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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11675 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mar Avr 04, 2023 6:26 pm Sujet du message: Série Agent Seventeen - John Brownlow (Gallimard) |
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Thriller d'espionnage qui pourrait inaugurer une série, L'agent Seventeen du Britannique John Brownlow est paru le mois dernier à la Série noire dans une traduction de Laurent Boscq.
Le livre :
« Vous ne connaîtrez jamais mon nom. Mais vous n'oublierez jamais mon numéro. Derrière les événements dont on vous informe, il y a les tueurs clandestins qui remettent de l'ordre. Officiellement, nous n'existons pas, et pourtant les gouvernements de tous les pays ont recours à nos services. Ma prochaine cible est Sixteen et, un jour prochain, j'aurai Eighteen sur le dos. »
Ainsi parle l'agent Seventeen, le meilleur de tous, chargé d'éliminer son prédécesseur qui se terre dans un coin reculé d'Amérique. Leur lutte sera sans merci. Quant à savoir à qui profite le crime...
« Un premier roman aussi savoureux qu'un bon James Bond. L'action, le mystère, le rythme, les personnages auxquels on s'attache, rien ne manque. »
- Agnès Laurent - L'Express
« Un shoot d'adrénaline qui se lit d'un trait. Certains passages sont franchement désopilants. »
- Nicolas Demorand, France Inter
« Ce polar est un piège, à peine ouvert, il vous happe. Impossible de le poser. Chaque phrase de cette folle histoire est écrite au cordeau. »
- Didier Hassoux - Le Canard enchaîné
> Lire les premières pages
L'auteur :
Né en 1964 en Angleterre, John Brownlow a fait des études de lettres à Oxford avant de débuter comme photographe puis réalisateur de documentaires. Scénariste talentueux - le film Sylvia, les séries Fleming et Miniaturiste -, il est également journaliste d'investigation. Il s'est établi en 2000 au Canada, au bord du lac Huron, où il écrit la suite de L'agent Seventeen.
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Dernière édition par norbert le Lun Mar 18, 2024 1:57 pm; édité 2 fois |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11675 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mar Avr 04, 2023 7:19 pm Sujet du message: |
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Voilà encore un polar qui me fait saliver, ça fait presque un mois que je lutte pour ne pas l'acheter et lire d'abord les titres de ma Pal... Mais ce genre de thrillers d'espionnage, c'est exactement tout ce que j'aime, donc je pense craquer très bientôt, d'autant que les quelques critiques lues ici ou là sont positives..
L'avis de Jean-Marc Laherrère sur Actu du Noir :
Citation: |
Un nouveau venu à la Série Noire, l’anglais John Brownlow qui nous offre un polar 100 % adrénaline avec L'Agent Seventeen.
Handler a une agence privée de tueurs qu’il met au service de la CIA (entre autres) au besoin. Seventeen est le meilleur dans sa branche. Alors qu’il vient de terminer une mission mouvementée à Berlin, Handler l’appelle pour un contrat qui ne l’enchante pas : Il faut retrouver Sixteen, celui qui était le meilleur avant lui et qui a disparu depuis 20 ans. Et le tuer. Un contrat qui pue, d’autant plus que certains indices font penser à Seventeen qu’on est loin de tout le dire. Alors au final, qui est la cible de qui ?
Ce n’est pas le roman qui va vous rendre plus intelligent ou qui va vous faire réfléchir sur tel ou tel problème ou sur l’état du monde. Et on le voit, c’est une thématique assez classique. Mais c’est un sacré moment de plaisir de lecture, 500 pages de pure adrénaline dévorées en 2 jours.
Du roman plaisir, très bien fait, avec des personnages qui, bien que répondant au cahier des charges bien cliché ne manquent pas pour autant de caractère et d’épaisseur, et vrai talent de conteur pour enfiler les péripéties, coups de théâtres et scènes d’action.
Un très bon divertissement conseillé aux amateurs de castagne pas bête, comme on va voir un James Bond ou un Indiana Jones.
