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Une Assemblée de chacals - S. Craig Zahler (Gallmeister)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Jeu Oct 05, 2017 9:06 am    Sujet du message: Une Assemblée de chacals - S. Craig Zahler (Gallmeister) Répondre en citant

Après Exécutions à Victory (en poche dans la collection Totem), S. Craig Zahler est de retour avec Une Assemblée de chacals, qui paraît aujourd'hui dans la collection Néonoire de Gallmeister, traduit par Janique Jouin-de Laurens.






Le livre :

Après avoir tiré un trait sur leurs jeunesses de braqueurs et d’assassins, les quatre membres du “Gang du grand boxeur” mènent désormais des existences rangées et paisibles.
Jim a si bien réussi à refaire sa vie qu’il est sur le point d’épouser la sublime fille d’un shérif.
Mais un fantôme ressurgi du passé annonce qu'il compte s'inviter à la cérémonie et profiter de la fête pour régler de vieux comptes.
La mort dans l'âme, les quatre anciens amis n'ont plus qu'à se donner rendez-vous au mariage, où il faudra vaincre ou mourir.
Mais ce qui les attend dépasse de très loin tout ce qu'ils avaient pu imaginer...

Entre La Horde sauvage et les films de Tarantino, un western noir terriblement efficace.



« Une histoire qui va à cent à l’heure et qui vous emporte dès la première page. » Goodreads

« Un roman qui offre une perspective résolument moderne sur des thèmes familiers. Ce qui arrive quand les gangs s’affrontent... » Booklist

« Un western abouti et plein de finesse qui tient aisément la comparaison face à tout ce que Cormac McCarthy ou Larry McMurtry ont écrit. » Somebody Dies




>> Lire un extrait ici



>> Le site de l'auteur : https://www.scraigzahler.com/

>> Sa page Facebook : https://www.facebook.com/SCraigZahler/




L'auteur :

S. Craig Zahler est né en Floride et vit aujourd’hui à New York.
Romancier et scénariste, il est également batteur et parolier d’un groupe de heavy metal.
En 2015, il réalise son premier long-métrage, Bone Tomahawk, avec Kurt Russel.
Après Exécutions à Victory, dont les droits ont été achetés par Hollywood pour une adaptation prévue avec Leonardo DiCaprio et Jamie Foxx dans les rôles principaux, Une Assemblée de chacals, qui a été nominé pour les Prix Peacemaker et Spur, est son deuxième roman publié en France.





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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy


Dernière édition par norbert le Mer Déc 13, 2017 4:35 am; édité 2 fois
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norbert
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MessagePosté le: Lun Oct 16, 2017 5:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Yan sur Encore du Noir :

Citation:

Une assemblée de chacals, de S. Craig Zahler



Exécutions à Victory, précédent roman de S. Craig Zahler paru en France, faisait partie de la première livraison de la collection Neo Noire des éditions Gallmeister et se distinguait par un côté série B assumé et une redoutable accaparation par l’auteur des clichés attachés au polar urbain.
La recette est la même avec Une assemblée de chacals, même si elle est cette fois adaptée au western.


Voilà donc les frères Danford, Oswell et Godfrey, paisibles fermiers de Virginie, et le New-yorkais Richard « Dicky » Sterling, joueur professionnel et séducteur impénitent.
Les trois hommes sont conviés au mariage de James Lingham, rancher bigot du Montana.
Mais l’invitation n’a pas vraiment l’air de les mettre en joie.
C’est que Lingham est un fantôme d’une autre vie, lorsqu’ils formaient tous les quatre le Gang du grand boxeur qui écumait les banques et a laissé quelques cadavres derrière lui.
Surtout, le gang s’est acoquiné un moment avec une bande de pillards dont la violence les a dépassés.
Au point qu’ils ont fini par laisser ces complices de circonstance pour morts et par remiser définitivement leurs colts.
Or, le télégramme de James Lingham a tout pour inquiéter les Danford et Sterling : « Toutes les vieilles connaissances seront là », dit-il.


Une assemblée de chacals s’ouvre par une scène saisissante : « deux étrangers basanés » entrent dans un saloon.
Un couple de jeunes mariés a le malheur de les regarder avec un peu trop d’insistance.
Une conversation très particulière s’engage.
On est en quelques lignes dans un western spaghetti de la plus belle eau avec regards perçants, mouches qui volent et dialogues chargés de menaces.
Zahler est parti pour plus de 350 pages de poncifs du genre poussés à l’extrême limite de la caricature : desperados sans pitié, tricheurs aux cartes, ancien hors-la-loi devenu un paisible fermier s’apprêtant à épouser la sublime fille du shérif, adjoint trop ambitieux, indiens cruels et vengeance retorse.


