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Laurent.V Meurtrier
Age: 54 Inscrit le: 21 Oct 2008 Messages: 498 Localisation: Nantes
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Posté le: Lun Mai 11, 2009 8:17 pm Sujet du message: |
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On est dans quel registre littéraire ?
C'est saignant, violent ?
Car les références à Halloween, pas trop pour moi. En plus, j'ai un peu de mal avec les tueurs en série.
Merci.
Laurent. _________________
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Mai 11, 2009 11:36 pm Sujet du message: |
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On est en plein dans une sorte de journal intime. On suit jours après jours les pérégrinations de chaque intervenant de l'histoire : le tueur, les médecins, la famille des victimes, la pègre, les journalistes, les politiques, les policiers et les gens qui font la jonction entre chacun de ces groupes.
En lisant Au Delà du Mal, on sent à quel point il a pu influencer Ellroy avec un Tueur sur la Route, ou Bret Easton Ellis avec American Psycho.
D'autres viendront certainement te le confirmer d'ici là mais si tu n'aimes pas les tueurs en série, ça ne va pas te plaire. Les scènes gores ne sont pas légions mais le peu qu'il y a reste assez cradingue.
Ce qui est certain, c'est que ce roman ne ressemble à aucun autre. Je tacherai de développer un peu tout ça à la fin de ma lecture. _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok
Dernière édition par Fredo le Mar Mai 12, 2009 11:28 am; édité 1 fois |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Mai 11, 2009 11:40 pm Sujet du message: |
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Dodger a écrit: | Fredo a écrit: | Par contre, je n'imagine toujours pas comment certains ou certaines ont pu lire le livre en deux jours, tant c'est dense et bourré d'informations.
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Excellente remarque. Pour ma part, j'en suis à la page 300 et je fais une pause, histoire de respirer un peu... Mais c'est vraiment un roman impressionnant, qui me fait beaucoup penser, dans sa structure et sa manière d'aborder le contexte américain d'une manière globale à travers le destin d'un tueur en série, à l'excellentissime Zodiac de David Fincher. |
C'est une écriture méthodique. L'auteur cerne très vite la psychologie des personnages et leur donne facilement de l'épaisseur. Mais comme Didier, je vais lire pendant 45 ou 60 min et je vais refermer le livre pour digérer les pages lues.
Dure en fait de réfléchir sur cette fameuse structure du bouquin, dont parle aussi Dodger, tant c'est étourdissant de tenter d'imaginer l'assemblage de ce roman, qui a du demander à son auteur un travail de titan. _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok |
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Xave Meurtrier
Age: 50 Inscrit le: 03 Sep 2008 Messages: 379 Localisation: Val d'oise
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Posté le: Mar Mai 12, 2009 10:09 am Sujet du message: |
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Fredo a écrit: |
Ce qui est certain, c'est que ce roman ne ressemble à aucun autre. |
Cet argument me suffit _________________ "c'est dur à imaginer mais pour les enquêteurs, l'art et la manière, ça ne change pas grand chose. En revanche, si le légiste a raison, pour la victime, l'acide vivant ou mort, la différence a dû compter pas mal"
Pierre Lemaitre-Alex |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Mai 12, 2009 11:27 am Sujet du message: |
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Pour ma comparaison avec Halloween, c'était juste du fait que le tueur arrivé très jeune en hôpital psy, qu'il s'en échappe une fois adulte, et qu'il n'a d'humain que son apparence, tant il est mauvais et monstrueux.
Le style est tellement détaillé que l'on pourrait presque dire que le roman est une bible du genre. Je ne m'avance pas trop en prétendant qu'il a de fortes chances pour devenir la référence en France en matière de thriller anglo-saxon avec son psychopathe insaisissable. Il écrase tout le reste.
Après, je ne suis pas certain qu'il semblera super abordable pour les fans de thriller de 300 pages avec un casting restreint et qui se dévore à 100 à l'heure. C'est une histoire dont l'intrigue se développe comme une toile d'araignée, en reliant une quinzaine de personnages. D'ailleurs, je vais faire une maj dans mon sujet sur les intervenants, j'en ai oublié. _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok |
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Ironheart Annie Wilkes
Age: 50 Inscrit le: 25 Juil 2007 Messages: 5041 Localisation: Le Gard
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Posté le: Mar Mai 12, 2009 1:09 pm Sujet du message: |
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Citation: | Après, je ne suis pas certain qu'il semblera super abordable pour les fans de thriller de 300 pages avec un casting restreint et qui se dévore à 100 à l'heure. C'est une histoire dont l'intrigue se développe comme une toile d'araignée, en reliant une quinzaine de personnages |
Miam !
