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Par les rafales - Valentine Imhof (Rouergue Noir)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Lun Mar 19, 2018 7:24 am    Sujet du message: Par les rafales - Valentine Imhof (Rouergue Noir) Répondre en citant

Premier roman français qui s'est déjà fait remarquer et commence à susciter beaucoup d'enthousiasme chez ses lecteurs, Par les rafales de Valentine Imhof vient de paraître au Rouergue Noir.






Le livre :

Ils avaient réussi à la retrouver. Alex l'avait compris.
Le type inventait des souvenirs bidon, il a proposé de s’arrêter dans un café de campagne pour boire un pot.
Pour le plaisir d’être en France, parce que c’est si différent des États-Unis…
Ça, elle le savait.
Quand il a enserré ses jambes entre les siennes, elle n’a rien fait pour se dégager.
Au contraire. Elle a envoyé tous les signaux pour lui faire entendre qu’elle n’attendait que ça depuis le début…
Elle le tenait…
Elle saurait disparaître ensuite.
C’est du moins ce qu’elle pensait.

Mais on laisse toujours quelque chose derrière soi.
Et au moment où Alex s’apprête à tuer un homme, pour la troisième fois, Kelly MacLeish, jeune sergent juste sortie de l’école de police et mutée aux Shetland, décide de changer complètement d’angle dans l’enquête sur le meurtre de Richard MacGowan le soir du Up Helly Aa, la fête des Vikings, lorsque tout le monde se rassemble pour la crémation du drakkar.
Le seul indice retrouvé sur le cadavre, c’est un long cheveu noir.
Alors sans le savoir, Kelly rejoint le camp des poursuivants.
Ceux qui courent après Alex, ceux qu’elle fuit, toujours plus vite, toujours plus au nord.

Dans un premier roman incandescent, gorgé d’alcool, de rock et de poésie, Valentine Imhof nous emporte sur les pas d’une héroïne qui s’est placée sous la protection de Loki, le dieu destructeur de la mythologie nordique. Comme lui, elle a dû boire le venin qui confère la rage. Comme lui, elle nourrit des vengeances, des apocalypses et des rêves de fin du monde. Et les quatre runes de son nom sont tatouées sur sa nuque.




« Il y a longtemps que je n’avais pas lu un roman si fort, à l’écriture si puissante. Valentine Imhof nous offre un personnage aussi insaisissable que terriblement attachant. » Passion Polar

« Alex est un magnifique personnage, et Par les rafales un grand roman ! » Nyctalopes





L'auteur :

Née en 1970 à Nancy, Valentine Imhof s'est fixée en 2000 à Saint-Pierre-et-Miquelon où elle est professeur de lettres.
Avant ça, elle a vécu aux États-Unis et beaucoup voyagé en Scandinavie.
Elle est l'auteure d'une biographie d'Henry Miller, La Rage d'écrire (2017), aux éditions Transboréal.
Par les rafales est son premier roman.



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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mer Mar 21, 2018 7:43 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> Le Coup de coeur de Benoît Minville :

Citation:

Brillant !


Il faut lire et soutenir la collection Rouergue Noir qui, au fil de ses parutions, propose des textes de grande qualité.
Ce premier roman brille de justesse et de talent.
Le thème de la vengeance y est transcendé par le style poétique et par la fougue des mots.







>> Le Coup de coeur de Bruno sur Passion Polar :

Citation:

PAR LES RAFALES

VALENTINE IMHOF




Dans un article publié dans son dernier numéro du mois de mars, la revue L’INDIC évoquait, avec justesse, la qualité de la ligne éditoriale des éditions du Rouergue, et plus précisément de sa collection dédiée aux romans noirs.
Et s’il fallait encore vous en convaincre, alors il vous suffirait de lire le premier livre de Valentine Imhof pour en être définitivement persuadé.


C’est à mon sens, une entrée remarquable que Valentine Imhof effectue dans le paysage du roman noir hexagonal.
Par les rafales est en effet un petit bijou, une pépite qui fera partie sans aucun doute des meilleurs bouquins que j’aurai lus cette année.
Et quelle histoire, mes amis !


Elle se fait appeler Alex, ou Sacha selon les circonstances, mais c’est sous le nom d’Alexis Fjærsten que les polices d’Interpol la recherchent.
Car elle parcourt le monde avec la manie de laisser derrière elle les cadavres d’hommes croisés sur sa route.


