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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11683 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Mar 09, 2016 7:32 am Sujet du message: Captifs - Kevin Brooks (Super 8) |
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Controversé lors de sa sortie outre-Manche, Captifs, premier roman de Kevin Brooks à être publié en France, paraît demain 10 mars chez Super 8, dans une traduction de Marie Hermet.
Le livre :
Enfermés. Par qui ? Pourquoi ? Jusqu’à quand ?
Linus, 16 ans, se réveille un matin sur le sol d’un sinistre bunker souterrain.
Sans eau, sans nourriture… et sans la moindre explication.
Manifestement, il a été kidnappé.
Pour quel motif ? Et qu’attend-on de lui ?
Les jours passent.
D’autres détenus, n’ayant apparemment rien en commun, sont amenés par un ascenseur.
Une petite fille. Un vieil homme malade. Un toxicomane.
Un autre homme, une autre femme.
Capturés en pleine rue, comme lui et désormais, constamment surveillés.
Incapables de comprendre ce qu’ils font en ce lieu.
Bientôt, et tandis que le temps commence à perdre sa réalité, une horrible vérité se fait jour.
Il ne s’agit plus de sortir – c’est manifestement impossible.
Il s’agit de survivre.
Ensemble. Le plus longtemps possible.
En espérant obtenir une réponse à la seule question qui vaille : Pourquoi ?
Honoré outre-Manche par la très prestigieuse médaille Carnegie, Captifs a été l’objet, à la suite de cette récompense, d’une virulente polémique. On lui a notamment reproché sa violence et son absolu nihilisme. « Monumental », déclarait dans le même temps le Times. « Tout le monde devrait lire ce roman. »
L'auteur :
Né en 1959 à Pinhoe, dans le sud-ouest de l’Angleterre, Kevin Brooks est l’auteur d’une vingtaine de romans pour adultes et adolescents.
Captifs est de loin le plus controversé.
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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scarabe Serial killer : Leland Beaumont
Age: 49 Inscrit le: 11 Sep 2009 Messages: 1296 Localisation: Annecy
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11683 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Mar 09, 2016 8:36 am Sujet du message: |
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scarabe a écrit: | Tu vas me dire chacun ses goûts Norbert (et tu as raison) mais celui-là ne m'attire pas mais alors pas du tout. Le pitch me paraît vu revu et corrigé |
À priori oui, sans doute, mais pourtant les premiers échos qui commencent à circuler semblent montrer qu'il est plus original que ce à quoi on pourrait s'attendre (pas une sorte de Saw version roman, ni un autre Am stram gram de MJ Arlidge, par exemple).
Après, il y a tellement de grosses sorties ce mois-ci que je ne suis encore sûr de rien, mais il y a des chances pour que je me laisse tenter.. _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Dernière édition par norbert le Jeu Mar 10, 2016 5:04 am; édité 1 fois |
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Alice Serial Killer : Patrick Bateman
Age: 44 Inscrit le: 19 Mai 2011 Messages: 554
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Posté le: Mer Mar 09, 2016 10:59 am Sujet du message: |
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J'ai un peu la même impression que Scarabe... mais, on va attendre quelques retours et si tu te laisses tenter Norbert, déjà le tien...
En tout cas la couverture est drôlement marquante ! Je ne suis pas fan de ces bestioles ! |
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11576 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Sam Nov 05, 2016 6:01 pm Sujet du message: |
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Parution en poche le 16 février. |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11683 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Ven Fév 17, 2017 10:17 pm Sujet du message: |
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El Marco a écrit: | Parution en poche le 16 février. |
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Ironheart Annie Wilkes
Age: 50 Inscrit le: 25 Juil 2007 Messages: 5046 Localisation: Le Gard
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Posté le: Sam Fév 18, 2017 6:53 am Sujet du message: |
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Horrible couverture, très en dessous de l'originale.
Mais le livre me tente énormément ! _________________ “Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut".
Cicéron. |
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Ironheart Annie Wilkes
Age: 50 Inscrit le: 25 Juil 2007 Messages: 5046 Localisation: Le Gard
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Posté le: Dim Juil 23, 2017 11:02 am Sujet du message: Re: Captifs - Kevin Brooks (Super 8) |
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norbert a écrit: |
Honoré outre-Manche par la très prestigieuse médaille Carnegie, Captifs a été l’objet, à la suite de cette récompense, d’une virulente polémique. On lui a notamment reproché sa violence et son absolu nihilisme. « Monumental », déclarait dans le même temps le Times. « Tout le monde devrait lire ce roman. »
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Le roman est court et oui, il est addictif. Forcément. Il est servi par un thème qui ne peut que scotcher le lecteur, avide de savoir le pourquoi du comment, avide de savoir qui va s'en sortir et de quelle manière.
