Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[El Marco]

Deux informations incroyables se partagent l'actualité en cette année 2004 : le vol de la Joconde et l'enlèvement de Georges Steiner, magnat international de l'informatique et du multimédia. Effarées, quatre personnes vont recevoir, à domicile, les morceaux découpés de la célèbre toile, accompagnés d'un message qui sonne comme un avertissement. Elles ne se connaissent pas entre elles et ont reçu l'ordre de se rejoindre dans une chapelle de Toscane. Ainsi se retrouvent le professeur de génétique Magnus Gemereck, le prêtre Vittorio Carosa, la femme d'affaires Barbara Weber et l'ex-avocat Theo MacCoyle. La science, la religion, le business, la morale… les quatre maux de la société industrielle moderne ont donc été réunis par un mystérieux personnage. Pourquoi eux, et qui les a choisis ? À quelques mois des élections présidentielles américaines, un Robin des bois moderne veut-il faire comprendre au monde que celui-ci court à sa perte, qu'il est temps de redresser la barre avant qu'il ne soit trop tard ?

Le premier roman de Guillaume Musso avant qu'il ne publie celui qui allait tant cartonner : Et après...

Un roman sur les péchés de notre civilisation, la course au progrès, la science...En fait, tout a été pensé : intrigue originale (avec un début dans la même veine que le Da Vinci Code), personnages attachants, qqs suprises bienvenues, décryptage de codes secrets et ésotériques...

Mais hélas, il y a pas mal d'éléments qui me gênent, notamment cette insistance de l'auteur à vouloir souligner la mauvaise conscience occidentale. Je suis d'accord avec lui sur une majorité de points, mais il a tendance à trop vouloir jouer les donneurs de leçons, c'est parfois agaçant. Par ailleurs, son thriller tourne parfois au roman à l'eau de rose, bien écrit certes, mais quand on veut voir progresser l'intrigue, c'est là aussi agaçant. Et finalement, les personnages sont souvent réduits à leur plus simple expression : le gentil scientifique, le prêtre qui ne l'a pas toujours été, et le tueur en série carrément caricatural et sans saveur.

Pour conclure, un achat qui aurait pu se justifier en format poche, mais comme il n'existe qu'en grand format, je ne le conseille pas vraiment, à moins que vous ne soyiez un fan de Guillaume Musso.

[Nico]

[El Marco]

Ok, El Nico. Cela me conforte dans mon idée. J'ai toujours eu du mal avec ce type de littérature faisant passer la consistance des personnages au second (troisième? quatrième? plus? ) plan.

C'est d'autant plus dommage que l'idée principale de "Skidamarink" est loin d'être mauvaise, et aurait pu bénéficier de la vague commerciale du second roman et surtout de l'engouement pour le "Da Vinci Code". Manque de densité et de maturité donc, à mon très humble avis...

[El Marco]

[taylor]

Merci El Marco !! J'ai pourtant cherché s'il y avait un sujet mais je n'en avais pas trouvé.

Désolée du dérangement

[El Marco]