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Saga des Wolfe - James Carlos Blake (Rivages)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Juin 15, 2014 9:30 pm    Sujet du message: Saga des Wolfe - James Carlos Blake (Rivages) Répondre en citant

L'immense James Carlos Blake est de retour avec La Loi des Wolfe chez Rivages, qui inaugure une nouvelle série criminelle basée pour une fois sur une famille, celle des Wolfe.





Le livre :

Eddie Gato appartient à la grande famille des Wolfe, une dynastie qui pratique la contrebande à la frontière du Mexique et des Etats-Unis.
Depuis des siècles, les Wolfe ont survécu en instaurant une loi, la leur.
Parmi les nombreuses obligations qu'elle comporte, celle de poursuivre des études avant de participer aux activités du clan.
Mais avec toute l'arrogance de la jeunesse, Eddie Gato refuse de s'y soumettre et quitte sa famille pour chercher fortune au Mexique.
Il se fait embaucher comme garde par un cartel mafieux, et ne tarde pas, toutefois, à succomber au charme de Miranda, la maîtresse d'un des chefs.
Ayant tué ce dernier, il doit s'enfuir avec la belle, repasser la frontière et regagner les Etats-Unis.
Commence alors une folle cavale dans un territoire violent et désertique.
Jamais la « Tierra del diablo » n'aura mieux porté son nom.

Dans la lignée de No Country for Old Men de Cormac McCarthy, James Carlos Blake entame une nouvelle série consacrée à la famille Wolfe.

(Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Emmanuel Pailler)


« Avec ce roman d'action parfaitement maîtrisé dévoilant l'univers ultraviolent des cartels mexicains, James Carlos Blake rivalise avec les meilleurs livres de Don Winslow et de Kem Nunn. »
Publishers Weekly



L'auteur :

James Carlos Blake est né au Mexique et a grandi au Texas et en Floride.
Il a reçu le L. A. Times Book Award pour Crépuscule sanglant et le Grand Prix du Roman noir étranger du Festival International du film policier de Beaune en 2013 pour Red Grass River, tous parus chez Rivages.




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Dernière édition par norbert le Lun Mar 20, 2017 5:02 pm; édité 1 fois
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holden
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MessagePosté le: Mer Juin 18, 2014 4:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

on me l'a piqué...
mais c'est un auteur majeure
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norbert
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MessagePosté le: Ven Juin 20, 2014 9:10 am    Sujet du message: Répondre en citant

holden a écrit:
on me l'a piqué...
mais c'est un auteur majeure


Un de tes chroniqueurs, j'imagine. Eh bien, dépêche-toi de le récupérer après sa lecture, car ça a vraiment l'air d'être du très très bon !
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holden
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MessagePosté le: Ven Juin 20, 2014 2:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

j'en suis sur je les ai tous lus, et jamais déçu
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MessagePosté le: Mer Juin 25, 2014 10:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

>> La chronique de Yann Lespoux sur son blog Encore du Noir :

Citation:

Après la mise en scène de légendes de l’ouest comme James Wesley Hardin (L’homme aux pistolets), du banditisme (Red Grass River) ou de la révolution mexicaine (Les amis de Pancho Villa), les sagas familiales (Un monde de voleurs, Crépuscule sanglant, Red Grass River encore), et les aventures au bord de la frontière américano mexicaine (Crépuscule sanglant, toujours, Dans la peau), James Carlos Blake revient avec ce dernier roman sur au moins deux de ses thèmes de prédilection en mettant en scène une famille de contrebandiers œuvrant entre États-Unis et Mexique.
Avec une nouveauté cependant, puisqu’il s’agit du premier roman de Blake se déroulant de nos jours
[1].


