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Pukhtu - DOA (Série Noire)
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Avr 12, 2015 7:18 am    Sujet du message: Pukhtu - DOA (Série Noire) Répondre en citant

Après notamment Citoyens clandestins (Grand Prix de Littérature Policière 2007), Le Serpent aux mille coupures et L'Honorable société coécrit avec Dominique Manotti (Grand Prix de Littérature Policière 2011), DOA fait son grand retour en ce 70ème anniversaire de la Série Noire et nous livre avec Pukhtu Primo le premier volume de sa nouvelle oeuvre.
La suite et fin, Pukhtu Secundo, devrait paraître au premier semestre de 2016.






Le livre :

Le terme pukhtu renvoie aux valeurs fondamentales du peuple pachtoune, l’honneur personnel - ghairat - et celui des siens, de sa tribu - izzat.
Dire d’un homme qu’il n’a pas de pukhtu est une injure mortelle.
Pukhtu est l’histoire d’un père qui, comme tous les pères, craint de se voir privé de ses enfants par la folie de son époque.
Non, plutôt d’une jeune femme que le remords et la culpabilité abîment.
Ou peut-être d’un fils, éloigné de sa famille par la force du destin.
À moins qu’il ne s'agisse de celle d’un homme cherchant à redonner un sens à sa vie.
Elle se passe en Asie centrale, en Afrique, en Amérique du Nord, en Europe et raconte des guerres ouvertes et sanglantes, des conflits plus secrets, contre la terreur, le trafic de drogue, et des combats intimes, avec soi-même, pour rester debout et survivre.
C’est une histoire de maintenant, à l’ombre du monde et pourtant terriblement dans le monde.
Elle met en scène des citoyens clandestins.

En annexes, ce livre contient un glossaire, la liste de quelques personnages et une Playlist.



>> Feuilleter le livre



L'auteur :

DOA (Dead On Arrival) est romancier et scénariste.
Il est l’auteur à la Série Noire de Citoyens clandestins (Grand Prix de littérature policière 2007), du Serpent aux mille coupures et de L’honorable société, écrit avec Dominique Manotti (Grand Prix de littérature policière 2011).
À l’ère du Big Brother planétaire, il aime qu’on n’en sache pas trop sur lui.



_________________
« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy


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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Avr 12, 2015 7:50 am    Sujet du message: Répondre en citant

DOA présente son nouveau roman, Pukhtu Primo :





>> La chronique de Bruno Corty pour Le Figaro :

Citation:

DOA, les racines du mal

L'écrivain français, spécialiste des romans noirs, signe un nouveau livre intitulé Pukhto primo où il dépeint l'Afghanistan miné par la guerre et le trafic de drogue. 700 pages sous tension.



Tous les dix ans, à peu près, l'amateur de roman noir mâtiné de thriller est confronté à un ovni (objet violent non identifié).
En 1995, ce fut American Tabloid de James Ellroy et les années Kennedy passées au Kärcher d'une plume déjantée. Une décennie plus tard, un autre Américain, Don Winslow, publiait The Power of the Dog (La Griffe du chien), encore un livre choc, cette fois sur fond de trafic de drogue international.

Aujourd'hui, voici la synthèse des deux, Pukhtu primo, signé DOA.
Pukhtu est un terme qui désigne l'une des valeurs essentielles du peuple pachtoune, l'honneur personnel. Primo signifie que ce monstre de papier sera suivi d'un petit frère d'ici à quelques mois. DOA (pour Dead On Arrival) est le pseudonyme choisi par cet auteur, également scénariste à ses heures, qui a marqué les dernières années avec une poignée de romans sous tension, dont deux sur quatre, Citoyens clandestins en 2007 et L'Honorable Société, en 2011 (écrit avec Dominique Manotti), ont été couronnés par le grand prix de littérature policière.