Tout cela pourrait verser dans le grand-guignol sans queue ni tête, le défouloir sans épaisseur.
Et S. Craig Zahler, comme dans son précédent roman, se plaît de toute évidence à jouer à l’équilibriste sur la mince frontière qui sépare la bonne série B du nanard patenté.
Et s’il ne tombe pas du mauvais côté, c’est qu’il maîtrise parfaitement le genre qu’il a décidé de subvertir et sait s’en amuser sans jamais se laisser aller à enfoncer le clou plus qu’il n’est nécessaire et en évitant le piège du récit à cent à l’heure qui s’essouffle au bout de la première ligne droite.
Il prend ainsi le temps, après un départ percutant, d’installer ses personnages, puis de faire monter graduellement la tension jusqu’à une confrontation finale proprement apocalyptique.


Une assemblée de chacals apparaît donc comme le parfait western de série B, confortable car on y trouve tous les clichés que l’on peut y associer, et déstabilisant par son traitement cru de la violence et un suspense qui relève quasiment du récit d’épouvante.
C’est comme Exécutions à Victory un exercice de style réussi parce que, justement, il ne se limite pas au simple exercice mais sait y adjoindre un véritable fond.



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norbert
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MessagePosté le: Jeu Nov 09, 2017 2:58 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Pierre Faverolle sur Black Novel :

Citation:

Une Assemblée de chacals de S. Craig Zahler



Allez savoir pourquoi, je n’aime pas les westerns, en littérature.
J’ai du lire un roman se déroulant dans le Far-West et j’ai du trouver cela mauvais pour ne pas m’en rappeler ni d’ailleurs avoir envie de tenter à nouveau ma chance.
Et pourtant j’ai lu Une Assemblée de chacals, sans doute parce qu’il est édité par les éditions Gallmeister, mais surtout parce qu’Olivia Castillon a insisté pour que je le lise.
Eh bien, je remise mes à-prioris au placard, ce roman est fantastique, à tout point de vue.


On pourrait penser qu’Oswell Danford est un simple fermier de Virginie, qu’il se contente de vivre une vie tranquille, entouré de sa femme et de ses deux enfants.
Quand Elinore lui annonça qu’un télégramme venait d’arriver du Montana, il ne pouvait se douter de sa teneur.
Le message vient de James Lingham, un fantôme du passé, et lui annonce qu’il va épouser Béatrice Jeffries.
La fin du message est sans équivoque : « Toutes les vieilles connaissances seront présentes ».


Godfrey son frère ainé approcha et il a reçu aussi le même télégramme.
Ils se sentent obligés d’aller à ce mariage, et ils vont récupérer Richard Sterling dit Dicky le troisième de la bande.
Godfrey tient tout de même à se rassurer et demande si Oswell a toujours son arsenal.
Il est effectivement là, enterré sous le porche.
Ils peuvent donc se mettre en route pour assister à ce mariage même si cela ressemble plus à un voyage vers l’enfer.


Pendant le voyage, Oswell tient à rédiger ses mémoires, pour laisser une trace pour sa femme et ses enfants.
Il va raconter comment Godfrey, Dicky et Oswell ont rencontré Lingham, comment ils ont formé le Gang du Grand Boxeur, un gang de voleurs de grands chemins, jusqu’à ce qu’ils rencontrent Quinlan, un Irlandais complètement cinglé, assoiffé de sang, qui leur a montré à quoi ressemblait l’enfer.


Construit en trois parties, ce roman peut sembler à tous égards classique.
Tout d’abord, il y a le voyage jusqu’au Montana, puis les préparatifs du mariage, et enfin la confrontation finale.
C’est dans la première partie que tout se joue, où on s’attache aux personnages et où les mémoires d’Oswell sonnent remarquablement justes.
Il y a dans ces passages une simplicité et une honnêteté qui nous font adhérer à l’histoire.


Puis vient la deuxième partie, où nous nous trouvons dans une ville peuplée de gens honnêtes, attachants, et où la menace est constante et ne fait que monter.
Avec des phrases minutieusement choisies, le stress de la présence de Quinlan se fait sentir alors qu’on ne le voit pas.
Et c’est d’autant plus intenable que l’on sait de quoi il est capable.
En contrepartie, la préparation du mariage montre des gens heureux, des décorations joyeuses, alors que l’on sait que cela va virer au cauchemar.


