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Les Charognards - Urban Waite (Actes Sud)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Jeu Nov 27, 2014 8:50 am    Sujet du message: Les Charognards - Urban Waite (Actes Sud) Répondre en citant

Après La Terreur de vivre (réédité en Babel Noir), l'Américain Urban Waite est de retour avec Les Charognards, son second roman, publié dans une traduction de Céline Schwaller chez Actes Sud.





Le livre :

Las Cruces, Nouveau-Mexique.
Ray Lamar ne pense plus qu’à ça : mettre un point final à sa carrière de porte-flingue et tourner la page une bonne fois pour toutes.
Il veut rentrer chez lui, à Coronado, Nouveau-Mexique.
Son fils, qui avait deux ans la dernière fois qu’il l’a serré dans ses bras, doit maintenant en avoir douze.
Il veut le récupérer, et tout recommencer à zéro.
Loin de la violence qui lui colle à la peau comme une chemise mouillée et qui a anéanti sa famille dix ans plus tôt.
Mais d’abord, il doit accepter un dernier boulot : piquer une livraison de drogue à un cartel adverse.
Un truc pas trop compliqué à priori. L’affaire de quelques minutes tout au plus.
Sauf que ça tourne à l’aigre…
En moins de deux, la rivalité entre cartels éclate, et la guerre est ouverte : Ray vient peut-être de ruiner sa dernière chance de se racheter.

Avec Les Charognards, Urban Waite signe un western noir, brut et rocailleux comme le désert du Nouveau-Mexique. Là où tout a commencé. Là où tout finira.



« Les Charognards, ou un roman des cartels selon le sauvage Urban Waite, baron du polar. [...] Hommes de mains et barons de la drogue entament un combat à mort, animal écorché contre animal écorché, chroniqué à la sableuse, au chalumeau, au scalpel. Urban Waite écrit selon ses propres lois. Après avoir forcé le respect avec la sauvagerie de La Terreur de vivre (chez Babel en poche), il peaufine sa méthode : classique, musclée, impeccable. Un tueur. »
Elise Lépine - TRANSFUGE




>> Lire un extrait [PDF]



>> Le site de l'auteur : http://urbanwaite.com/




L'auteur :

Urban Waite est né à Seattle en 1981 et y a grandi avant de partir faire ses études à l'Université de Washington.
Il a ensuite suivi des ateliers d'écriture à l'Université Western Washington et à Emerson College.
Il vit maintenant à Seattle avec sa femme.
Après La Terreur de vivre (Actes Sud, 2010), son premier roman acclamé par la critique et considéré comme l'un des dix meilleurs livres de l'année par le magazine Esquire lors de sa parution, Les Charognards est son second roman à paraître en France.





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MessagePosté le: Jeu Nov 27, 2014 2:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

>> La chronique de Claude Le Nocher sur son blog Action-Suspense :

Citation:

[...]

Après La Terreur de vivre (2010, disponible dans la collection Babel), voici le deuxième roman noir d'Urban Waite.
Une pure noirceur hante effectivement cette histoire.
D'abord, par son décor.

Coronado est une ville subissant un déclin industriel inexorable, qui aura peut-être disparu vingt ans plus tard.
Maisons vides, terrains vagues, boulots rares.
Ce qui n'empêche pas une bataille de territoires entre deux gangs du trafic de drogue.
Même en temps de crise, ce bizness continue.
Et cause des morts.
Un scénario autour d'une guerre entre bandes, aussi acharnée soit-elle, n'offrirait pas grand-chose de nouveau.
Ce que l'on retient, ce sont les personnages, et les liens entre eux.

Le fataliste Gus, père de Ray.
L'oncle Luis, alcoolique invétéré.
Tom Herrera, ancien shérif qui paie toujours sa faute.
Edna Kelly, essayant de ne pas être trop larguée dans son rôle de policière.
Le jeune Sanchez, plus frimeur que tueur à gages compétent.
Et surtout, Ray Lamar, qui n'est “plus le même homme” depuis le drame qui l'a éloigné de sa ville.
Ce n'est pas seulement un froid professionnel du crime.
Son fils, ses proches, malgré ce qu'ils ont tous subi, Ray garde un lien viscéral avec eux.
Bien sûr, son retour s'annonce sous le signe du sang, de la cruauté.
Dès le début de la mission, le meurtre du vieux Burnham donne le ton.

Urban Waite nous invite chez les durs, les desperados, marqués par un sombre destin : un roman noir authentique, sans pitié.

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MessagePosté le: Ven Nov 28, 2014 7:33 am    Sujet du message: Répondre en citant

>> La chronique de Jacques de Pierpont sur RTBF.be :

Citation:

La traque. Et la descente aux enfers.
Ces deux thèmes dominants du roman noir sont convoqués dans ce néo western dont l’âpreté n’est pas sans faire songer aux climats sombres et sanglants du fameux "No country for old men" de Cormac McCarthy.


