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Polars Pourpres

Les romans d'Heinrich Steinfest

 
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Hoel
Patrick Kenzie (modo)


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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Mar Nov 29, 2011 12:19 pm    Sujet du message: Les romans d'Heinrich Steinfest Répondre en citant

Après Requins d'eau douce, "Carnets Nord" continue de publier en français l’œuvre d'Heinrich Steinfest, quatre fois lauréat du prix du roman policier allemand. L'éditeur annonce pour janvier la parution du Onzième pion.


Résumé

Georg Stransky dîne tranquillement avec femme et enfant dans sa maison de banlieue lorsqu’un étrange projectile perturbe ce moment de paix : une pomme brise une vitre et finit sa course sous la table. Un incident vite oublié, si ce n’est qu’au matin, Georg a disparu. Pour Lilli Steinbeck, spécialiste des questions d’enlèvement, cette mise en scène n’est pas nouvelle. Sept hommes ont déjà disparu dans des circonstances similaires, avant d’être retrouvés morts aux quatre coins du monde, bien loin de leur Allemagne natale. Rien ne semble les relier, à part un passage à Athènes. C’est donc là que commence l’étrange enquête de Lilli Steinbeck, femme de pouvoir, attirante malgré son nez déformé, qui se couche tous les soirs à 21 h et fonctionne à l’intuition, dans la vie comme dans ses investigations.

Le début d’une course étonnante, de Sanaa à l’île Saint-Paul, de la Namibie à la Forêt noire, pour ramener Georg Stransky à la maison. C’est dans un étrange jeu d’échecs, où les pions sont des figurines de Batman, que doivent évoluer Lilli Steinbeck et ses acolytes : un détective grec obèse qui semble pourtant invincible, un tueur à gages finlandais passé à l’ennemi, et un zoologue plus intéressé par la découverte d’une espèce présumée disparue de dodo que par sa propre survie… Une pièce de théâtre grotesque, qui se terminera peut-être par la mort.




Résumé

Un corps flotte dans une piscine au vingt-huitième étage d'un immeuble viennois : déchiqueté et unijambiste. Une minuscule prothèse auditive gît au fond du bassin. Aucune piste sérieuse en vue. L'homme aurait été tué par un requin, ce qui ressemble plutôt à une mauvaise plaisanterie. Richard Lukastik, de la police de Vienne, prend les choses en mains. A 47 ans, l'inspecteur passe pour antipathique mais irréprochable, retors et fou. Il se déplace en Ford Mustang or mat, n'écrase jamais ses cigarettes, dîne chaque soir d'une soupe chez ses parents, n'utilise pas de gants au sens propre comme au figuré, admire le philosophe Ludwig Wittgenstein dont il a toujours un livre en poche qu'il ouvre à l'occasion à n'importe quelle page pour trouver un sens à sa journée. L'enquête est à l'image de celui qui la mène : mordante et dubitative.

En 2006, c'est Phébus, qui pour la première fois avait publié en France un roman d'Heinrich Steinfest, Sale Cabot.


Résumé

Une superbe vamp tranche, sous les yeux d’un écrivain sans envergure, la tête de son unique lecteur. Lorsqu’il apprend qu’une erreur judiciaire est sur le point d’être commise, le malheureux homme de lettres fait appel au détective privé Markus Cheng. Ce Chinois manchot, plutôt habile de ses neurones et toujours accompagné par son chien Lauscher, se lance dans les rues de Stuttgart – la « plus grande banlieue d’Allemagne » – à la recherche de la coupable. A moins que de coupable, il n’y en ait pas qu’une et que la solution se trouve loin de cette ville… Avec un art consommé du récit à chausse-trappes, Steinfest nous mène au cœur de notre époque : il y fait nuit noire.
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

