, prendre le temps, moi c’est inimaginable. J’ai commencé à écrire mes livres tout en travaillant, c’est pourquoi je me levais très tôt, pour écrire avant d’aller au travail. Ça m’a pris dix ans avant d’admettre que j’étais romancier et que c’est comme cela que je gagnais ma vie.

Pouvez-vous nous raconter vos débuts?


A 20 ans, je suivais des études universitaires de lettres. J’étais un jeune homme sérieux, fou de musique, et mon rêve, c’était de devenir pianiste. J’ai tenté ma chance dans la chanson pendant mes années de fac. C’était mon sursis, je savais que si je n’avais pas réussi avant la fin de mes études, je devrais aller bosser. C’est ce qui s’est passé. J’ai échoué dans la musique, et par piston, je suis entré dans une boîte de pub après mes études. Ça a été un cauchemar, je me retrouvais dans un boulot non seulement chiant, mais qui piétinait toutes mes valeurs. Je venais des lettres, de la faculté, de l’intelligence, j’étais pour la profondeur, la réflexion, et je me retrouvais dans le milieu totalement superficiel de la publicité. J’étais avec des gens absurdes, mais c’est eux qui avaient raison puisqu’ils me donnaient un salaire. Donc j’étais très malheureux. Je dis souvent que si j’en suis là aujourd’hui, c’est grâce à 50% de talent, mais surtout à 50% de caractère. J’étais tellement laminé qu’il fallait absolument en sortir. Je me suis mis à mon compte dans la pub, et à côté j’ai recommencé la musique. Puis j’ai rencontré des photographes qui m’ont donné la chance de ma vie, les suivre sur de grands reportages aux quatre coins du monde. J’ai alors découvert le journalisme, les voyages, les sujets d’aventure extrême, c’était incroyable. J’ai découvert alors les polars, que je lisais dans les avions. Et j’ai décidé d’en écrire un, avec les aventures que je vivais dans mes voyages. Ça a donné Le vol des cigognes. A la fac, j’avais déjà essayé d’écrire, mais c’était creux, on sentait bien que je n’avais rien vécu, c’était de la branlette intellectuelle.

Comment vous voyez-vous dans dix ans ?

Je sais une chose : je serais toujours écrivain, jusqu’à ma mort. Ensuite, il y a toujours ce qu’on aimerait faire, et ce qu’on peut faire. Moi, j’écris des polars car j’ai l’impression de ne savoir faire que cela. Les idées qui me viennent à mon bureau, sont des idées noires, violentes, de idées meurtres, bref des idées policières. Je n’ai pas d’idée de comédie sentimentale. Un jour, j’aimerais réussir un thriller amoureux, mais c’est très difficile et quand on est habitué à écrire sur la mort, tout le reste semble bien léger. Ou alors peut-être une grande saga familiale, sur plusieurs générations, type Martin du Gard. Mais pour l’instant, j’ai quatre romans en tête, et tous sont des policiers.

Vous connaissez un succès considérable. Pense-t-on alors à la postérité ?

Pas vraiment, parce que le polar a un avantage, il vous apprend la modestie, puisque tout le monde vous explique que c’est un genre mineur. De plus, en France, on associe toujours succès public avec médiocrité et non postérité. A moi le succès et à Gracq la postérité. Mais quand on écrit, on gagne sa vie en profondeur, le livre reste, même sans parler de postérité. C’est une activité intense, profonde. Ecrire, c’est l’action.

Comment définiriez-vous votre statut dans le polar français ? Il est de bon ton de vous dénigrer, non ?

Je trouve que je n’ai pas été trop victime des préjugés habituels. La critique est souvent bonne avec mes livres. Mais il faut remettre les choses à leur place, le cénacle littéraire français concerne quelques critiques à peine. Ce sont des couches de vernis très fines et très illusoires. Moi je n’appartiens pas au système. J’ai eu cette chance. J’avais envoyé mon premier roman à Albin Michel et la Série noire, et tous les deux voulaient me publier, mais Albin a été plus rapide à répondre. Si la Série noire avait répondu avant Albin, j’aurais eu certainement le label qualité polar, mais moins de succès parce que plus proche d’un ghetto. Finalement, tout ça, c’est simplement une histoire de calendrier, ça permet de relativiser. Albin Michel m’a permis d’exploser les chapelles. C’est un éditeur moderne, avec une réputation grand public. Il y avait presque un côté rebelle à aller chez un éditeur mal côté. Aujourd’hui, Albin a fait la preuve de son efficacité.Quand je faisais des reportages d’aventure, un rédacteur en chef me disait toujours : si avec ton sujet, tu fais Géo c’est bien, mais Match c’est mieux. Toucher un grand public avec un genre acquis pour un petit public, est toujours plus intéressant.

Etes-vous tenté par la réalisation au cinéma ?


On me l’a souvent proposé. Quand vous voyez le destin de vos livres au cinéma, vous vous dites parfois « je vais le faire ». Mais j’ai eu la chance d’être scénariste et de voir de l’intérieur le monde du cinéma. C’est un bordel généralisé. Kubrick ou Coppola, je ne sais plus, disaient « Faire un film, c’est comme écrire Guerre et Paix dans un auto-tamponneuse ». On vous demande d’écrire, mais on secoue votre fauteuil toutes les dix minutes, on vient vous voir pour vous dire que la météo ne va pas, que le budget est réduit, que l’acteur fait un caprice… Il faut être chef d’orchestre pour faire un film. Moi, je suis un auteur mille fois plus libre derrière son petit bureau. Un film est un compromis permanent, je suis très admiratif des réalisateurs. Surtout, c’est une expression artistique qui n’a rien à voir. Moi je sais écrire une phrase, pas cadrer une image.

Quelles sont vos lectures ?

Je lis trois types de livres. Les documents qui traitent des thèmes que je vais aborder dans mes livres, c’est désormais la grande majorité de mes lectures. Mais je lis aussi les nouveaux venus, et puis mes amours que je lis et relis, comme Le Grand nulle part d’Ellroy ou Piège pour Cendrillon de Japrisot. Tout est béton dans ces romans.

Quel est votre prochain projet ?

Ça vient d’une anecdote. Il y a deux ans, le rédacteur en chef de Cinélive, un ami, avait eu l’idée de faire écrire à des auteurs le synopsis d’un scénario qui imagine la suite d’un film qu’ils adorent. Moi, j’écris Marathon Man 2. J’invente l’histoire, je la balance à Cinélive. Quand mon éditeur l’a su, il est devenu fou. Il m’a dit : mais c’est un super bouquin, et tu donnes ça à un magazine ! On l’a finalement récupéré, et le livre va exister. Ce devrait être une série B d’horreur, un livre plus court, avec des meurtres bien sanglants. Ça devrait s’appeler Miserere, mais pas un truc religieux, un roman d’angoisse, de meurtres sur la voix humaine. Quelque chose de vraiment inquiétant.


Interview : Bastien Bonnefous

Portrait : Vincent Baillais


Laurent.
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MessagePosté le: Ven Jan 11, 2008 8:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour cette contribution mais est-ce que cette interview n'aurait pas plutôt ça place ailleurs (dans la section jean-christophe Grangé) ?
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