Une quête incertaine

Pukhtu se déroule un peu en Afrique, en France, au Kosovo et beaucoup en Afghanistan et dans les zones ou régions tribales du Pakistan. Le roman s'ouvre le 14 janvier 2008 et s'achève le 11 septembre de la même année. Un attentat dans un hôtel prétendument sécurisé de Kaboul d'un côté. Une cérémonie à Ground Zero, sur les lieux de l'attentat du World Trade Center, de l'autre.
Entre les deux, des histoires d'honneur bafoué et de guerre religieuse, de trafics de drogue et d'armes, d'embuscades et d'attentats, de manipulations et de corruption, de torture et d'assassinat.
Face à face, ensemble, alliés, ennemis, des clans, des milices, des agences de renseignement, des forces spéciales, des paramilitaires, des troupes régulières, des journalistes.
Au milieu de ces hommes violents, des civils afghans victimes de trente années d'occupation et de règlements de comptes.

La lecture de cette fresque est d'autant plus passionnante (et rude) qu'elle repose sur des situations, des chiffres, des faits, réels.
Mais, comme chez Ellroy, bien difficile de faire la part du vrai et du faux.
Et qui s'en soucie ?
Voici des hommes et des femmes engagés dans une quête incertaine. Pour les uns, il s'agit de recouvrer l'honneur, d'assouvir une vengeance. Pour d'autres, le moteur a pour nom «pouvoir» ou «argent» ou les deux. D'autres encore aiment la guerre, les sensations fortes. Enfin, certains sont perdus, déboussolés, et la rencontre d'une femme afghane très belle malgré son visage abîmé les fait rêver d'une possible rédemption.

DOA entremêle les récits, les scènes d'action, les rapports militaires, avec une habileté de vieux roublard, aidé par des «professionnels silencieux» remerciés en fin d'ouvrage.
Quel autre écrivain français du moment a le courage ou la folie de se lancer dans une telle entreprise romanesque?




>> La chronique de Karen Lajon pour Le JDD :

Citation:

Pukhtu, six guerriers de l'ombre signés DOA

LA VIE EN NOIR - Citoyens clandestins nous avait scotchés. Pukhtu Primo, dernière livraison du mystérieux DOA vous fera à peu près le même effet. Trapu, ardu et jouissif, le roman nous entraîne au coeur des ténèbres de deux années politiquement cruciales: 2008-2009. Bush s'en va, Obama arrive. On croit que le pire est derrière nous. Grave erreur. Le nouveau président américain renie toutes ses promesses et multiplie l'utilisation des drones. Sur fond de realpolitik, DOA nous conte une histoire de maintenant avec des personnages de jeux vidéos, pourtant furieusement en chair et os. Efficace à mort.


Rock! Forcément! DOA, pseudo littéraire, écrivain en prise avec le réel, en communion avec l'actu.
DOA, en hommage au film noir, Dead On Arrival, version noir et blanc, bien sûr, pas celle colorée avec l'acteur blondinet, Dennis Quaid.
DOA, blouson de cuir noir style mauvais garçon, anneau argenté au pouce de la main droite. L'homme n'est pas grand mais charpenté. Poignée de main virile, et sans être spécialement avenant de prime abord. Plus pudique que bougon, en réalité.
Un pseudo en dit toujours long: moins vous en savez, mieux le bonhomme se porte.

L'auteur de Citoyens Clandestins a trimbalé ses guêtres littéraires, en autre, au Pakistan et en Afghanistan.
Dans un roman au titre dangereusement exotique Pukhtu Primo, il nous enchaîne sur près de 700 pages, aux tripes et munitions d'une bande de fêlés, made in USA, qui fait le boulot ultra-confidentiel et ultra-rémunérateur, que la CIA ne peut ou ne veut pas faire elle-même.
Du clandestin, dans le clandestin, allez comprendre.
Six lascars en flux tendu permanent : Fox, Tiny, Voodoo, Ghost et Wild Bill, six lascars dont le taux de testostérone se confond avec celui d'un shoot d'adrénaline, puissance mille.
Des mâles, des combattants high-tech, appuyés par eux là-haut, les drones, "ces petite machines censées au départ surveiller la planète puis utilisées de façon industrielle, des machines tueuses", qui commencent ou achèvent les missions impossibles, menées sur le terrain par ces guerriers de l'ombre.
Une armée hors norme propulsée dans des contrées sauvages et barbares, à la solde d'une puissance invisible mais que tout le monde connait, et qui donne ordres sur contre-ordres.