Contrairement à Laurent, j'adore Halloween (j'ai découvert cette "fête" en lisant Simetierre de Stephen King et en regardant à nouveau E.T) et c'est vraiment un des rares trucs que j'envie à la culture américaine. Et j'ai une passion démente pour les cucurbitacées (cf mon avatar), hé hé...
En plus, la référence à Zodiac, que j'ai dévoré, et à Gérard Collard dont j'apprécie énormément l'enthousiame débordant ne peuvent que m'inciter à acheter illico presto ce roman.
Dodger et Fredo, je ne vous dis pas merci. |
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Ironheart Annie Wilkes
Age: 50 Inscrit le: 25 Juil 2007 Messages: 5041 Localisation: Le Gard
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Posté le: Mar Mai 12, 2009 1:12 pm Sujet du message: |
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Fredo a écrit: | On est en plein dans une sorte de journal intime. On suit jours après jours les pérégrinations de chaque intervenant de l'histoire : le tueur, les médecins, la famille des victimes, la pègre, les journalistes, les politiques, les policiers et les gens qui font la jonction entre chacun de ces groupes.
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Ce que tu expliques du roman, avec les connections entre divers intervenants, me fait beaucoup penser à ce livre, un monument selon certains :
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Skateforshoes Victime
Age: 29 Inscrit le: 13 Mai 2009 Messages: 1
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Posté le: Mer Mai 13, 2009 1:02 pm Sujet du message: |
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Ce livre est absolument génial. J'en suis à la 336e pages pour être exact.
Il est très interréssant, puisqu'on y parle de peine de mort. Sujet qui fait bien réfléchir, surtout aux USA.
Il est un peu gore, mais c'est le style. Qu'en avez vous pensé ? _________________ En ce moment :" Au-delà Du Mal"
" Stairway To Heaven"
"Là tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté"- Invitation Au Voyage
"L'holocauste sacré de tes premières roses"- Delphine et Hyppolite |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Mai 17, 2009 3:51 pm Sujet du message: |
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Mon avis sur PP :
Fredo a écrit: | C'est un ovni ce roman. D'ailleurs, il aurait très bien pu se nommer "L'Homme qui Disparait" dans l'habileté de Bishop à semer ses poursuivants et à approcher ses victimes révèle des talents qui font de lui une sorte de magicien monstrueux. Shane Stevens a écrit la bible du genre en 1979, nous la découvrons en français 30 ans plus tard ... |
J'ouvre mon fichier word et je me met au boulot ! _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Mai 18, 2009 3:40 pm Sujet du message: |
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« […] la plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu'il n'existe pas ! »
Charles Baudelaire, Petits Poèmes en Proses (bien avant Usual Suspect).
Shane Stevens a écrit Au-delà du Mal (By Reason of Insanity) en 1979. Il aura fallut attendre 30 ans qu’un éditeur opiniâtre (les Editions Sonatine) parvienne enfin à récupérer les droits afin de permettre aux lecteurs français de découvrir cet ovni en matière de tueur en série. Un ovni ? On peut même parler de bible tant il est logique d’en déduire à quel point ce roman a pu influencer un nombre important d’auteurs anglo-saxons.
La grande réussite de ce livre tient autant dans le fond que dans la forme. Avant de rentrer plus en détails sur ces deux points, on félicitera le travail du traducteur Clément Baude, qui permet certainement à cette édition française 2009 de ne pas souffrir d’un décalage frappant quand à l’ancienneté du manuscrit et de l’époque des faits.
Concernant le fond.
L’enfant répondant au de nom de Thomas Bishop est la première victime de ce qui va/peut faire de lui un véritable concurrent direct à l’un des tueurs en série les plus emblématiques que l’on connaisse à ce jour : Jack l’éventreur. Alors que Jack a bel et bien existé, ce personnage fictif va balayer tous les autres existants. Oubliez Hannibal Lecter, Michael Myers, Martin Plunkett, Patrick Bateman, etc.
Durant les dix premières années de son existence, Thomas Bishop, fruit d’un viol, subira le courroux de sa mère, Sarah. Violée à de multiples reprises depuis l’âge de 13 ans, elle a déjà au moment de la conception de son fils une haine sans borne pour le genre masculin. Martyrisé et torturé, le calvaire de Thomas ne s’achèvera que le jour de son internement en hôpital psychiatrique, après qu’il eut assassiné sa mère.