La loi des Wolfe dont parle le titre est on ne peut plus simple : on peut entrer dans l’entreprise familiale, et en particulier ses activités illégales, à condition d’avoir obtenu un diplôme universitaire. Une règle que se refuse à suivre Eddie Gato, jeune adulte impétueux rêvant d’aventures hors la loi et qui s’est finalement exilé au Mexique où il a fini par trouver un emploi de gardien d’une propriété appartenant au chef d’un cartel. Mais la fougue d’Eddie lui joue des tours… et le voilà obligé de fuir avec la maîtresse du frère du patron et avec les hommes du cartel à ses trousses. Un seul espoir : passer la frontière et, peut-être, pouvoir compter sur la solidarité familiale des Wolfe.


S’il n’abandonne pas complètement le souffle épique qu’il nous a habitué à trouver dans ses romans, en particulier à travers les récits de Rudy Wolfe et le personnage de la matriarche Catalina qui permettent de connaître intimement un partie de l’histoire et du fonctionnement de la famille, James Carlos Blake choisit plutôt ici de jouer sur la corde de l’action tendue.
Ménageant ses effets et habile à faire monter la tension, il nous livre là un roman à suspense, un récit de cavale, particulièrement maîtrisé et prenant, dont la tension ne se relâche jamais.

Cela grâce à l’alternance des points de vue, passant d’Eddie et Miranda au chef du cartel, aux hommes de mains de ce dernier ou à Rudy et Frank en route pour tenter de retrouver Eddie avant les autres.

Et puis, si le roman est relativement court avec moins de 300 pages, Blake réussit à dresser en filigrane un portrait sans fard d’un Mexique sous la coupe des cartels où règne une violence extrême et à parler, sans pathos mais de manière saisissante, du sort des candidats à l’immigration vers les États-Unis.

Tout cela fait que, sans pour autant avoir l’ampleur d’un Crépuscule sanglant ou des Amis de Pancho Villa, La loi des Wolfe apparait comme un roman intense alliant le divertissement lié à cette action palpitante à une réflexion amère sur la frontière.
Bref, une nouvelle fois un excellent livre d’un auteur qui gagnerait à être plus connu et reconnu chez nous qu’il ne l’est encore.


..........................


[1] Il semble toutefois qu’il s’agisse d’une sorte de suite à une saga familiale historique mettant en scène les aïeux des Wolfe de ce roman, Country of the Bad Wolfes, paru en 2012 et dont, comme pour d’autres romans antérieurs de JC Blake, on ne peut qu’espérer qu’il sera bientôt traduit chez nous.

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MessagePosté le: Mar Juil 08, 2014 7:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur son blog Actu-du-Noir :

Citation:
La frontera vue par James Carlos Blake

C’est le premier roman de James Carlos Blake que je lis qui se déroule de nos jours. S’il change d’époque, on reste entre Mexique et USA dans La loi des Wolfe.


Dans la famille Wolfe on est trafiquant, de tout ce qui se trafique, de père en fils, et de mère en fille. Installés des deux côtés de la frontière entre le Mexique et les US ils trempent dans tous les trafics possibles et imaginables. Un avenir exaltant pour le jeune Eddie Gato Wolfe, mais un avenir qui se heurte à une règle inflexible du clan : Chez les Wolfe, on croit aux bienfaits de l’éducation, et il est hors de question de se lancer dans les affaires avant d’avoir obtenu un diplôme universitaire. Comme le jeune Eddie est têtu il « fugue » et va se louer comme garde du corps dans un des nombreux, et tristement célèbres cartels mexicains. Malheureusement, Eddie est têtu et imprudent, et pour les beaux yeux de Miranda, il tue un des chefs du cartel. Le voilà en fuite vers le Texas, avec une horde d’assassins aux trousses. Et bien trop orgueilleux pour demander l’aide du clan.


Un James Carlos Blake étonnant, assez atypique par certains côtés, fidèle à lui-même par d’autres.

On retrouve la violence, les relations familiales parfois complexes mais solides, l’Histoire racontée à travers l’histoire du crime. Comme toujours, dans La loi des Wolfe, il y a bien entendu une histoire très solide et fort mouvementée, mais aussi un tableau plus vaste.
Un portrait de la frontière, de l’inutilité du mur construit entre USA et Mexique qui ne sert, finalement, qu’à enrichir les passeurs de toute sorte mais ne freine pas ceux qui n’ont d’autre choix que de traverser pour ne pas mourir de faim ; un Mexique complètement gangréné par l’argent et la puissance des narcos ; et les quantités d’argent colossales qui se gagnent aux limites de la légalité des deux côtés de la frontière avec ces trafics.
Toujours aussi un côté western et grands espaces, même si l’action se passe de nos jours.