Faire comprendre que ce roman est une suite

"La contrainte première du roman était d'apporter une conclusion au cycle qui avait été commencé avec Citoyens Clandestins et le Serpent aux milles coupures, explique l'auteur, toujours sur ses gardes. Il fallait que j'inscrive les personnages dans une continuité et dans une période historique pertinente".
Ce sera l'Afghanistan, après le choc du 11 septembre.
Et en particulier, "2008 et 2009, parce que c'est le moment où les talibans commencent à s'agiter avec notamment l'attentat spectaculaire de l'hôtel Serena, au coeur de Kaboul. Et puis, c'est le départ de Bush, l'arrivée de Barack Obama avec la promesse d'arrêter toutes les guerres et de rompre avec les pratiques précédentes de la CIA et de l'armée. Si la CIA a interrompu ses activités, l'armée en revanche n'a rien changé, et c'est beaucoup plus confortable pour cette institution parce qu'elle n'a pas les mêmes comptes à rendre au Congrès".

Un méandre d'Agences sur le terrain

On crapahute alors sur les routes, pistes et autre chemins de Chaman à Quetta, au Balouchistan, en passant par la passe de Khyber qui mène tout droit ou presque, à Kaboul.
L'offensive lancée après le 11 septembre 2001 a fait de ces axes une mine d'or inépuisable pour tout un tas d'acteurs, en présence.
Et cela passe parfois par "une alliance opportuniste entre les multinationales sous contrat avec l'OTAN et le Pentagone entre autre".
On est au royaume des Haqqani, de l'ISIS, ou encore du Mollah Omar. On est à la CIA, au OGA (Other government Agency), au CTPT (Counterterrorist Pursuits Teams), ) l'ASG ( Afghan Security Border) et je ne sais quel autre sigle.

Dans cette bouillie d'agences en tout genre, six lascars en perdition, six paramilitaires en bout de course.
Avec à leur tête un type carré et pas encore trop abîmé: Voodoo.
La CIA externalise certaines opérations "touchy", à des boîtes privées.
Mais Voodoo est inquiet. Ghost, l'un de ses vieux compagnons de route, est cramé. Trop de tension, trop de dope pour tenir, pour échapper aux images de sang qui peuplent ses nuits.
"Avant, les mecs de la Delta partaient pour une sortie puis ils en ont fait deux, trois jusqu'à trente fois par nuit. Surtout après les guerres en Irak et en Afghanistan. Les gars se sont mis à travailler de façon stakhanoviste, à échelle industrielle. Quand le privé a été mis à contribution, il a explosé le compteur des rotations. Et ces gars-là finissent encore plus rincés que ceux de la Delta, parce qu'ils agissent sans filet".

Un amateur éclairé

On notera la description ultra précise des lieux, des paysages.
Un tour de force (commencé il y a cinq ans), ces zones étant inaccessibles aux Occidentaux, depuis belle lurette.
L'auteur a de bons amis, lit, dévore tout ce qui se passe, dans cette région du monde.
"Je suis un amateur éclairé".
On peut se laisser à imaginer qu'il a un peu puisé dans sa propre histoire.
Issu d'un milieu bourgeois lyonnais, destiné à la finance au Japon, il bifurque au moment des trois jours du service militaire et rejoint (un peu malgré lui, au début) les Paras. "Je me suis bien amusé".
Il a gardé le goût des armes, des rapports viriles en milieu hostile, c'est sûr. Même s'il ne lâche pas où il a bourlingué avec l'armée française.
Vingt-deux ans, dans les années 90. Je vous laisse deviner.