Alors ce n'est pas la violence qui m'a choquée, loin de là, mais l'absolu nihilisme, oui.
On a l'impression que l'auteur a voulu écrire un huis-clos de séquestration mais qu'il n'avait aucune idée des raisons justifiant son scénario. Il s'est laissé conduire par son histoire,en y ajoutant des petits éléments sadiques pour relancer la machine, mais sans savoir où il allait ni comment s'en sortir et retomber sur ses pattes. Alors il a choisi la facilité.
Ca me fait penser à la série Lost, que j'adorais. Les scénaristes nous alléchaient avec des rebondissements et des mystères, ils en remettaient une couche à chaque épisode. Ca nous faisait plaisir, on était contents mais au final, rien, pas d'explications. La montagne a accouché d'une souris.
Je trouve le procédé un peu facile et un tantinet arnaqueur.
Mais dans Lost, les personnages étaient attachants. Dans Captifs, c'est loin d'être le cas. C'est dommage, dans un roman de ce genre (huis-clos survival), on aime bien être touché par les perso. Ben là, c'est râté.
Captifs est un livre un peu grossier, finalement. Il manque de finesse et de soin, que ce soit dans l'écriture, dans les personnages et surtout dans le scénario, pourtant bien alléchant. |
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11576 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Lun Oct 16, 2017 5:44 pm Sujet du message: |
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Ma chronique sur Polars Pourpres :
Citation: | Linus a seize ans quand il se retrouve dans un bunker souterrain. Il se souvient être tombé dans un piège. Un soi-disant aveugle, un chiffon plaqué sur son visage, et le trou noir. Pas de contact avec son ravisseur, pas de règles établies. Qui est son geôlier et que veut-il en échange d’une éventuelle libération ? Le mystère demeure tandis que l’abri voit arriver d’autres détenus : une gamine, un physicien-philosophe, une jeune bobo, un mastard assez virulent et un vaniteux. Quel lien existe entre ces six êtres ? Et que leur réserve leur cerbère ?
Dès la première page, dès les premières lignes, on est happé par ce roman. Le style de Kevin Brooks saisit. Il est vif, sec, presque décharné. Pas de temps mort, d’atermoiement en formules ampoulées, en vaines descriptions. Les personnages sont alertes, et l’on est traversé de sentiments – parfois contradictoires – quant aux protagonistes : de l’empathie pour ces individus harponnés dans leur quotidien et plongés sans coup de semonce dans cet univers concentrationnaire miniature. Mais aussi de l’agacement face à certaines attitudes, voire du dégoût ou de la rage. Il faut dire que cette énigmatique sentinelle – que Linus et ses camarades de fortune vont se contenter d’appeler Il leur réserve de sales tours : des caméras, des gaz, des mets empoisonnés, et même un doberman. Face à cette solitude, cette claustration imposée, le sextuor va devoir réfléchir, analyser, agir de concert, tenter de comprendre les motivations de leur bourreau et mettre en œuvre des stratégies de survie. A cet égard, Kevin Brooks réussit son pari : avec une immense économie de moyens, il met en scène cette détention et fait frémir son lectorat. Mais il y a la suite et la fin. Si les deux premiers tiers du récit sont intéressants, prenants et efficaces, on finit par nourrir de grands espoirs pour les événements à venir. Des rebondissements ? Un retournement final ? Non. L’épilogue – ou plus exactement les épilogues – sont à l’image du roman : glauque, sinistre, sans espoir. Mais également exempt d’explications ou de twists. On se plaisait à imaginer une intrigue, peut-être, à la Dix petits nègres d’Agatha Christie. Ce côté émacié, presque famélique, de l’histoire, et son absence de soubresauts décevra probablement certaines personnes. En revanche, le désespoir terminal, achevant cet opus sur ce sombre tocsin, réjouira probablement une autre frange du lectorat. Indéniablement, un ouvrage qui marque et divise, à défaut d’être consensuel et immédiatement séduisant.
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