Mais atypique aussi, plus rapide, moins dense que certaines autres œuvres, mois lyrique. Un roman qui m’a fait penser à du Peckinpah. Montage alterné très efficace, scènes courtes, personnages croqués en quelques lignes, et après, attention les yeux, ça déménage …
Un vrai plaisir, à déconseiller peut-être à ceux qui n’aiment pas trop les polars débordants de testostérone.
Bien que l’un des personnages les plus étonnants soit une petite mamie, una abuelita, qui ne sort pas de sa maison …
Pour les amateurs de Peckinpah, je confirme.


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MessagePosté le: Sam Juil 12, 2014 12:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

>> La chronique de Fortino sur Unwalkers.com :

Citation:

« On laissa Goetzman se sortir tout seul, mais je tendis une main à la fille. J’avais cru qu’elle avait les fesses à l’air, mais en fait elle portait un string de couleur chair. Nous vivons vraiment une période faste du sous-vêtement féminin. Elle tomba à quatre pattes pour recracher l’eau, m’offrant une intéressante perspective sur son cul parfait. » (p-127)

Alors lui je l’adore, je lis toute sa production avec avidité et je ne suis jamais déçu. Ce roman n’échappe pas à la règle.

James Carlos Blake nous présente la famille Wolfe. Ce sont des contrebandiers installés de part et d’autre de la frontière, avec une branche au Mexique et une autre aux Etats-Unis.

Eddie Gato appartient à cette seconde branche. Jeune, il est soumis aux multiples règles qui régissent les affaires familiales. Certain de ses qualités, il pense pouvoir s’en affranchir et participer aux côtés de ses cousins aux expéditions les plus dangereuses. Mais voilà, chez les Wolfe on ne badine pas avec les règles et notamment avec l’obligation de suivre des études supérieures.

Eddie choisi de quitter la famille et de s’engager comme garde pour un cartel mafieux. Hélas, non seulement Eddie n’a pas assez travaillé à l’école, mais il a de surcroît des difficultés à rester dans son caleçon lorsqu’il croise une représentante du beau sexe. C’est ainsi qu’il trucide le frère du chef mafieux après avoir séduit sa maitresse. S’engage alors une poursuite à travers le Mexique en direction de la frontière américaine.

Je me demande si James Carlos Blake n’a pas répandu autant d’hémoglobine dans ce roman, que dans tous ceux qui l’ont précédé. Certes vous me rétorquerez que l’histoire se déroule dans le Mexique actuel, où il n’est pas rare pour un voyou d’encaisser une livre de plomb avant de subir une décapitation.
Là l’auteur est dans son domaine : décrire un pays pourri par la cupidité et la sauvagerie, où les gendarmes ne se distinguent plus des voleurs. Je souhaite bon courage à l’office du tourisme mexicain pour nuancer le tableau apocalyptique qui nous est proposé.

Il y a une petite nouveauté, très contemporaine. James Carlos Blake nous décrit un monde où la violence primitive est facilitée par la maitrise des technologies dernier cri. Ce qui devrait faire réfléchir pas mal de geek béats, toujours prompts à être géolocalisés pour attirer leurs semblables, avec ou sans chaussures de running aux pieds.

Dans cet univers criminel, la famille Wolfe tranche et pas parce qu’elle est plus fréquentable. Véritable multinationale de la carambouille en tout genre, elle fraye, derrière une panoplie de vitrines légales, avec de multiples bandes armées auxquelles elle fournit armes, produits technologiques et autres faux documents. Elle ne trafique ni drogue, ni être humain, mais c’est avant tout pour limiter les risques liés au intermédiaires trop nombreux et souvent dingues. Paternaliste et hiérarchisée à souhait, l’empilage de règles régissant son fonctionnement constitue autant une protection, qu’une ligne de conduite pour prospérer dans un monde troublé et peu à cheval sur la légalité.