Tueuse en série Alex ?
Non, pas vraiment, car avant d’exercer sa violence, Alex l’a d’abord subie.
C’était à l’époque où elle travaillait en free-lance à la réalisation de reportages pour divers médias.
Une vie de liberté et d’indépendance qui lui offrait la possibilité de découvrir des contrées et les populations du coin.
D’assouvir aussi sa passion pour la musique.
C’est au cours d’un séjour en Louisiane, alors qu’elle touche au Graal d’être au cœur de la région la plus musicale qui soit, dans ce temple à ciel ouvert, patrie du jazz, que tout son monde s’écroule.

[...]

Fuir à tout prix.
Les flics, mais surtout cet autre fils qui ne lâchera rien, qu’il lancera des sbires à ses trousses pour l’éliminer, où qu’elle aille, où qu’elle soit !
Elle le sait, elle en est convaincue.


L’histoire d’Alex c’est celle d’une déchirure, d’une chute aussi.
Une blessure à vif qui ne se refermera pas.
Une femme qui va s’effacer de la surface visible du monde, s’inscrire dans une vie en filigrane, se retranchant derrière ses tatouages littéraires qui lui parcourent la peau.
Des mots poétiques pour recouvrir aussi les stigmates de cette souffrance au corps.

[...]

Car Alex court sans relâche d’un point à l’autre du globe, ne se pose et n’existe que le temps d’un lieu, d’un endroit isolé où se réfugier un moment avant de reprendre la fuite quand la menace se fait à nouveau sentir.
Le vent l’amène, et la rafale l’emporte toujours violemment vers un autre horizon.

Mais à la longue, Alex s’épuise.


Il y a longtemps que je n’avais lu un roman si fort, à l’écriture si puissante.
Ce récit est remarquable de maîtrise, et c’est d’autant plus impressionnant que l’auteur confesse écrire vite.
Valentine Imhof nous offre un personnage insaisissable tout autant qu’il est terriblement attachant.


Et Dieu qu’Alex est belle !
Violente, troublante, mystérieuse et poignante à la fois.
On la suit dans cette paranoïa dans laquelle son agression l’a enfermée, à moins que ce soit quelque chose de plus irréversible encore.


Une femme traumatisée qui fuit un passé qui ne cesse de la rattraper et dont elle n’arrive pas à se défaire, et qui s’est placée sous la protection de Lorki, le dieu viking destructeur dont elle a le nom gravé sur sa peau.


Par les rafales est un roman tempétueux, comme peuvent l’être les paysages dans lesquels Valentine Imhof aime à faire évoluer ses personnages.
Des terres nordiques et froides, balayées par les vents.
Mais c'est aussi un roman incandescent dans ce qu’il porte de violence et de noirceur.


Seuls la musique et l’alcool, compagnons indéfectibles de cette terrible histoire, apporteront quelques instants d’évasion et de douceurs amères.


En refermant ce roman, l’unique regret qu’aura le lecteur c’est la perte définitive d’Alex, qu’il ne recroisera jamais dans un futur livre de Valentine Imhof.
Au moins en gardera-t-il longtemps le souvenir, car c’est le genre de personnage que l’on n’oublie pas facilement.


Avec des auteurs de la trempe de Valentine Ihmof, le roman noir français a assurément de beaux jours devant lui et je piaffe déjà d’impatience de lire son prochain bouquin en espérant qu’il soit aussi puissant et poétique que celui-ci.
En attendant, je ne peux que vous recommander avec insistance de lire ce remarquable roman !



>> Lire la chronique en intégralité [attention : éventuels spoilers] ici


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MessagePosté le: Sam Mar 24, 2018 1:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> Entretien avec Valentine Imhof dans L'Art et La Manière :



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MessagePosté le: Mer Mar 28, 2018 6:37 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> Le Coup de coeur de Simone Tremblay sur La Livrophage :

Citation:

« Par les rafales » – Valentine Imhof – Rouergue Noir



« 4 novembre 2006, Nancy, hôtel, chambre 107

Les voilà à poil tous les deux. Des fringues éparpillées dans toute la chambre. Un jeu à boire stupide. On confie une chose qu’on a faite et dont on n’est pas fier. Si l’autre a commis un péché comparable, il vide son verre, une forme d’aveu, sinon, c’est le premier qui boit et relance la partie par la confession d’un nouveau petit secret honteux.

Alex a triché tout du long.