On est donc à Mir Ali, Miranshah, Khost, Jalalabad, on est sur les pentes montagneuses de ces régions éloignées de tout, on longe les précipices dans les jingle trucks, ces camions à clochette et multi-colores.
On passe la nuit dans des bouges, à même le sol, on se récupère à Bagram, sur la base aérienne annexée par les Américains, et proche de Kaboul, en Afghanistan.
On a même droit à de l'inédit : quelques visites au bordel (un tour de force, en territoire taliban), où derrière de grands murs sales, une histoire d'amour improbable se noue entre Fox, alias Majid Anthony, Robert de son vrai nom, franco-arabe, avec Storayeh, "l'abimée", comme dit la maquerelle.
L'univers de DOA est un monde d'hommes, un monde de brutes, l'amour n'y a que très peu de place.
Il se substitue souvent à un jeu de corps et de nus, souvent guidés, déchiquetés, par l'outrage et la violence, et où les sentiments n'ont pas leur place.
Fox et Storayeh, le couple de la respiration, le couple du peu de répit, dans un roman où la tension est stratosphérique.

DOA aime ses personnages.
S'il se sent proche des Américains, "c'est plus facile d'occidental à occidental", il concède que ce "sont de grands fouteurs de merde".
Mais il n'oublie pas les Afghans ou les Pachtounes.
Ces derniers et leur fameux code d'honneur auquel ils obéissent en premier: le pachtounwali qui a ainsi permis au Mollah Omar de justifier d'avoir accueilli Oussama Ben Laden, à une certaine époque, alors que le richissime saoudien était en fuite et déjà recherché.
DOA nous fait découvrir un autre de ces codes d'honneurs (synonyme de contrainte en réalité) de la société pachtoune : le pukhtu, l'honneur personnel, le ghairat, celui des siens et de sa tribu.
Dire d'un homme qu'il n'a pas de pukhtu relève de l'injure suprême.
Sher Ali en est l'incarnation vivante. Au départ, le jeune homme a des rêves. Il voulait s'émanciper de ceux de son père. Mais il est l'aîné, il revient dans la province de Khost, il reprend le business familial de la contrebande.
"C'est un personnage que j'aime bien parce qu'il est à la fois le héros et le monstre. Il est pris au piège de sa culture, de ses sentiments, des préoccupations de son père et des groupes avec lesquels il fait commerce et avec lesquels il finit par s'associer pour se venger. Il est très ambivalent, coincé par la tradition, déchiré dès le départ. Avec lui, on comprend que toutes les cultures sont un peu grises".

DOA se refuse à envoyer des messages politiques

DOA a eu l'idée ingénieuse de mêler à ce fantastique et intense roman, des dépêches d'agence de presse occidentales ou pakistanaises donnant ainsi une impression d'étouffement absolu.
On tue, on ment, on vole, on se dope, on ne vit pas, on survit et une poignée d'hommes tire les ficelles.
Qui fait quoi, où et quand, qui commande véritablement ?
On est dans les zones troubles du monde de l'espionnage, dans le grand jeu des grandes puissances et celui moindre de ceux qui ont un atout maître dans cette partie de billard à milles bandes : la connaissance du terrain et la sombre faculté de faire volte-face.
Seule certitude : la manipulation est l'apanage de tous.
Alors politique le roman de DOA ?
"De la même manière que Soulage réfléchit sur le noir, je réfléchis sur le réel. Le réel est ma technique littéraire. A partir de ça, je construis une fiction. Je ne suis pas un commentateur de l'action américaine, je n'essaie pas de faire passer un message parce que je ne veux pas dire aux gens comment ils doivent penser. Après, on peut pas dire qu'en 2008 et 2009 les choses se soient spécialement bien passées pour les Américains et leurs alliés".
On attend la suite de ce magistral Pukhtu, avec une infinie impatience.