Le paradoxe de l’intrigue étant, que c’est au nom de ces principes que la famille Wolfe va porter secours à celui de ses enfants qui les a refusés.

Ce n’est pas un thriller, même si le lecteur croisera un psychopathe à chaque page, mais un roman d’action intense, au travers duquel James Carlos Blake se livre à une description sans concession d’un Mexique sous influence mafieuse. Dans cette zone désertique, il offre à voir toute l’ambigüité des rapports entre le nord et le sud, comme l’illustre la dernière partie consacrée aux migrants clandestins et à leur destin tragique.

C’était une conclusion « Monde diplomatique », en espérant qu’elle ne vous aura pas dissuadé de vous ruer sur La Loi des Wolfe.

FORTINO

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MessagePosté le: Dim Aoû 10, 2014 5:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je l'ai commencé aujourd'hui, et j'avoue que j'ai le plus grand mal à le lâcher tellement action et suspense forment ici un cocktail littéralement explosif !

À l'heure où les cartels mexicains ont, grâce à leur argent et à la corruption, tous les pouvoirs dans un Mexique à feu et à sang, et qu'ils bénéficient en plus des technologies les plus avancées - notamment en terme de géolocalisation -, tenter de s'enfuir du ranch du Chef de l'un de ces cartels, comme l'a fait Eddie Gato Wolfe en tuant le frère du patron lorsque celui-ci l'a surpris avec sa maîtresse attitrée, pour ensuite s'échapper avec elle à travers un Mexique sous haute surveillance et tenter de rejoindre les Etats-Unis malgré les bandes de tueurs à leurs trousses, c'est vraiment se retrouver au coeur d'une chasse à l'homme implacable et haletante qui laisse peu de chances de réussite...

Cependant, même si le jeune Eddie Gato s'est brouillé avec sa famille à cause d'une histoire de diplôme universitaire - dont l'obtention est indispensable pour tout membre de la famille désirant s'impliquer dans les activités illégales de celle-ci -, il reste un Wolfe malgré tout.
Et l'immense famille Wolfe s'étendant bien au-delà de la frontière, solidement implantée aussi bien dans les hautes sphères du Mexique qu'aux USA, il est hors de question que les Wolfe abandonnent l'un d'entre eux...

Un polar diablement efficace et rythmé, servie par une construction habile qui alterne les différents points de vue entre les personnages principaux.

Un véritable régal ! Very Happy
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MessagePosté le: Lun Mar 20, 2017 4:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant




Un excellent thriller bourré d'action, qui vient enfin de paraître en poche chez Rivages/Noir sous une nouvelle couverture :






En même temps, La Maison Wolfe, le second volet de la saga des Wolfe initiée par le grand James Carlos Blake, vient de paraître en Rivages/Thriller, toujours traduit par Emmanuel Pailler :





Citation:


À l'occasion d'un mariage dans la haute société de Mexico, un petit chef de gang réussit le très audacieux kidnapping d'une dizaine d'invités, fait d'armes qui doit lui permettre de rejoindre un grand cartel.
Il ne peut pas savoir que parmi ses otages se trouve Jessie Wolfe, membre du clan Wolfe, cette famille de trafiquants très organisés qui opèrent à la frontière entre le Mexique et les États-Unis.
Alors que tout semble devoir se résoudre par le versement d'une rançon, Jessie tente de s'évader car elle a bien compris que les jours des otages étaient comptés.
De leur côté, les Wolfe, jaloux de leur indépendance et de leur réputation, montent une véritable expédition punitive à travers les bas-fonds de Mexico.

La Maison Wolfe est le second volume de la saga de la famille Wolfe, une série de romans d'action pleins de bruit, de fureur et de personnages hauts en couleur.