Après quinze années d’enfermement, le cocon psychiatrique va donner naissance à l’un des papillons les plus monstrueux qu’aura connu les USA. Quinze années pendant lesquelles l’esprit malade de cet être va enregistrer tout ce qui sera à sa disposition pour faire de lui un nouvel homme, un phoenix qui renaitra de ses cendres le jour de son évasion …
Et comment réussir à la fois l’évasion parfaite, tout en parvenant à échapper à l’immense chasse à l’homme qu’elle ne manquera pas d’engendrer ? En procédant à la première mue qui va permettre à Bishop de se faire passer pour mort.
De nouvelles identités en nouvelles identités, il va semer la mort pendant neuf mois sur son passage. La seule personne qui sera capable de mettre la main sur lui sera celle qui parviendra à penser comme lui et à faire preuve d’autant d’ingéniosité à le débusquer qu’en aura Bishop à tromper la Police et à approcher ses victimes.
Concernant la forme.
L’angle choisit par Shane Stevens est à la fois simple et épatant. Pour nous permettre de suivre quasiment jours après jours les neufs mois de cavale meurtrière de Bishop, l’auteur va créer une immense toile d’araignée dans laquelle il va placer chacun de ses personnages :
le tueur, les médecins, les victimes, la famille des victimes, la pègre, les journalistes, les politiciens, les policiers et les quidams qui font la jonction entre chacun de ces groupes.
Avec une réelle habileté, Shane Stevens va parvenir à manœuvrer chacun de ces fils d’araignée qui compte autant de marionnettes qu’il y a de personnages dans le roman. Cela va donner un récit très dense et méticuleux qu’il sera difficile d’assimiler rapidement tant le grand nombre d’informations et de personnages, rempli des chapitres très longs.
Oppressant à souhait, on refermera le livre à de multiples reprises pendant sa lecture afin de laisser le temps à notre cerveau de filtrer les données et la violence du récit.
Et puis il y a cette fin … à l’image des 760 pages qui ont précédé … monumentale ! Une seule question nous hantera alors : mais qui est Thomas Bishop ?
P709 : « […] Vous semblez oublier que dans de nombreuses civilisations anciennes, la folie était synonyme de magie. Même aujourd’hui, chez quelques peuplades d’Amérique du Sud, les fous sont considérés comme les véritables sorciers de la tribu, censés ‘comprendre’ ce que le commun des mortels ne peut voir. […]
- Vous ne trouvez pas qu’il a tout d’un sorcier ? Ses désirs monstrueux, son sadisme sexuel, son invisibilité totale… Tout cela relève du surnaturel. Or, qu’est-ce qu’un pouvoir magique sinon un pouvoir surnaturel exercé sur les forces naturelles ? Ma folie absolue de Bishop lui confère justement ce genre de pouvoir absolu. Et si ça, ce n’est pas de la vraie magie, alors, qu’est-ce que c’est ? »
Personne ne lui répondit.
« Que Dieu nous pardonne, annonça lentement Kenton, mais les Thomas Bishop sont devenus les véritables magiciens de notre tribu. »
Un passage intéressant qui me permet encore une fois de faire un parallèle avec le genre et la magie. J’évoquais les talents de magicien d’un auteur pour nous jouer des tours de passe-passe mais quand est-il du tueur insaisissable ? Peut être que c’est la raison qui nous pousse à être fasciné par de tels personnages parvenant à se fondre dans la masse pour mieux disparaître …
Pour finir, je vais évoquer la dernière fois que j’ai ‘virtuellement’ approché le mal incarné, c’était dans le très dérangeant Emprise, film de Bill Paxton. _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok |
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Laurent.V Meurtrier
Age: 54 Inscrit le: 21 Oct 2008 Messages: 498 Localisation: Nantes
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Posté le: Mer Juin 10, 2009 6:56 pm Sujet du message: |
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Une critique plutôt moyenne sur Pol'art Noir avec une note de 3/5:
Citation: | Au-delà du Mal est recommandé par James Ellroy et Stephen King, et il est annoncé comme le roman choc sur le thème du serial killer. J’y ai cru.