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chouchou
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MessagePosté le: Dim Avr 12, 2015 1:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je l'ai débuté depuis une petite semaine. Une mise en route sur environ le quart du pavé qui plante le décor, le contexte, les personnages récit qui demande une concentration certaine bien épaulée par des cartes et un glossaire. Pour l'instant écrit très technique autant géographique que géopolitique et militaire et si l'ensemble se met en place cet "effort" de DOA aboutira à un livre magistral! A suivre....
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Celui qui affronte les monstres devra veiller à ce que, ce faisant, il ne devienne pas lui-même un monstre.
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Avr 12, 2015 2:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je languis de me plonger dedans. Je me souviens de Citoyens clandestins, que j'avais beaucoup aimé.
En plus, dans celui-là le sujet me paraît passionnant.
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Ven Avr 17, 2015 4:42 am    Sujet du message: Répondre en citant

>> La chronique de Wollanup sur Unwalkers :

Citation:

Pukhtu de DOA, une tuerie !

Il y a les daubes qu’on regrette d’avoir lues, les romans qu’on a aimés et ceux que l’on a trouvés vraiment réussis, passionnants et il y a les autres qui sont au-dessus, du genre qu’on rencontre une fois tous les deux ans quand on est chanceux, des romans qui représentent des années de travail de documentation et d’écriture, qui vous passionnent et vous chavirent tant ils sont le résultat d’un travail titanesque et vous offrent des trésors sans fin de connaissances et des heures merveilleuses de lecture, mais aussi de concentration et de réflexion tant le propos est complexe, dense, maturation d’ une philosophie, d’une réflexion et d’une connaissance érudite sur un thème pointu.
Je parle, pour ce qui me concerne, ces dernières années, de « La religion » de Tim Willocks, de « La Griffe du chien » de Don Winslow, de « Underworld USA » de James Ellroy et de « Le Fils » de Philipp Meyer.

Et dans cette catégorie très anglo-saxonne, je suis content d’ajouter ce putain de roman de DOA.
Alors évidemment, le sujet peut ne pas plaire mais si vous suivez un peu le monde qui nous entoure, vous avez ici un outil exceptionnel, indispensable, d’une énorme qualité didactique dans une histoire passionnante, pour comprendre ce qu’on nous raconte et surtout pour comprendre une autre réalité underground mais pas fantasmée, bien réelle et inquiétante, prenant appui sur des faits et gestes repérés, analysés, confrontés, décortiqués et vulgarisés pour le lectorat dans des dimensions géographiques, historiques, politiques, économiques, stratégiques, commerciales, religieuses, philosophique.

Ce pavé parle de la guerre en Afghanistan à une époque, 2008, dans un pays rendu exsangue par les ravages de la guerre et où les magouilles traditionnelles du pays le plus corrompu de la planète à égalité avec la Corée du Nord et la Somalie se sont développées avec l’argent des occupants américains et à la faveur de l’anonymat créé par la guerre en Irak.
Mais avant tout, comme dans « La Religion », c’est le combat entre deux sociétés qui ne se comprennent pas et se combattent comme à l’époque des croisades.
Rien n’a changé.
Comme Willocks, DOA sait décrire les combats, la peur, l’horreur, la folie meurtrière, l’héroïsme, la boucherie, la folie des hommes…
Et comme chez Willocks, on reste hébété devant le carnage décrit très maladroitement par les média et que les auteurs arrivent à nous faire vivre comme l’enfer sur Terre avec ces combattants, dans chaque camp, égarés, complices d’intérêts qu’ils ne comprennent pas et dont ils sont les premières victimes.

Le roman commence par un attentat dans un hôtel à Kaboul et ce passage dégage la même force effroyable que le premier chapitre de « Pur » de Chainas.
On a compris que rien ne nous sera épargné, et qu’à la précision chirurgicale des événements racontés, s’ajoutera un réalisme horrible mais normal.