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MessagePosté le: Mer Mar 29, 2017 9:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur Actu du Noir :

Citation:

Faut pas chercher les Wolfe.



James Carlos Blake poursuit sa chronique de la famille Wolfe dans La Maison Wolfe.


Ceux qui connaissent l’œuvre de James Carlos Blake ont déjà entendu parler du clan Wolfe : une grande famille, établie des deux côtés de la frontière entre le Mexique et les USA.
Discrets, bien implantés dans le monde des affaires (des deux côtés), leurs enfants ont tous des diplômes universitaires.
Mais derrière la façade, espionnage, trafic d’armes, blanchiment d’argent…
Le clan Wolfe, en général, évite les conflits avec les cartels, gangs et autres, et se mêle de ses affaires.
Mais malheur à qui leur marche sur les pieds.

Ce que fait un petit gang ambitieux de Mexico : Lors d’une fête de mariage, ils enlèvent 10 personnes, appartenant aux deux familles très fortunées des mariés.
Leur but, ramasser 10 millions de dollars et s’affilier à un grand cartel.
Malheureusement pour eux, parmi les invités embarqués, se trouve Jessie Wolfe, amie de la mariée.


Autant le dire tout de suite, on est ici assez loin du souffle des grands romans épiques et historiques de James Carlos Blake.
Mais l’auteur a un sacré savoir-faire et on ne s’ennuie pas une seconde.
On se fait même très plaisir.


Chapitres courts et percutants, personnages hors norme, construction vive passant d’un point de vue à l’autre, et quelques descriptions impressionnantes quand il s’agit des bidonvilles et des décharges de Mexico.
De l’action, des pages qui tournent toutes seules …
On est dans de l’artisanat de qualité, du cousu-main, on sent que l’auteur se fait plaisir, et le lecteur également.


C’est déjà beaucoup, en attendant un prochain grand roman.



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MessagePosté le: Mer Avr 19, 2017 6:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Laurent Greusard sur K-libre :

Citation:




Les vernis craquellent toujours



Au centre du roman de James Carlos Blake, il y a un vieil homme, bien habillé qui engage des escort girls juste pour l'accompagner quand il va voir de jeunes gens et ainsi les impressionner.
Cela lui permet un ascendant sur des criminels débutants.
En les aidant à se former et à devenir plus forts, il compte ainsi en faire des recrues pour son propre gang - les jeunes voyous grâce à cette référence désirant monter en puissance.
C'est le cas d'Espanto, un homme qui n'a aucune moralité et qui est prêt à tuer sans sourciller pour ressembler à son mentor.
Il met au point avec une vieille connaissance un plan pour kidnapper des fils et des filles de bonne famille à la sortie d'un mariage.
Son plan est monté avec soin et ses acolytes sont des psychopathes en puissance.
Leur seul problème, outre l'incompétence de certains membres du gang, c'est d'inclure dans le kidnapping une jeune Américaine, amie de la famille des mariés.
Or, cette jeune fille fait partie d'un gang américano-mexicain puissant...


Le récit va donc se dérouler d'une triple manière : d'un côté le plan des kidnappeurs, leurs planques, leur cynisme ; d'un autre, celui de la famille Wolfe pour les retrouver et sauver leur représentante ; et au centre, la jeune fille Wolfe qui a reçu l'éducation de son clan et tente de s'échapper.
En arrière-plan de cette intrigue noire et violente, ne négligeant aucun "sale" détail, c'est aussi une radioscopie de Mexico qui est présentée - les familles riches et puissantes se payant des gardes du corps et assurées d'agir en toute impunité ; les pauvres qui vivent dans des bidonvilles décrits ici avec soin et une certaine forme d'humour, comme lorsqu'une partie du gang et ses otages sont retranchés dans une maison pourrie qui sent extrêmement mauvais et que l'on découvrira que les odeurs nauséabondes sont dues aux précédents locataires qui utilisaient le sous-sol pour confectionner des drogues.
Il subsiste, outre des scènes d'action bien montées et un sens du récit (les plans A, les plans B, les ripostes et les contre-ripostes) qui suscitent une certaine jubilation de lecture.