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taylor
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Mar Nov 29, 2011 1:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai lu Requins d'eau douce l'année dernière. Le personnage était un peu rebutant mais sinon dans l'ensmeble j'avais bien aimé et je ne vais pas tarder à lire le onzième pion.
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Hoel
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Mar Nov 29, 2011 1:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Comment ça se fait que le bouquin n'ait aucun vote alors ? Il y aurait par ici des mauvais(es) élève(s) ? Razz
Je lirai sûrement le Onzième pion, pour voir...
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Mar Nov 29, 2011 1:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

bon ben je sais ce qu'il me reste à faire (c'est le problème quand je ne vote pas aussitot le livre lu.)
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Hoel
Patrick Kenzie (modo)


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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Mar Nov 29, 2011 2:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un bon point pour Taylor, un ! Wink
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Mar Nov 29, 2011 2:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Wink
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2017 4:05 am    Sujet du message: Répondre en citant




Est paru en poche sous le titre Le grand nez de Lilli Steinbeck chez Folio Policier :



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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy


Dernière édition par norbert le Dim Mar 19, 2017 4:59 am; édité 1 fois
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2017 4:24 am    Sujet du message: Répondre en citant




Est paru en poche chez Folio Policier :






>> La chronique de Yan sur Encore du Noir :

Citation:

Requins d’eau douce, de Heinrich Steinfest


Il convient en premier lieu pour le chroniqueur de mettre en avant son ignorance.
D’abord parce que, jusqu’alors, il pensait que la quintessence du polar germanophone résidait dans l’écriture des trépidants scénarii de l’Inspecteur Derrick.
Ensuite parce que sa connaissance de l’œuvre de Wittgenstein se résume à la double page (pour moitié dessinée) qui lui est consacrée dans La planète des sages, de Jul et Charles Pépin[1].


Ces précautions préliminaires prises, intéressons-nous donc maintenant à ces Requins d’eau douce.


L’inspecteur Lukastik, de la police de Vienne, est dépêché sur une scène de crime atypique.
Au sommet d’un immeuble, dans une piscine, on vent de découvrir le cadavre d’un homme dévoré en partie par un requin.
Il n’y a bien entendu pas de requin dans la piscine et l’homme semble avoir été tué ailleurs mais, selon toute probabilité, relativement près du lieu où l’on a découvert son cadavre.
Il en faut cependant bien plus pour désarçonner Lukastik, admirateur du philosophe Wittgenstein, en vertu de la pensée duquel il entend bien faire en sorte d’appréhender chaque problème non pas en y cherchant une quelconque logique de construction, mais en le déconstruisant, tout en tenant compte des confusions apportées par l’utilisation de différents jeux de langages et leurs interprétations.


L’enquête de ce policier incestueux, misanthrope, maniaque, sûr de la supériorité de son absence de méthode de travail, a tôt fait, dans ces circonstances étranges, de prendre un tour vertigineux.
Ce qui démarrait comme un roman à énigme des plus classiques devient vite une quête, ou plutôt un cheminement erratique, vers la vérité.
Car s’il se montre opiniâtre, Lukastik n’en reste pas moins un policier doté d’un niveau d’incompétence moyen, accumulant les bourdes, voire les fautes professionnelles.
Entouré de collaborateurs pas plus efficaces que lui et tout aussi originaux – un médecin-légiste incapable, un spécialiste des requins qui a peur de l’eau et a même inventé une espèce de requin qui s’est finalement avérée exister réellement, un commissaire résigné, entre autres – Lukastik avance donc méthodiquement à sa manière, c’est-à-dire sans méthode.
Mais il n’en demeure pas moins qu’il est, par cette singulière tournure d’esprit qui le caractérise, qui le voit constamment chercher sa voie dans la Tractatus logico-philosophicus de Wittgenstein qui ne le quitte jamais, le seul à pouvoir en fin de compte résoudre cette affaire.
Avec l’aide, d’ailleurs, d’un coupable retors qui passe une partie de son temps à le remettre sur sa piste.