C’est une guerre avec des libérateurs ou des envahisseurs contre des terroristes ou des résistants selon le camp, une guerre nouvelle qu’on n’a pas encore en tête avec nos souvenirs des conflits du XXème siècle où des combattants guerriers afghans vivant dans la guerre depuis leur naissance sont opposés à l’armée la plus puissante, la plus performante, utilisant les progrès des technologies de pointe, la science au service de la mort mais aussi aidée par des sociétés privées bras armés des offices gouvernementaux.
Dans ce conflit, des talibans peuvent se faire dézinguer par un drone qu’ils ne voient même pas, piloté au joystick par une brave dame dans une base secrète en Virginie.
Pareillement, des GI’s à l’armement hyper sophistiqué peuvent périr dans une embuscade provoquée par des éleveurs de chèvres.

Quatre ans et demi pour écrire Pukhtu mais quelle réussite !
Et les fidèles de DOA auront le plaisir de retrouver des personnages déjà rencontrés, notamment un Fennec devenu Fox, exemple d’humanité dans un monde qui n’en connait pourtant plus beaucoup.

Ce qui marque, dès le début de la lecture, malgré le nombre impressionnant de personnages, de lieux, de situations, c’est la clarté du propos, l’impressionnant travail de vulgarisation dans un texte qui offre pourtant tous les détails.
Bien sûr, on retrouve le style froid, violent de DOA et certains passages cognent vraiment, des prises de position (celle des personnages, insiste DOA) bien souvent à contre-courant du mainstream, une arrogance et un style à la James Ellroy.
« … le drapeau flottant au-dessus du tarmac a fini par devenir un symbole assez fort pour penser au –delà de soi, se battre pour autre chose que soi et peut-être en crever…Quand ils montent au feu, cette différence entre eux et les cons d’en face, et la camaraderie née d’avoir pataugé ensemble dans la même merde, rendent plus facile de savoir qui défendre et qui descendre. Une conception peut-être naïve des choses, aveugle, limitée mais éminemment respectable dans sa générosité tordue, mal rétribuée et létale, minoritaire au sein d’une génération avant tout préoccupée par ce qu’a chié Paris Hilton la veille. »

Dans Pukhtu, comme chez Manotti dernièrement, on voit aussi toutes les ramifications internationales, toute l’autre guerre souterraine, trafic d’armes et drogue, comment beaucoup s’en foutent plein les poches sur les cadavres des victimes de guerres qu’ils n’ont pas comprises.
C’est impressionnant de clarté, une mine d’informations à enregistrer pour ne pas se tromper soi-même avec la guerre qu’on nous impose à chaque nouveau conflit en nous parlant d’ armée de libérateurs, de démocratie, etc : il suffit d’allumer la TV, et cela ne se cantonne pas au conflit en Afghanistan.


Personnellement, je n’ai jamais lu un roman français de ce niveau, jamais.
Chef d’œuvre !


PS : Private Joke, à la Série Noire maintenant, pour satisfaire la fantaisie typographique de la nouvelle couverture, ils doivent être obligés d’embaucher un traducteur spécialisé dans les langues indo-iraniennes pour savoir où bien couper le mot PU-KHTU.


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Dodger
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MessagePosté le: Ven Avr 17, 2015 6:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Énorme, la critique de Wollanup !!! Shocked
Et comme le gars est digne de confiance et pas du genre impressionnable, ça me donne carrément envie de dégager du temps pour me plonger dans le pavé. Surtout que, comme Norbert, j'avais beaucoup aimé Citoyens clandestins.
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MessagePosté le: Ven Avr 17, 2015 6:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense que, comme Citoyens clandestins en 2007, Pukhtu sera le roman français à ne surtout pas manquer cette année.
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MessagePosté le: Mer Avr 22, 2015 4:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

>> Entretien avec DOA sur Unwalkers :

Citation:

Entretien avec DOA : take shelter !

