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Les Mortes-Eaux - Andrew Michael Hurley (Denoël)
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mar Mai 10, 2016 7:27 am    Sujet du message: Les Mortes-Eaux - Andrew Michael Hurley (Denoël) Répondre en citant

Initialement publié dans une édition limitée à 300 exemplaires par un petit éditeur indépendant en 2014 avant d'être réédité l'année d'après par une maison plus importante, très vite repéré et acclamé par la critique comme un « chef-d'oeuvre gothique », salué par de grands auteurs dont Stephen King et comparé aux oeuvres de Daphné Du Maurier et de Shirley Jackson, Les Mortes-Eaux, premier roman d'Andrew Michael Hurley, vient enfin de paraître en France dans la nouvelle collection « Effroi » de Denoël, traduit par Santiago Artozqui.
En cours d'adaptation au cinéma par Danny Boyle, Les Mortes-Eaux a remporté le prestigieux Costa Book Award du meilleur premier roman en 2015.






Le livre :

Angleterre, années soixante-dix.
Comme tous les ans au moment des vacances de Pâques, la famille Smith part en pèlerinage avec quelques membres de sa paroisse.
Ils se rendent dans une vieille bâtisse sinistre en bord de mer, sous la houlette d'un prêtre, le père Wilfred.
Les Smith, des gens très pieux, espèrent en venant là obtenir la guérison de leur aîné, Andrew, déficient mental.
Andrew, lui, part explorer les environs du sanctuaire avec son jeune frère.
Au cours de leurs escapades, ils font la connaissance des villageois, qui ne cachent pas leur hostilité à l'égard des pèlerins et semblent se livrer à d'obscures activités nocturnes, sortes de rites païens censés guérir les malades.

Andrew Michael Hurley dresse une galerie de portraits tous aussi étranges et effrayants les uns que les autres, mélangeant de sinistres autochtones et des pèlerins aussi perturbés que perturbants, et signe ici un roman obsédant et ambigu.




« Les Mortes-Eaux n'est pas seulement un bon livre, c'est un grand livre. Un roman incroyable. Inoubliable. » Stephen King


« Les mortes-eaux sont une mince étendue de terre sauvage, sur la côte de Lancashire, faite de sables traîtres et de sinistres courants sous-marins ̶ un emplacement parfait pour ce conte folklorique, troublant et atmosphérique, qui baigne dans la superstition et les convictions religieuses. » Sunday Express





>> Lire un extrait




L'auteur :

Andrew Michael Hurley vit dans le Lancashire, où il enseigne la littérature et l'écriture créative.
Il a publié deux recueils de nouvelles.
Son premier roman, Les Mortes-Eaux, a remporté le prestigieux Costa Award et sera publié dans quatorze pays.
Danny Boyle travaille actuellement à l'adaptation cinématographique de cet ouvrage.



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Dernière édition par norbert le Lun Mar 06, 2017 1:18 pm; édité 1 fois
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Alice
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Mar Mai 10, 2016 8:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

A ne pas lire la nuit quand on est seul dans une maison qui fait du bruit ?
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mar Mai 10, 2016 7:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Alice a écrit:
A ne pas lire la nuit quand on est seul dans une maison qui fait du bruit ?


Si, au contraire, c'est encore mieux ! Par contre, si la maison fait du bruit toute seule, là je ne réponds plus de rien !... Mr. Green
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Le Juge Wargrave
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Mar Mai 10, 2016 8:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Norbert, arrête de nous tenter !!! Twisted Evil
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La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003).
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mer Mai 11, 2016 10:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Juge Wargrave a écrit:
Norbert, arrête de nous tenter !!! Twisted Evil



Achète ! Achète ! Achète ! Twisted Evil
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Alice
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Jeu Mai 12, 2016 9:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

norbert a écrit:
Le Juge Wargrave a écrit:
Norbert, arrête de nous tenter !!! Twisted Evil



Achète ! Achète ! Achète ! Twisted Evil



C'est pas le tout d'acheter !
faut aussi avoir le temps de le lire ! Wink

Je suis sure que pour la vente de livres, ce mois de mai 2016 ou le 1er et le 8 ont été des dimanches, ou il n'y a qu'un pont (même pas pour tous) déjà derrière nous, n'est pas une bonne chose !
On devrait pouvoir rattraper les JF qui tombent sur des WE !
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Lun Mai 23, 2016 10:28 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique d'Archibald sur Culture-chronique :

Citation:

LES MORTES-EAUX d'Andrew Michael HURLEY


Voilà une traduction importante, un de ces romans qu’il ne faut rater pour rien au monde parce qu’il s’agit d’un moment littéraire particulier.
Les Mortes-Eaux est une oeuvre forte qui prend progressivement le lecteur comme une nappe de brouillard épaisse et inquiétante.
L’écrivain, Andrew Michael Hurley, enseigne la littérature dans le Lancashire en Angleterre, c’est d’ailleurs dans cette région que se déroule l’action de son roman.