C’est donc un objet original que ce roman policier empreint à la fois de philosophie et d’un humour à froid des plus réjouissants.
Pas plus que Lukastik n’a besoin d’être un spécialiste des requins pour mener à bien son enquête, le lecteur n’a besoin de connaître l’œuvre de Wittgenstein pour prendre plaisir à cette lecture stimulante et plaisante qui avance au rythme de la pensée de Lukastik.
Pas de scènes d’actions époustouflantes, pas de tueur sadique, pas de policier surdoué, juste une écriture travaillée qui plante une ambiance hors du commun et une réalité légèrement distordue par le regard qu’y pose l’inspecteur.
Requins d’eau douce ne plaira sans doute pas à tout le monde mais mérite que le lecteur curieux et désireux de sortir un peu des sentiers battus s’y attarde.


Pour se faire une vague idée de l’objet. Un petit extrait :


« - Voilà une idée intéressante, n’est-ce pas ? demanda Slatin.

-Quoi donc ?

-Que la nature imite ou caricature la fiction. Que les lions se mettent à loucher uniquement pour ressembler à Clarence. Que c’est moins l’évolution qui pousse nos amis les dauphins à se comporter avec amabilité que le désir de rendre justice à un modèle nommé Flipper. Que les chiens se montrent malins non pas parce qu’ils le sont mais à cause de tous les chiens intelligents qu’on voit au cinéma et à la télévision. Qu’en pensez-vous ? Serait-il possible du coup de voir un vrai lapin cacher des œufs ? »






[1] Jul et Charles Pépin, La planète des sages. Encyclopédie mondiale des philosophes et des philosophies, Paris, Dargaud, 2011. Il s’agit d’un ouvrage de vulgarisation traité sur le mode humoristique. On le voit donc, le chroniqueur est particulièrement incompétent en matière de philosophie wittgensteinienne.



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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2017 4:37 am    Sujet du message: Répondre en citant

En 2013 est paru Le Poil de la bête d'Heinrich Steinfest aux éditions Carnets nord, toujours traduit par Corinna Gepner.





Citation:


« C'est triste à dire mais en Autriche, il faut toujours que les nazis se montrent pour qu'il se passe un peu quelque chose. »

Anna Gemini est une blonde discrète devenue tueuse à gages pour assurer une vie confortable à son fils Carl, adolescent handicapé dont elle ne se sépare jamais.
Mère poule et tueuse free lance : Anna allie les deux sans états d’âme inutiles.
Deux principes cependant lui tiennent à cœur : elle part toujours en mission avec son fils, et ses victimes doivent acquitter elles-mêmes, d’une façon ou d’une autre, le prix de leur élimination.

Son chaperon dans le métier est Kurt Smolek, officiellement archiviste à la municipalité de Vienne, officieusement agent secret et intermédiaire en tout genre.
Mais voilà qu’elle accepte de tuer un diplomate norvégien, à la demande de l’épouse de celui-ci et sans passer par les bons services de Smolek.
Profitant d’une escapade du couple à Vienne, Anna liquide le diplomate et croit l’affaire close.

Mais ce meurtre inquiète le gouvernement norvégien, qui fait appel à Markus Cheng, détective privé autrichien mais exilé depuis quelques années à Copenhague.

Le privé Cheng, comme l’inspecteur Lukastik de Requins d’eau douce, est l’incarnation du flegme viennois : émotions maîtrisées et distance critique.
Autrichien pur jus malgré un physique de Chinois, traversé en permanence par des états d’âme divers et variés, il a perdu sa femme et un bras au cours d’enquêtes précédentes, et ne regrette d’ailleurs ni l’un ni l’autre.
Il forme un couple incongru avec son vieux chien, Oreillard, devenu incontinent, qui passe son temps à dormir et n’a jamais fait peur à personne.

Petit à petit, Cheng s’enfonce dans cette enquête en forme de sables mouvants, où tout le monde se connaît et court après le même Graal : la formule secrète de la première Eau de Cologne (4711), qui serait un élixir de vie éternelle.