DOA est un grand écrivain, sans nul doute, mais c’est aussi un homme, un vrai.
Au cours de cet entretien-fleuve, il se dévoile et c’est aussi puissant et convaincant que ses écrits :son enfance, ses débuts, ses modèles, l’Afghanistan, Pukhtu, le milieu du polar, la loi sur le renseignement, la tristesse et le chagrin, Ellroy…le tout sans langue de bois, attention aux turbulences.

Je veux vraiment, au nom de l’équipe d’Unwalkers et en mon nom propre, le remercier pour le cadeau qu’il nous fait et nous sommes vraiment heureux de vous faire partager ce grand moment.


>> Lire la suite : http://www.unwalkers.com/entretien-avec-doa-take-shelter/


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MessagePosté le: Ven Avr 24, 2015 1:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dodger a écrit:
Énorme, la critique de Wollanup !!! Shocked
Et comme le gars est digne de confiance et pas du genre impressionnable, ça me donne carrément envie de dégager du temps pour me plonger dans le pavé. Surtout que, comme Norbert, j'avais beaucoup aimé Citoyens clandestins.


oui j'aime pas lui faire des compliments
mais là chapeau bas Cool
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MessagePosté le: Lun Avr 27, 2015 6:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

>> DOA était l'invité de l'émission « Mauvais Genres » de François Angelier samedi soir sur France Culture. Pour l'écouter, l'émission est disponible en podcast ici.

Citation:

Entre sable et drones : rencontre avec DOA

La guerre afghane, entre armes blanches et armes lourdes, sacrifice archaïque et meurtre programmé, à l'affiche, ce soir, de Mauvais Genres qui reçoit DOA, à l'occasion de la sortie, en Série Noire, de Pukhtu Primo, un épais techno-thriller de 700 pages où s'affrontent paramilitaires et djihadistes, fous de dieu et soldats perdus.

Nazisme et SF en second temps d'émission avec la sortie de quatre titres : Le château de millions d'années de Stéphane Przybylski (Bélial), Le cercle de Farthing de Jo Walton (Denoël/Lunes d'encre), Gretel and the dark d'Eliza Granville (Mirobole) et Ratlines de Stuart Neville (Rivages/Thriller).

En partenariat avec L'Obs.

http://www.franceculture.fr/emission-mauvais-genres-entre-sabre-et-drone-rencontre-avec-doa-2015-04-25#


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Sam Mai 16, 2015 7:00 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur son blog Actu du Noir :

Citation:

Pukhtu Primo, grand livre de DOA

On l’attendait tous avec impatience depuis qu’on en avait entendu parler. Il est là, cela valait le coup d’attendre. Pukhtu de DOA.


Afghanistan, 2008.
Les troupes américaines et les multiples officines privées qui les accompagnent n’arrivent pas à freiner l’avancée des talibans qui reprennent peu à peu le terrain perdu, et regagnent des appuis dans la population, soit par la peur, soit en profitant de la corruption du gouvernement et des morts « collatérales » des bombardements américains.

Fox, Ghost, Voodoo, Tiny et quelques autres sont des mercenaires, même si maintenant on n’utilise pas ce mot : ils sont employés par une entreprise très proche de la CIA.
Ils forment des afghans, aident les bombardements par des drones, font du renseignement, combattent … et trafiquent à l’occasion.

Peter est un journaliste indépendant, qui enquête sur le coût de la guerre.

Sher Ali Khan Zadran est chef d’un clan pachtoune.
Comme son père, il fait de la contrebande et ne voit pas d’un très bon œil la guerre portée sur son territoire par les talibans.
Jusqu’à ce qu’une partie de sa famille soit tuée par un missile tiré par un drone.
Il déclare alors la guerre aux infidèles, tout en restant le plus indépendant possible.

Tous et bien d’autres se débattent dans ce merdier, qui a des répercussions bien loin, de Paris à Abidjan en passant par le Kosovo ou Washington.