Donc, une histoire de trafic de drogue qui tourne mal dans les confins désertiques du Mexique et des Etats-Unis.

Le deuxième roman de Urban Waite (américain, vit à Seattle, 33 ans).

La figure centrale du récit (on n’ose pas utiliser le terme de "héros"), Ray Lamar, veut en finir avec une carrière chaotique de porte-flingue au service d’un cartel. Il aspire à retrouver son fils qu’il n’a plus vu depuis dix ans, toujours hanté par le souvenir de l’ "accident" de voiture qui a décimé sa famille, tué sa femme, rendu son rejeton handicapé à vie.

Son patron y consent, à la condition d’effectuer une dernière mission : voler une livraison de came à un cartel adverse et, ce faisant, initier un neveu vantard et frimeur aux subtilités du job.

L’affaire va tourner au vinaigre, et le sang appeler le sang. Comme si la violence qu’il provoque ou qu’il subit, lui collait irrémédiablement à la peau. Pas de rédemption possible.

Décors (de désert qui entoure la ville de Coronado, en déclin depuis la fermeture des vieux puits de pétrole) et personnages secondaires (le cousin de Ray, ex-shériff, son père, vieux foreur de 80 ans, un trafiquant ex-flic mexicain…) : tout ici est noir et sauvage.


PS : Le premier roman de Urban Waite, "La terreur de vivre" est bâti sur un moule proche : du trafic de stupéfiants à limite du Canada et des Etats-Unis, un héros traqué par un ami shériff et un psychopathe chargé de récupérer la drogue… : autre frontière, mêmes malédictions !
Réédition dans la collection de poche " Babel noir ".

PPS : les histoires qui plongent dans les arcanes des cartels sont dans l’air du temps.
Citons la trilogie BD " Mexicana " (la recherche d’un père, garde-frontière US, en quête de son fils qui a disparu au Mexique – complice ou victime d’un gang, il ne sait pas), signée Mezzomo (dessin) et Mars & Matz (l’auteur de la série " Le Tueur ") (scénario).


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MessagePosté le: Sam Déc 06, 2014 5:58 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Laurent Greusard pour le site K-libre.fr :

Citation:

Viande faisandée


Il est de bon ton de décrier les charognards, mais après tout, outre le fait qu'ils font partie de la chaîne alimentaire, ils sont avant tout des nettoyeurs.
Qui plus est, ils révèlent la pourriture et la mort.
Dans ce roman d'Urban Waite, le lecteur débarque au Nouveau-Mexique à Las Cruces, une petite ville qui vit des forages pétroliers, mais dont les sources se tarissent, les puits s'épuisent et les entreprises licencient quand elles ne se liquident pas.
Les financiers charognards sont partis sous d'autres cieux ne laissant que l'amertume et des gens désemparés.
Seul le maire essaie de faire survivre sa ville en masquant la réalité.
L'un des pionniers du front pétrolier, Gus Lamar, est en train de mourir, s'occupant de son petit-fils, car son fils, Ray Lamar, homme de main du gang Memo, a disparu de la circulation depuis des années, entraînant dans sa chute, son cousin et pote, l'adjoint du shérif, Tom.
D'autres charognards continuent leurs activités, et notamment les trafiquants de drogue qui s'engraissent sur la misère du monde.
Dario en est le représentant, tenant un bar (une autre façon d'exploiter les faiblesses des gens).
Mais les vautours se poussent du col pour avoir les meilleurs morceaux et Memo envoie Ray afin de confisquer une cargaison de Dario.
Une guerre s'engage et ses déflagrations vont être comme le coup de feu au milieu d'un groupe d'oiseaux : tous s'égaillent en tous sens, et chacun des protagonistes va essayer de jouer sa propre partition.
Tom veut profiter de l'occasion pour prouver son honnêteté, mais reste coincé par l'admiration qu'il porte à son cousin ; Ray aimerait se retirer et il espère que ce coup sera le dernier, mais il sait que tout cela ne peut se terminer que par sa mort.
De plus, derrière toutes leurs actions, il n'y a que des plans et des manipulations des chefs qui, depuis l'ombre, détruisent les vies sans se soucier de rien, ou des politiciens qui cachent la réalité plutôt que de tenter d'agir sur elle.

Le roman est servi par un style nerveux, qui s'appuie sur la description des paysages désertiques du Nouveau-Mexique et sur des gens taiseux qui essaient de conserver des valeurs dans un monde où plus rien ne compte, où les seules lueurs qui restent sont celles des gyrophares de la police éclairant une scène de crime dans la nuit comme si nous étions dans une tragédie antique.
Et, comme dans la vie, les prédateurs se fatiguent, les proies meurent et les charognards savourent la vie.



