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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11568 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Sam Déc 21, 2019 8:37 am Sujet du message: The Green River Killer, de Stéphane Bourgoin |
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Citation: | Gary Ridgway est né le 18 février 1949 à Salt Lake City dans l’Utah. Le mode opératoire de Gary Ridgway consistait à avoir des relations sexuelles avec ses victimes, les étrangler, et jeter leurs cadavres dans la forêt ou bien dans la Green River. Il aurait assassiné entre 49 et 90 personnes, dans l’État de Washington. Ses premiers crimes remontent à 1982, et très vite la presse lui attribue le surnom de « tueur de la Green River », du nom de la rivière dans laquelle il jette ses cinq premières victimes. Cependant, il n’a été démasqué qu’en novembre 2001, grâce à l’analyse de traces ADN… |
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11568 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Sam Déc 21, 2019 8:43 am Sujet du message: |
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Ma chronique sur Polars Pourpres :
Citation: | Soixante-et-onze « officiellement » reconnues : tel est l’ignoble décompte des victimes de Gary Ridgway, l’un des pires tueurs en série des Etats-Unis. Après Docteur Holmes, le premier tome de la série serial killer, Stéphane Bourgoin s’attaque au portrait et au parcours monstrueux de ce criminel hors-norme. Un être qui, très tôt, s’illustre par des symptômes assez communs chez les prédateurs humains : énurésie, violences sur animaux domestiques, victime de maltraitances familiales et rapports ambigus avec sa mère. L’auteur, patiemment, relate les grandes étapes de la vie de ce bourreau, dans un récit éclaté qui évite au lecteur le classique, voire attendu, récit chronologique. Avec beaucoup de pertinence et de concision, on apprend ce qu’a été l’artère principale entre Seattle et Tacoma, peuplée de malheureuses prostituées qui ont été les principales proies du tueur. C’est aussi l’occasion de deviner les débuts du profilage, avec ses premiers succès ainsi que ses erreurs (notons que Ted Bundy, également terrible tueur en série, ainsi que John E. Douglas, se sont trompés sur le portrait psychologique de cet écumeur à qui l’on a attribué le surnom de « Green River Killer », du nom de la rivière où il a abandonné certains des cadavres de ses victimes). Car Gary Ridgway n’est pas l’individu qui correspond aux poncifs – faux et trompeurs – véhiculés par le cinéma et la littérature. Un homme éminemment intelligent ? Non : son quotient intellectuel tourne autour de quatre-vingts. Ses méthodes ne varient jamais ? Non : il s’est parfois laissé aller à la nécrophilie. Un monstre asocial et marginal ? Toujours pas : il a été plusieurs fois marié, avait un emploi stable, savait se montrer élégant avec ses voisins. Encore des clichés purement cinématographiques et littéraires que Stéphane Bourgoin bat en brèche.
Un ouvrage documentaire de grande qualité, à la fois court, précis et complet, qui réjouit autant qu’il secoue de la première à la dernière page, qui démontre tout autant le talent de son auteur que la qualité de cette série dont on attend le troisième tome en janvier 2020, avec La Bête inhumaine.
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