Les mortes-eaux sont une mince étendue de terre sauvage sur la côte du Lancashire.
Un endroit qui n’est pas vraiment destiné au tourisme.
C’est pourtant la destination de la famille Smith qui vient sur la côte en pèlerinage avec quelques membres de leur paroisse comme chaque année au moment des vacances de Pâques.


Nous sommes dans les années 70.
Le pèlerinage a évidemment un but pour les Smith : obtenir la guérison de leur fils Andrews qui a été diagnostiqué déficient mental.
La demeure où ils s’installent se trouve au bord de la mer, ce qui pourrait sembler un point très positif pour des personnes cherchant le calme et la sérénité, mais en vérité tout est sinistre dans cette maison et rien n’est engageant à l’extérieur.


Les Mortes-Eaux a été salué, et à juste titre, par Stephen King comme un grand roman.
Hurley ne traite pas l’angoisse et la terreur sur le même mode que King, son approche narrative relève plus des sables mouvants que du coup de hache en travers du crâne.
On comprend rapidement que l’endroit n’a rien d’un lieu de villégiature et les manifestations inexpliquées qui vont se dérouler vont rapidement faire basculer le récit vers les eaux noires du cauchemar.
Hurley possède ce don de réanimer nos plus sourdes terreurs, celles qui sont tapies dans les replis les plus profonds de notre âme.
Progressivement, les protagonistes vont perdre leurs repères, ils sont tous évidemment très croyants et, en vérité, ils ne seront pas vraiment récompensés pour leur foi…


Les événements qui vont se produire pendant près de 400 pages passent de l’inquiétant au terrifiant.
Andrew Michael Hurley, à travers une écriture fluide et limpide, sait décrire les états psychologiques de chacun et faire du lieu un espace où la peur rôde de manière sourde.
Les Mortes-Eaux est un roman qu’aurait sans doute célébré Edgar Alan Poe, mais attention, évitez de le lire dans une vieille maison qui grince un soir de solitude…
Vous aurez été prévenus !



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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Juin 05, 2016 1:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Philippe Chevilley dans Les Echos :

Citation:

« Les Mortes-Eaux », un nouveau souffle gothique


Du Chien des Baskerville d'Arthur Conan Doyle à L'Auberge de la Jamaïque de Daphné du Maurier, le lecteur français sera toujours friand de ces romans anglais nimbés de brume, dont les héros se fraient un chemin périlleux dans des landes détrempées ou sur des falaises escarpées - Brexit ou non...
Nouvelle raison d'adorer la Grande-Bretagne et ses écrivains d'atmosphère : Les Mortes-Eaux, premier roman d'Andrew Michael Hurley, qualifié par le Guardian de chef-d'oeuvre gothique et adapté bientôt au cinéma par Danny Boyle.


Il y a de quoi s'enthousiasmer, il est vrai, à la lecture de ce conte moderne ultranoir qui convoque les éléments déchaînés, le fanatisme religieux et la magie noire.
L'auteur nous embarque sur une côte perdue du Lancashire, « The Loney » (titre du livre en anglais) - « un bout de côte anglaise, sauvage et inutile » - dans les années 70.
Chaque année, à Pâques, la très pieuse famille Smith y fait un séjour accompagnée du prêtre de sa paroisse londonienne et de quelques autres fidèles.
En effectuant le pèlerinage vers un lieu saint tout proche, elle espère obtenir la guérison d'Andrew, alias Hanny, leur fils aîné, handicapé mental et muet.


Ce rituel vain sera interrompu pendant plusieurs années, suite à la mort dite accidentelle du sévère père Wilfred.
Il reprendra à l'arrivée d'un nouveau prélat, le débonnaire Père Bernard, peu tenté par l'aventure, mais contraint de suivre ses ouailles.
De retour dans cette région peu hospitalière, qui semble ignorer le printemps, la petite communauté va être confrontée à l'hostilité des rares habitants du coin.
Et découvrir d'étranges traditions locales... païennes.
Jusqu'à tutoyer l'horreur.
L'histoire nous est racontée des années plus tard par le frère cadet d'Hanny.
L'ado attardé a guéri, s'est marié, a eu des enfants et est même devenu un prêtre réputé.
Mais dès le premier chapitre on comprend que ce miracle cache un lourd secret, qui pèse sur la conscience du narrateur, au point que ce dernier suit une thérapie...