Puis vient la confrontation finale, qui dure plus de cent pages.
Et là, c’est un véritable festival, une vision apocalyptique et violente pendant un moment qui ne devrait laisser augurer que de doux sentiments.
Et là encore, le style de l’auteur fait mouche, avec cette façon si imagée de décrire les scènes, opposant les familles heureuses avec une violence venue d’ailleurs.


Si les psychologies sont remarquablement décrites, si les scènes sont remarquablement enchaînées, ce roman vire dans une jouissance totale, nous faisant revivre les meilleurs westerns cinématographiques, tels Sergio Leone ou Tarantino.
Il y a dans cette histoire une volonté de montrer des personnages extrêmes dans des décors sentant bon le Far West, mais pas celui policés de beaucoup de westerns, plutôt celui dur et âpre du sable qui fouette les visages et la chaleur qui assèche les bouches.
Et cette idée d’avoir situé l’église en dehors de la ville, au milieu du désert, est l’une des clés de la réussite de cette fin.


Attendez-vous à prendre une belle claque avec ce western réaliste et violent, peuplé de personnages à la limite de la caricature.
C’est un voyage que vous n’oublierez pas de sitôt.
Quant à moi, je remise au placard mes à-prioris car ce roman m’a époustouflé.



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MessagePosté le: Jeu Nov 09, 2017 3:08 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur Actu du Noir :

Citation:

Un western qui déménage



Un western de plus, un !
Une Assemblée de chacals de S. Craig Zahler.


Ils sont trois à recevoir une invitation à un mariage : Oswell Danford et son frère Godfrey, paisibles ranchers de Virginie, et Dicky Sterling, séducteur et joueur de New York.
Ils sont invités par Jim Lingham dans le Montana.
A priori rien d’alarmant.

Pourtant si.
Des années plus tôt, les quatre hommes étaient le Gang du boxeur et ont pillé des banques dans le sud du pays.
Jusqu’à un moment précis, un événement particulièrement atroce, suite auquel ils s’étaient séparés.
Si Jim les invite, c’est que le passé violent auquel ils avaient tourné le dos est de retour.
Et qu’il va falloir l’affronter une bonne fois pour toute.


Attention ça tâche !
Pour une fois, la quatrième de couverture qui en appelle à La Horde sauvage et à Tarantino ne raconte pas n’importe quoi.


« L’exploit » de l’auteur, c’est d’arriver à manipuler autant d’outrance sans tomber dans le ridicule et le grand guignol.
L’exercice est périlleux, et il aurait été facile de se casser la gueule ; mais là ça fonctionne.


Il ne faut certes pas être trop fine bouche, et ne pas s’évanouir devant les flots d’hémoglobine et une inventivité exceptionnellement morbide dans la saloperie.
Mais si on se laisse prendre, la construction est parfaite.
Dès le début on a un petit aperçu de la folie furieuse des méchants.
Puis, lentement, la tension s’installe, on se familiarise avec les personnages, le suspense monte, monte, monte, vers une dernière partie de bouquin complètement cinglée qui ne déçoit pas.


On pourrait se demander ce que peut bien avoir l’auteur dans la tête pour inventer de telles horreurs.
Ce à quoi il pourrait faire la réponse du grand Valerio Evangelisti lors d’une table ronde à Toulouse : « C’est vous, les lecteurs, qui devriez vous demander ce que vous avez, vous. Vous qui payez pour lire ça. »


Je vous laisse répondre…
Pour ma part, je crois qu’il faut prendre tout ça au second degré, comme un Kill Bill du Far West.



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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mer Déc 13, 2017 4:24 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> Le coup de coeur de Benoît Minville :

Citation:

Excellent !

Western, bloody Western...
Zahler avait déjà frappé fort dans le polar qui cogne avec Exécutions à Victory, son retour brûlant se fera dans le sang et la poudre avec une bande d'anciens criminels qui vont basculer à nouveau dans l'appel du Colt.
Leçon de genre, western sauvage, Une Assemblée de chacals vous hantera.








>> La chronique de Bernard Poirette, dans C'est à lire sur RTL, à (ré)écouter en podcast ici :

Citation:

"C'est à lire" : Une Assemblée de chacals, de S. Craig Zahler


Dans Une Assemblée de chacals, S. Craig Zhaler propose un roman western magistral qui secoue comme un prunier et excite comme un pou.