Heinrich Steinfest mêle les intrigues comme des filets pour mieux serrer son sujet : le bestiaire humain. Toujours fan de son compatriote philosophe Wittgenstein, il décape le monde moderne avec un sens aigu du politiquement incorrect et de la provocation douce.






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MessagePosté le: Dim Mar 19, 2017 4:53 am    Sujet du message: Répondre en citant




Est paru en poche chez Folio Policier :






>> La chronique de Yan sur Encore du Noir :

Citation:

Le poil de la bête, d’Heinrich Steinfest


On s’abstiendra pour commencer de tenter de résumer l’intrigue du Poil de la bête car on ne pourrait en fin de compte que l’affadir.
On se contentera donc de dire que l’on y trouvera une quadragénaire devenue tueur à gages qui ne se sépare jamais de son enfant handicapé, un compositeur peut-être venu du futur, un chien n’émettant ni bruit ni odeur, un détective manchot, une enfant juive un peu antisémite sur les bords et de l’eau de Cologne.


Il apparaîtra pour qui a déjà lu l’un ou l’autre des précédents romans de Steinfest que le romancier autrichien n’a pas varié dans sa démarche, déconstruisant et reconstruisant avec bonheur ses histoires sur un fond d’énigme policière dont la résolution ne pourra qu’être étonnante (ce qui n’empêche pas qu’elle soit logique).


« La précision de Dürer n’a pas vraiment de sens. Les choses n’en deviennent pas plus claires. Au contraire. Elles disparaissent derrière la finesse du trait. » dit l’un des personnages du Poil de la bête.
Et, de fait, c’est cela, mais aussi son contraire, que l’on retrouve chez Steinfest, écrivain présentant avec une précision redoutable un monde qui n’est pas la réalité mais plus que la réalité.
Bien ancré dans le réel, le monde que décrit Steinfest va au-delà du réel, poussant les personnages et le lecteur à envisager sérieusement la possibilité de l’existence d’une autre vérité derrière celle que l’auteur présente avec un luxe de détails.


Faussement échevelé, le récit, comme habité par une vie propre, se plaît à déstabiliser le lecteur, avant de venir un peu confirmer ses certitudes, puis, à nouveau, à l’occasion d’un nouvel enchainement de situations ou au détour d’une phrase, de le faire douter à nouveau.
Et cela, toujours, avec un humour extrêmement fin qui séduira les amateurs de nonsense.


C’est toujours une expérience stimulante et troublante que de lire un roman de Steinfest, et sans doute plus encore avec ce roman long (plus de 650 pages) multipliant avec bonheur points de vue, fausses pistes, trompes l’œil et rebondissements.
Revigorant pour qui acceptera de se laisser prendre au jeu que propose l’auteur, Le poil de la bête est assurément une nouvelle réussite pour celui dont il n’est plus besoin de confirmer qu’il est aujourd’hui l’un des écrivains les plus originaux du polar.


Pour une chronique plus fine que la mienne et qui s’intéresse de plus près aux mécanismes de l’écriture de Steinfest, on peut aller voir chez Le Vent Sombre.



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MessagePosté le: Dim Mar 19, 2017 11:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Norbert pour ces infos. Wink
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Lun Mar 20, 2017 2:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Oh de rien. Wink

Je suis persuadé que c'est un auteur qui mérite d'être plus largement découvert - c'est d'ailleurs ce que je lis quasiment dans chaque chronique consacrée à un de ses romans - même si ses polars ont l'air d'être des "mondes" à eux tous seuls, tant il semble se plaire à s'emparer pour mieux les détourner des codes du polar pour les passer à sa sauce unique, mélange d'humour, d'imaginaire et de tout un mix d'ingrédients visiblement réjouissants.

J'en parlerai plus tard, mais il semble avoir délaissé pour ses deux derniers romans, Le Mondologue et Greenland qui vient juste de paraître (on parle de ce dernier ici sur le forum), les "énigmes pures" du polar pour s'aventurer dans des mondes aux frontières des genres, et si j'en crois les critiques lues jusque là, il a vraiment fait montre d'un talent de virtuose.





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