Combat entre Dieu et Diable


Dans une langue précise et déliée, Andrew Michael Hurley sait installer une ambiance, ébaucher comme au fusain des paysages flous et inquiétants.
Son intrigue, hitchcockienne, cultive le mystère jusqu'au bout.
Non contente d'être sombre, elle est avare en respirations et en tendresse.
Derrière ce drame gothique, l'écrivain exprime son profond rejet de l'intégrisme religieux.
Quand la foi, fille de la douleur, mène à l'intolérance et à la folie.
Dans ce no man's land du Loney, se déroule un combat entre Dieu et Diable, à l'issue incertaine.
Si incertaine, qu'à la fin le vainqueur pourrait bien être l'arbitraire et le vide.
Seuls la nature cruelle et les hommes perdus seraient alors les arbitres de nos vies, de nos maux et de nos guérisons.
Des vies noyées dans Les Mortes-Eaux.



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Vic Mackey
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MessagePosté le: Dim Juin 05, 2016 2:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'aime bien la couverture du livre en tout cas.
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Juin 05, 2016 2:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vic Mackey a écrit:
J'aime bien la couverture du livre en tout cas.


Oui, je la trouve magnifique. Pareil d'ailleurs pour celle de Là où naissent les ombres de Colin Winnette.

La conception graphique de la collection est vraiment réussie, avec des couv belles, sobres, élégantes, et qui laissent bien imaginer des atmosphères sombres et inquiétantes.



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Emil
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MessagePosté le: Dim Juin 05, 2016 2:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pareil, je trouve la couv' très réussie. Je me le suis offert cette semaine, je suis impatiente de le commencer !
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Juin 05, 2016 2:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Emil' a écrit:
Pareil, je trouve la couv' très réussie. Je me le suis offert cette semaine, je suis impatiente de le commencer !


Ah, super Emilie ! Moi aussi, les deux titres d'ailleurs, mais je suis obligé de me les réserver pour plus tard.
En tout cas j'ai déjà hâte d'avoir ton avis ! Wink

J'ai même lu la semaine dernière un article en anglais où on demandait à Adrian McKinty (un de mes auteurs préférés) de présenter et commenter sa bibliothèque et ses lectures, et il disait justement qu'il venait de le lire et qu'il avait adoré. Very Happy
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Emil
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MessagePosté le: Mer Juil 06, 2016 3:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mon avis (finalement assez déçue)

Citation:
5/10 Un titre lugubre, une couverture sombre, inquiétante et un résumé attrayant, énigmatique ... Voilà ce qui m'attire, je pense qu'avec ce livre je vais passer un moment incroyable mais une fois terminé je suis d'un avis plutôt mitigé.
L'écriture est belle, l'ambiance, les paysages sauvages, les décors sont divinement décrits même si parfois j'ai trouvé ces descriptions un peu trop abondantes. Les personnages nombreux (le narrateur, son frère muet, le père transparent, la mère illuminée, les prêtres, les amis, les habitants de Loney ...) sont présentés de manière tellement succincte au début de l'histoire que j'ai du relire plusieurs passages afin de ne pas m'y perdre, l'auteur utilise leur nom dans un paragraphe, puis leur prénom ou leur surnom dans un autre ... J'ai trouvé cela un peu déstabilisant, mais ce qui me dérange le plus c'est l'intrigue. Il ne se passe finalement pas grand chose de plus que ce nous livre la quatrième de couverture, beaucoup de sous-entendus, de non-dits et un final qui reste flou pour moi.
Dans l'ensemble je n'ai pas trouvé ce livre désagréable mais inconsistant, dommage.

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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mer Juil 06, 2016 3:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un bel avis, bien argumenté. Visiblement ce livre divise les lecteurs (et je ne parle pas que de toi, Emilie Wink ), certains aiment d'autres pas, je me ferai bientôt mon avis, d'ici la fin de l'été en tout cas (du moins je l'espère !). Et j'espère être plus emballé que toi...
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MessagePosté le: Mer Juil 06, 2016 4:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ce n'est pas un mauvais livre, il possède de nombreuses qualités mais le manque de suspens, d'effroi, et de révélations m'ont complètement desanchantés.
Dans l'attente de ton avis Norbert Wink
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