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L'avis de Julien Védrenne sur K-libre :
Citation: |
N'être qu’un numéro
L'agent Seventeen est le meilleur. Avant lui, il y a eu Sixteen. Bien avant eux, il y a eu First. Mais c'est une autre histoire. Demain, il y aura Eighteen. C'est aussi une autre histoire. Officiellement, tous ces numéros n'existent pas. Mais en sous-main, quelque part au fin fond des États-Unis, entre un parcours de golf et des champs de vigne bio, se trouve un domaine où sévit Handler. Handler, c'est un J. Edgar Hoover du XXIe siècle. Quelqu'un qui a des dossiers sur tout le monde, que tout le monde craint et qui ne craint personne et qui peut compter sur le soutien des agences américaines gouvernementales. Surtout, c'est lui qui assigne ses ordres de mission à Seventeen. Comme par exemple d'aller faire un carton dans une salle de réunion d'un immeuble de bureaux de Berlin. Sans se poser de question. Seulement, Seventeen en est à un point de bascule dans sa carrière. Il commence à douter de ses actes, et ses gestes précis d'habitude s'en ressentent. Mais c'est un professionnel, et il se sort de cette mission comme il sait le faire. Son seul tort sera peut-être de s'en ouvrir à Handler. Sa crédulité sera sans doute d'accepter dans la foulée une autre mission à Berlin : l'interception d'un échange entre deux agents pour le compte de l'Iran. Une mission menée là aussi tambour battant mais qui aboutit sur trois faits troublants : un agent iranien qui clame haut et fort dans un tunnel de métro avant de mourir : "Parachute, parachute, parachute" ; une tueuse qui vient l'accoster dans un bar juste après sa dernière mission ; et une troisième mission qui consiste à retrouver Sixteen et à l'éliminer. Car Sixteen est une erreur dans la carrière des agents secrets : il est à la retraite, vivant. Et nul ne sait où il se trouve. Mais il y a une certitude : il écrit des romans policiers très bien informés sous le nom de Kondracky. Seventeen part donc pour une nouvelle mission pleine d'inconnues, la peur au ventre, les certitudes ébranlées et sa paranoïa en mode exponentiel sans se douter une seule seconde que ce qu'il va affronter est bien pire que tout ce qu'il pouvait imaginer.
Cinq cents pages. Presque cent soixante chapitres. Le roman de l'Anglais John Brownlow est un thriller d'espionnage tout en rythme, très visuel, avec beaucoup (parfois trop) d'action. Comme ses prédécesseurs en la matière, l'intrigue joue sur deux éléments-clé : la fomentation d'un complot et l'utilisation d'agents selon un schéma froid qui leur échappe. Avec un style sec, classique et qui manie la causticité, John Brownlow nous propose plusieurs trames narratives. Le présent de Seventeen. Son passé. Celui de Sixteen. Tout ça s'entremêle selon un canevas qui fait que l'on découvre des pans de vie des deux agents progressivement. On finit par connaitre leurs motivations premières, leurs renommées, leurs doutes et leurs espérances. Si au début, il y a une proie et un prédateur, on se doute assez vite que les affaires vont se compliquer, qu'il va y avoir des alliances de circonstance et beaucoup de dégâts. Tout tourne autour du traumatisme américain de la guerre du Golfe et de la volonté des États-Unis de mettre un terme au régime iranien. Mais tout tourne aussi sur la nécessité d'avoir des preuves, vraies ou pas, et d'avoir des agents secrets malléables, corvéables, qui agissent sans penser, pouvant être des pions que l'on sacrifie sur l'échiquier de sa propre vanité.
Cependant, à travers les trajectoires plus que similaires de ces deux agents secrets qui ont une génération d'écart, John Brownlow propose aussi une réflexion sur le fameux "Au service de la nation" ; amène des éléments de réponse sur la notion de vérité et, s'il ne dénonce rien, soumet un autre mode de vie, comme une réflexion humaniste, heureusement brouillée par des cartes féminines. Un roman très distrayant à ranger à côté des Tueurs Bannerman, de John R. Maxim, autre œuvre jouissive sur la retraite des agents secrets américains.
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11458 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Mer Avr 05, 2023 7:58 am Sujet du message: |
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Marin Ledun l'a beaucoup aimé aussi.
Marin Ledun a écrit: | L'agent Seventeen de John Brownlow, traduit de l'anglais par Laurent Boscq sort la semaine prochaine à la Série Noire et c'est une vraie réussite. 501 pages, six parties et 158 chapitres de thriller d'espionnage pur jus. Des personnages finement campés qui tordent le cou aux clichés et rafraîchissent le genre. Frissons, divertissement et action garantis en prime. La comparaison présumée flatteuse avec James Bond et Jason Bourne aperçue sur la bandeau me semble en-dessous du personnage de Sixteen et de la qualité du texte, et j'attends la suite annoncée en 4ème de couverture avec impatience. |
_________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11675 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Sam Avr 29, 2023 7:24 am Sujet du message: |
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Hoel a écrit: | Marin Ledun l'a beaucoup aimé aussi.