« Toutes les vieilles connaissances seront là. »
C'est ainsi que se termine le télégramme d'invitation au mariage de James Lingham, éleveur de bœufs dans le Montana.
Nous sommes en 1888.
Les trois hommes qui reçoivent le message sont deux frères : Oswell et Godfrey Danford, et Richard Sterling, coureur de jupons patenté et joueur de poker professionnel.


Dans une vie antérieure, ces quatre-là formaient le "gang du grand boxeur".
Ils ont braqué des banques et tué pas mal de monde avant de disparaître des radars de la police.
Leurs complices de l'époque étaient des pillards assassins de la pire espèce.
Leur fausser compagnie n'a pas été sans quelques explications... disons musclées.
« Les vieilles connaissances », ce sont eux.
Qui s'invitent à la noce et veulent solder tous les comptes, là-bas, sous les ciels immenses du Territoire du Montana.


Attention : danger.
Danger de ne plus pouvoir faire autre chose que lire et lire encore si vous mettez le nez dans Une Assemblée de chacals, roman western magistral qui m'a laissé secoué comme un prunier et excité comme un pou.
Les grincheux diront que l'auteur a tout plagié des films de Sergio Leone, Tarentino et Peckinpah.
On s'en moque.
D'abord parce que ces trois réalisateurs sont des pointures incontestables.
Et ensuite parce qu'un plaisir de lecture à ce niveau-là, ça a dû m'arriver 5 ou 6 fois seulement cette année.
Alors Basta !
Jetez-vous sur Une Assemblée de chacals, de S. Craig Zahler.
C'est paru en octobre aux excellentes éditions Gallmeister.



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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Jeu Mai 31, 2018 9:42 am    Sujet du message: Répondre en citant

En poche (Totem) le 23 août parallèlement à la sortie en grand format du nouveau roman de l'auteur, Les spectres de la terre brisée (voir ici).

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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Lun Mai 18, 2020 5:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ma chronique sur Polars Pourpres :

Citation:
1888, dans le Montana. Le dénommé Jim va se marier. Ce que tout le monde ignore, c’est qu’il a été, dans une vie antérieure, membre d’une bande de criminels appelés le « Gang du grand boxeur ». Les trois autres anciens acolytes sont d’ailleurs invités à participer à cette grande fête. Mais un télégramme a informé Jim qu’il va y avoir un autre invité à la célébration. Un spectre issu de leur passé commun. Et qui va les obliger à déterrer leurs armes et faire parler la poudre.

Voilà un western que l’on n’est pas près d’oublier. Craig S. Zahler livre un ouvrage d’une puissance et d’une férocité inégalées. Le prologue met d’ailleurs immédiatement dans l’ambiance, ou comment les jumeaux en viennent à avoir un échange pour le moins musclé avec un couple, avant que n’arrive la silhouette inquiétante de leur mentor. Car ce livre est saturé de démons devenus hommes. Nous avons bien entendu ces deux frères, dont l’un a perdu l’usage de la parole lors d’un événement atroce, mais également Quinlan, le chef de meute, victime d’Indiens et dont le physique est hallucinant et ce Français qui, sous ses atours agréables, dissimule un pervers de la mutilation. Dans le même temps, nos quatre cowboys (Jim, Oswell, Godfrey et Dick) sont remarquables, en anciens monstres ayant réussi à se débarrasser de leurs obsessions criminelles pour devenir d’honnêtes citoyens. Comme pour les personnages du film Impitoyable de Clint Eastwood, se posent de bien intéressantes et pertinentes questions quant à l’innocence et la culpabilité, la prescription et le rachat, la rédemption et la déchéance. Craig S. Zahler, avec son écriture fascinante, nous offre également des scènes d’anthologie, comme la séquestration de la population dans l’église, la scène de torture de Dicky, ou le sort de Quinlan lorsqu’il a été le jouet des Indiens Appanuqis.

Un rythme trépidant pour ce western magistral, remarquable d’humanité et de sauvagerie. Une vision à la fois brulante et glaçante du Far West, peuplée de personnages en proie aux pires contradictions. Avec de telles qualités émotionnelles et visuelles, on se demande même pourquoi ce livre n’a pas encore été adapté sur grand écran. En attendant, on ne pourra que se ruer sur les autres romans de l’auteur, à savoir Les Spectres de la terre brisée et Exécutions à Victory.

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Hoel
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Lun Mai 18, 2020 6:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ça donne envie !
Je note pour une prochaine commande de Totem.
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