Il y a certainement beaucoup de travail en amont de la rédaction de ce Pukhtu très impressionnant.
Ce qui est très fort, c’est qu’on ne le sent pas, ce travail.
On imagine qu’il y est, on devine qu’il a été fait, mais il ne se voit plus, il s’oublie.
On a toute l’information nécessaire pour comprendre le jeu complexe qui se joue dans un pays dont on ne sait pas grand-chose, cette information est bien délivrée, mais on n’a jamais l’impression de subir un cours.

On est pris dans le souffle de cette histoire, de ces histoires, emporté auprès des différents personnages.
DOA ne juge pas (même si son agacement devant certaines lâchetés ou bêtises transparait parfois au détour d’une phrase), il n’explique pas, il ne juge pas.
Il raconte.
Il raconte avec du souffle, du suspense, en prenant soin que tout soit clair, mais sans jamais simplifier, faisant confiance à son lecteur et partant du principe qu’il acceptera l’effort (ô combien jouissif) de suivre une multitude de personnages et de rentrer dans une histoire qui ne peut pas être simple.
Merci de cette confiance.

Il faut faire, certes, un petit effort, mais on est aidé par l’écriture dans le plus pur style DOA : directe, sèche souvent, sachant pourtant rendre la beauté et la majesté d’un paysage, impressionnante d’efficacité dans les scènes d’action, jamais mièvre ni larmoyante et pourtant capable d’empathie.

L’Afghanistan, pour moi, ce n’était que des articles survolés dans les journaux, L’homme qui voulait être roi du grand John Huston, vu il y a bien longtemps, et Les cavaliers de Joseph Kessel, lu il y a encore plus longtemps !
Ce sera aussi désormais Pukhtu, dont j’attends la suite avec impatience.


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Fab
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MessagePosté le: Dim Mai 17, 2015 9:55 am    Sujet du message: Répondre en citant

c'est béton,c'est dense,c'est excellent.


chouchou a écrit:
Je l'ai débuté depuis une petite semaine. Une mise en route sur environ le quart du pavé qui plante le décor, le contexte, les personnages récit qui demande une concentration certaine bien épaulée par des cartes et un glossaire. Pour l'instant écrit très technique autant géographique que géopolitique et militaire et si l'ensemble se met en place cet "effort" de DOA aboutira à un livre magistral! A suivre....


ça ferait passé le côté ultra-documenté et très travaillé d'un Je suis Pilgrim pour un dépliant pour office du tourisme
si vous avez aimé Zéro Dark Thirty ou la saison 4 d'Homeland quand ça retourne le terrain vous allez adoré.
pour moi c'est le cas et je me régale pour le moment
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MessagePosté le: Dim Mai 17, 2015 10:19 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il a su, en ce qui me concerne, "m'harponner" et indubitablement son ouvrage, et sa qualité, se cristallise, s'articule sur les 2 volets d'où mon vote! Un joyau qui se façonne sous nos yeux.
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Mai 17, 2015 11:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

Fab a écrit:

ça ferait passé le côté ultra-documenté et très travaillé d'un Je suis Pilgrim pour un dépliant pour office du tourisme


Je crois qu'il vaut mieux même éviter de comparer avec Pilgrim. Laughing

Je crois que c'est la semaine dernière que Libération avait consacré 4 pages à DOA (on peut les retrouver scannées sur la page Facebook de la Série Noire), et dans l'entretien qui suivait la chronique, celui-ci disait avoir voyagé en Afghanistan et au Pakistan, testé toutes les armes citées dans son livre, avoir pris des contacts avec différents services de renseignements - sans oublier ceux qu'il a pu avoir avoir en tant qu'ex-militaire -, et ce depuis des années. Sans oublier non plus l'énorme masse de documentation sur de multiples sujets qu'il a du lire, puis digérer, avant de pouvoir commencer la rédaction du roman.
C'est vraiment impressionnant.
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Miserere

MessagePosté le: Dim Mai 17, 2015 11:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

tu le lis et tu as vraiment l'impression de tout ressentir: les sons,les odeurs,la poussière.
pour moi l'immersion est totale
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