Marin Ledun a écrit: | L'agent Seventeen de John Brownlow, traduit de l'anglais par Laurent Boscq sort la semaine prochaine à la Série Noire et c'est une vraie réussite. 501 pages, six parties et 158 chapitres de thriller d'espionnage pur jus. Des personnages finement campés qui tordent le cou aux clichés et rafraîchissent le genre. Frissons, divertissement et action garantis en prime. La comparaison présumée flatteuse avec James Bond et Jason Bourne aperçue sur la bandeau me semble en-dessous du personnage de Sixteen et de la qualité du texte, et j'attends la suite annoncée en 4ème de couverture avec impatience. |
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Entièrement d'accord avec Marin Ledun sur ce coup-là : une vraie réussite, bien meilleure que ce que l'on pourrait initialement penser en évoquant simplement un James Bond ou un Jason Bourne. Un ton vif et mordant, avec parfois un humour froid et caustique réjouissant, des dialogues qui claquent, des personnages attachants loin d'être monolithiques, et un redoutable sens du suspense.
J'en suis déjà à la moitié, et je fais le maximum pour ralentir ma lecture et ne pas le dévorer d'une traite tellement je me régale : c'est un signe qui ne trompe pas et ça n'arrive pas si souvent !
Si les fans d'espionnage pur risquent peut-être d'être déçus - car ici l'espionnage n'est qu'en arrière-plan de la traque et de l'affrontement entre tueurs à gages -, les amateurs comme moi de vrais bons polars/ thrillers (au sens large) vont se régaler.
Un vrai bonheur ! _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11675 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Lun Mar 18, 2024 2:03 pm Sujet du message: |
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Vient de paraître en poche :
En même temps que sa suite, L'Assassin Eighteen, vient de sortir en Série Noire :
Le livre :
« J’attends que quelqu’un vienne me tuer. Cette nuit, toutes les conditions sont réunies. »
L’agent Seventeen s’est retranché dans la maison de Sixteen, son prédécesseur dans une lignée de super tueurs à gages. Il sait que quiconque aspire à devenir Eighteen devra d’abord l’éliminer.
Mais lorsqu’une balle étoile le verre armé de la baie panoramique du salon, le sniper se révèle être une fillette d’une dizaine d’années, mutique, farouche et terrifiée. Qui est-elle ? Pourquoi elle ?
Du Spitzberg au port de Buenos Aires, à bord d’un méga-yacht appartenant à d’impitoyables suprémacistes blancs, derrière les écrans de l’élite mondiale des hackeurs, l’adrénaline pulse non-stop.
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patoche77 Serial Killer : Patrick Bateman
Age: 60 Inscrit le: 07 Mar 2020 Messages: 861 Localisation: 77 sud
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Posté le: Dim Nov 10, 2024 5:03 pm Sujet du message: |
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mon avis sur
Je me suis méfié de ce roman bien avant son ouverture.
En effet je ne suis pas un accroc du bouquin d’espionnage pur et dur. Mais bon celui-ci était estampillé thriller et donc un peu d’espionnage dans un mélange des genres me sied beaucoup plus, et si vous rajoutez du page-turner avec ses 160 chapitres qui procurent un rythme endiablé, alors là je suis scié également.
Alors bon, soyons clair, si vous n’aimez pas les bouquins d’actions avec du too much « en veux-tu, ben en voilà », de l’humour et un petit peu, mais tout petit peu d’amour, passez votre chemin .Vous risquez de vous bruler les doigts en tournant les pages tellement c’est « chaud patate » , de vous retrouver complètement décoiffé car des bourrasques d’actions délirantes déferlent tout le long de cette histoire , de tacher votre chemise tellement vous en avez bavé pour suivre ce rythme infernal et je ne vous parle pas de l’état de votre nez et de l’étendue de sa sécrétion par correction et pour ne dégouter personne .
J’ai passé un excellent moment avec Seventeen qui est plutôt un tueur à gages à qui certaines institutions gouvernementales donnent des missions périlleuses, mais bon c’est le meilleur …ou presque.
Tout se complique quand on lui demande de dézinguer son prédécesseur Sixteen qui lui aussi est censé être le meilleur et là messieurs -dames çà ne devient plus du tout raisonnable.
Mais bon c’est bien fait, nos deux tueurs sont ou deviennent empathiques avec une mention très bien également pour les deux personnages féminins Kat et Barb , toutes deux ayant un charmant caractère .
Vous l’aurez compris, on ne se prend pas trop au sérieux dans ce roman qui est fait pour nous distraire et c’est une parfaite réussite dans son genre.
Je suis impatient de passer bientôt à Eighteen _________________ Je vais toujours bien.....ou presque |
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