Déjà, il faut une cinquantaine de pages pour planter le passif familial de Thomas Bishop, enfant supposé d’un viol, fils d’un homme abattu pendant un braquage, violenté par sa mère qu’il finira par tuer à l’âge de dix ans. Et voilà donc notre personnage principal en hôpital psychiatrique, jusqu’au jour de l’évasion.
Pas besoin d’en raconter beaucoup sur cette histoire qui, forcément, voit la police traquer le tueur, un journaliste intervenir dans l’histoire, tout comme la pègre et les politiciens corrompus. Le décor est archi vu et revu et l’histoire très classique. Le Silence des Agneaux, Un Tueur sur la Route (d’Ellroy, justement) Seven ou encore Zodiac sont passés par là. À la décharge de ce roman, il a été écrit fin des années soixante-dix, avant que toute cette vague ne provoque lassitude.
Sept cent soixante pages, ça m’a semblé long, surtout que deux ou trois éléments seulement ont retenu mon attention. L’histoire de Caryl Chessman, prisonnier américain condamné à mort qui a existé ; un regain d’intérêt avec la traque ; un soupçon d’espoir avec le débat sur la peine de mort. Mais le roman tire en longueur et surtout, l’auteur en fait trop. Il prend un parti pris qui déshumanise de façon douteuse son personnage : c’est un monstre, une créature, un animal. Il le martèle, l’assène, dans la métaphore et le vocabulaire. Ajouté à ça une trame cousue de fil blanc, moult considérations également limites, et pour moi l’ensemble ne tient pas du tout la route. On a le droit à une morale type « tuer ou être tué » qui côtoie les « desseins de la nature », le fait que l’individu défectueux soit éliminé pour le salut de l’espèce, la théorie du chef naturel, le surnom grotesque de « l’enfant du Destin » ; ça fait beaucoup pour un seul homme, monstre, pardon ! Si Bishop est sensé faire peur car il réveillerait la part du monstre tapie en chacun de nous, Shane Stevens joue lui sur une corde facile et sensationnelle : celle du Mal absolu, sans aucune nuance.
Le roman semble néanmoins rencontrer du succès, alors c’est à chacun d’aller vérifier. |
Laurent. _________________
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eXu Témoin
Age: 33 Inscrit le: 10 Aoû 2009 Messages: 27 Localisation: Lorraine
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Posté le: Mer Sep 02, 2009 5:07 pm Sujet du message: |
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Je suis arrivé à la 400 ème pages et j'avoue que c'est un beau pavé à lire mais pas une seule fois je me suis ennuyé.
Bon je retourne a ma lecture ( je me fie aux gouts de fredo et sybil pour certains romans et pour l'instant je ne suis pas déçus ) |
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otis Témoin
Inscrit le: 13 Déc 2007 Messages: 79 Localisation: Bagneux
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Posté le: Mer Sep 02, 2009 5:16 pm Sujet du message: |
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Bon... j'ai lu une bonne moitié de ce bouquin durant mes vacances et j'ai finis par abandonner. Je ne sais pas dire pourquoi, mais j'ai complétement décrocher. Bizarre vu les critiques élogieuses de tous et du sujet même du roman. Je suis assez amateur de ce genre en général mais là... mystère.
Bon, faut dire que sur les conseils d'un gros lecteur, j'avais commencé quelques pages de L'étage des morts de Pagan que j'ai fini par dévorer tellement il était bon... |
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taylor Serial killer : Leland Beaumont
Age: 46 Inscrit le: 26 Juin 2008 Messages: 1483 Localisation: Haute normandie
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Posté le: Lun Sep 07, 2009 11:01 am Sujet du message: |
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Je l'ai terminé hier soir et je n'ai qu'un mot excellent.
Thomas Bishop est vraiment le type même du génie du crime ou il croit l'être. On le suit depuis l'hopital psychiatrique où il est enfermé après avoir tué sa mère, sa fuite dudit hopital et son parcours sanglant dans tout le pays. Les scènes de meurtres ne rentrent pas trop dans les détails mais elles laissent imaginer parfaitement ce que Thomas fait à toutes ces femmes.
On suit également le parcours des policiers dans leur chasse à l'homme, leurs espoirs, leurs doutes, leur abattement et leur découragement.
Enfin, le portrait du journaliste, le seul qui ait réellement percé à jour la véritable identité du tueur. Il dit se reconnaitre dans le tueur et c'est tout simplement flippant.
J'avoue qu'à un certain moment je me suis un peu perdue dans la multitude de personnages mais à aucun moment je n'ai perdu le fil de cette histoire passionnante. |
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