Mais La Maison Wolfe c'est aussi toute une description de la misère, de la violence de la société mexicaine, à travers des scènes et des décors à couper le souffle : un bus clandestin qui parcourt tous les voies de circulation sur une autoroute pour gagner du temps, au risque de tuer ses passagers, des flaques d'acide qui jouxtent les maisons des bidonvilles, des amis prêts à flinguer un ami à la fin d'un coup car il pourrait éventuellement parler, des décharges où les hommes blessés luttent pour leur survie contre des meutes de chiens affamés.
Face à cette violence, les membres de la maison Wolfe cherchent à protéger les leurs, sans se soucier de moralité ou de légalité (le récit s'ouvre d'ailleurs sur une fusillade dans un de leurs bars et la façon dont ils se débarrassent des cadavres).


Par delà, James Carlos Blake décrit sans juger une société violente, des deux côtés de la frontière, violente par les armes, par la force ou par la puissance financière, comme un retour des temps ancestraux au milieu de ce que l'on croit être la civilisation.
Ce n'est sans doute pas un hasard si le mentor essaye d'inculquer le goût de la musique classique au jeune voyou, histoire de glisser un vernis culturel sur la barbarie.
Mais la barbarie retrouve toujours sa place première, comme le crocodile préhistorique sait toujours jaillir de l'eau pour capturer sa proie.



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MessagePosté le: Lun Mai 01, 2017 12:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Claude Le Nocher sur Action-Suspense :

Citation:

James Carlos Blake : La Maison Wolfe (Éd.Rivages, 2017)

[...]


« Le type à la queue-de-cheval les contourne par derrière. Il sort un masque de sommeil du sac et le glisse sur les yeux d’Aldo, puis prend un rouleau d’adhésif et lui bâillonne la bouche, faisant le tour de la tête. Puis il s’occupe de Susi.
Ils s’assurent qu’on n’a même pas les moyens de chercher de l’aide, pense Jessie. Qu’on ne nous retrouve pas avant demain matin. Elle tressaille en sentant le type à la queue-de-cheval derrière elle. Le masque de sommeil tombe sur ses yeux, l’adhésif lui ferme la bouche, et l’homme passe au suivant. Jessie reste immobile, ligotée, bâillonnée, aveuglée. Elle n’entend que l’adhésif qu’on déroule – et puis soudain, elle est sûre qu’on pleure doucement et la peur revient… »



Romancier chevronné récompensé par plusieurs prix prestigieux, James Carlos Blake a entamé avec La loi des Wolfe une saga dédiée à la famille Wolfe, dont La Maison Wolfe est le deuxième opus.
L’introduction du présent roman nous permet de situer le cadre de cette série.
Cette famille a sa conception de l’autodéfense :
« Nous ne laissons personne se mêler de nos affaires, et nous ne nous mêlons pas des siennes. Laissez-nous en paix et nous vous laisserons en paix. »
Par contre, disposant d’autant d’armes qu’il veulent, gare à ceux qui les provoquent, à quiconque constitue une menace pour la famille ou l’un de ses membres.
Pas exactement de cynisme dans leur riposte, plutôt leur version de la justice.


Derrière l’image tant soit peu exotique, le Mexique est un pays confronté à un banditisme omniprésent.
Vaste problème que, malgré de gros moyens, le gouvernement fédéral n’a jamais réussi à éradiquer.
La séquestration contre rançon y est assez courante, semble-t-il.
Un moyen pour des gangs, déjà aguerris mais ayant encore peu de pouvoir, de se rapprocher du niveau des trop fameux cartels.
Le contexte de ces kidnappings est utilisé par l’auteur pour alimenter ce roman d’aventure.
La structure narrative est habile, nous permettant à la fois de suivre la réaction des Wolfe, la situation des otages et de leurs ravisseurs.
Une histoire fourmillant de péripéties, dans la grande tradition du polar.
On se régale !



>> Lire l'intégralité de la chronique ici


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