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MessagePosté le: Sam Déc 05, 2015 7:51 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de E. Borgers sur le blog Polar noir :

Citation:


Dans ce roman se déroulant au début des années 1990 dans les grands espaces souvent semi-désertiques du Nouveau-Mexique, l'auteur s'est surtout attaché à nous décrire la fin de parcours de son personnage central, Ray Lamar, qui revient vers ses racines familiales après 10 ans d'absence et de difficile survie.
Avant ce retour, il fut vétéran de la guerre du Vietnam de laquelle il était sorti indemne, mais durci et amer.
Il ne pourra survivre dans le civil qu'en se servant de sa formation de machine à broyer et à tuer, de son sang froid imperturbable, qu'il mit quelques années au service des mauvaises personnes, à Coronado.
De ces trafiquants avides et sans scrupules dont il deviendra le bras armé, l'homme de main.
L'addition fut rude, sa femme tuée, son cousin et ami très proche depuis l'enfance, Tom Herrera, qui choisit son parti et abattit le responsable du massacre, ce qui lui coûta sa position de shérif et l'opprobre d'une parie des officiels du lieu, l'obligeant à vivoter depuis.
Ray, anéanti, choisit de s'éloigner, d'essayer d'oublier, abandonnant son tout jeune enfant chez son oncle.
Dix ans d'éloignement, de marasme financier, vont avoir raison de la froide résignation de Ray.
Il veut revenir dans sa ville, retrouver on fils qu'il ne connaît plus et qui a maintenant 12 ans, se payer une vie normale qu'il n'a plu jamais eue.
Tout en sachant qu'il est le responsable de la situation dans laquelle il a mis sa famille.
Pour arriver à cette nouvelle vie, l'argent qui lui manque, il est persuadé qu'il peut l'obtenir facilement et vite en aidant le trafiquant avec qui il avait coupé les ponts, mais qui souvent l'avait relancé.
L'aider une dernière fois.
Cette simple collecte d'un stock de drogue, un échange qui devait avoir lieu dans le désert tourne au cauchemar.
Ray s'en tire par la violence instinctive qui l'habite, mais son partenaire, jeune parent du trafiquant, est gravement blessé...
Ray sera vite en vraie cavale, poursuivi par des malfrats sans scrupules, perdu dans un jeu d'influences entre des chefs trafiquants, et brûlant d'un désir de vengeance car il découvre très vite qu'on l'a piégé. Volontairement.
La trace sanglant laissée par ses recherches mettra la police à ses trousses, grossissant la meute qui veut sa fin.
Et le cauchemar reprendra de plus belle, pour son cousin, pour sa famille, pour Ray...

Malgré les côtés assez conventionnels d'une partie de l'intrigue tournant autour de la drogue, Urban Waite parvient à capter toute l'attention du lecteur grâce à ses qualités d'écriture que nous avions déjà détectées dans son premier roman, La Terreur de vivre.
Évidement, les grands espaces, la nature et les poursuites au coeur de celle-ci évoquent facilement le western, mais on est bien dans un roman noir, un roman de la destinée perdue, avec un personnage central qui essaye de redevenir humain, dont le salut semble être sa famille.
Très dense par certains moments, avec des scènes d'action intenses très prenantes, ou encore de tensions très bien rendues, Les Charognards est servi par sa construction et son style d'écriture qui allie force et concision.
Un très bon roman noir dans l'air du temps, mêlant violence, retour à la nature et grands espaces made in USA, évitant les pièges du thriller et parvenant à intéresser le lecteur aux destins fracassés de la plupart de ses personnages.
Recommandé aux amateurs du genre.






>> La chronique d'Emmanuel Romer pour La Croix :

Citation:


Ray est ce que l'on appelle un « porte-flingue », un tueur efficace au service d'un caïd local du Nouveau-Mexique.
Depuis des années, on lui confie toutes sortes de basses besognes dont il s'accommode sans poser de question et sans état d'âme.
À la cinquantaine, sentant que tout lui échappe, il aimerait se retirer pour s'occuper de son fils dans sa ville natale, Coronado, quittée une dizaine d'années plus tôt après l'accident qui tua sa femme et handicapa son fils.
Avant, il accepte une dernière mission, une formalité selon ses employeurs.
Mais rien ne se passe comme prévu.
L'affaire dérape et déclenche une guerre sanglante avec les cartels de la drogue…

Comme dans son premier roman, La Terreur de vivre (Actes Sud, Babel Noir), l'intrigue de ce néowestern est classique, mais elle réserve de beles surprises.
Le récit est dynamique, efficace, avec des personnages sombres et attachants comme Tom, l'ancien shérif taciturne et cousin de Ray, ou Edna, partagée entre les sentiments qu'elle éprouve pour son ancien supérieur (Tom) et son sens de la loi…
Urban Waite : un jeune auteur à suivre.






>> Ecouter la chronique de Guy pour le n° 634 de l'émission NoirCnoir sur Radio PFM, en podcast ici
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