Pas question de partager quoi que ce soit de vrai avec ce type. Ils ne sont pas là pour ça, ni l’un ni l’autre. Elle ne lui a même pas dit son prénom. Il ne le lui a d’ailleurs pas demandé. Il le connaît déjà, c’est sûr. Ça et tous les autres renseignements que l’autre bâtard lui aura donnés. »



Ce livre m’a fait faire des cauchemars, sérieusement…
Un livre dont on ne sait par quel angle l’aborder pour le présenter.
Un livre très dur, qui suscite des sensations très puissantes et, pour ce qui me concerne, une immense compassion pour l’héroïne Alex / Alexis Fjærsten/ Sacha, selon qui lui parle.
Sacha pour Anton, son tendre et patient ami de Metz, et Fred le barman du Donjon, dans cette même ville.
Alex pour Bernd, le tatoueur/ »soigneur » délicat de Gand en Belgique et enfin Alexis Fjærsten son nom officiel, son nom de naissance, celui sous lequel la police va la rechercher, ainsi qu’Europol et Interpol.
Alex aura dans cette histoire d’autres noms, elle est sans cesse en fuite alors elle change aussi d’adresse de messagerie, bouge constamment : Alex est une femme traquée, hantée par son histoire, celle survenue en 2005 alors qu’elle est en reportage à la Nouvelle -Orléans.


Elle est journaliste free-lance, spécialiste de musique, et elle arrive joyeuse et curieuse en Louisiane où elle vit un vrai rêve et voit défiler dans la réalité tout ce qu’elle a rêvé en lisant, en regardant des films et en écoutant de la musique.
Elle veut faire les portraits de musiciens des bayous.
Se risquant en terrain inconnu, elle va se retrouver prise au piège au beau milieu des marais.
Cet endroit où elle s’arrête pour l’admirer va devenir le tombeau de ce qu’elle est et a été.
Le rêve vire au plus atroce cauchemar.
Elle repartira plus morte que vive, transformée, paranoïaque et je vous assure qu’à son instar on ne s’en remet pas.

[...]

Le roman est construit de telle façon que les événements sont distillés habilement, on va de surprise en surprise – ou plutôt de choc en choc – et on accompagne ce personnage qui n’est que douleur jusqu’au bout aux confins du monde, sur les falaises de Terre-neuve sous la tempête.


Ce n’est pas assez, il faut dire encore que ce roman est empli de poésie sombre et de tourments, et qu’autre chose le caractérise ( on comprend assez loin dans le récit de quoi il s’agit…), ce sont ces textes au début de nombreux chapitres, en français ou en anglais, dans cette belle calligraphie et sans espaces.


Donc, on sait plus tard de quoi il s’agit.
En un savant va-et-vient, Valentine Imhof nous entraîne dans une course démente sur des traces sanglantes imbibées d’alcool fort et saturées de musique entre la France, la Belgique, la Louisiane, les îles Shetland, le Canada, Terre-Neuve…
On croise finalement pas tant de personnages que ça, puisqu’Alex fuit sans répit le monstre qui a juré de la retrouver, qu’elle évite le jour, qu’elle évite la foule, et qu’elle se terre dès qu’elle se sent en terrain découvert.
Grosse sympathie pour Kelly, policière comme en punition aux Iles Shetland, où elle est envoyée parce que ses supérieurs pensent qu’elle parviendra à élucider un meurtre non résolu.
Kelly a la rage et pas sa langue dans sa poche.

[...]

Enfin, ces pages se lisent en musique et on trouve à la fin une playlist éblouissante qui se glisse en sourdine ou hurlante pendant la lecture, plus une bibliographie tout aussi éblouissante.


Si ce livre est un coup de cœur, c’est parce qu’il est assez unique et original pour ça ( je me réfère à ce que j’ai lu depuis de nombreuses années, ce qui vaut pour moi ne vaut pas pour tous ), parce que ce personnage d’Alex a généré chez moi une profonde empathie, sympathie, tendresse et compassion, ainsi que du chagrin pour cette vie brisée.



>> Lire l'intégralité de la chronique ici


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MessagePosté le: Mer Avr 11, 2018 9:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Bison d’Or sur Nyctalopes :

Citation:

PAR LES RAFALES de Valentine Imhof



Par les rafales est un roman de Valentine Imhof, déjà auteure d’une biographie de Henry Miller.


Par les rafales, un titre qui prend tout son sens à la fin du roman.
Ces rafales vous emporteront dans les ténèbres.
Ces rafales – poétiques – secoueront votre être – vous ressentirez de la haine, de la colère, de l’empathie, vous comprendrez ce que veut dire « lutter », et pourtant quelque part au loin, dans la brume vous apercevrez un point lumineux.
Par les Rafales, accompagnons Alex pour gravir les obstacles que cette putain de vie a mis devant et derrière elle, accompagnons là vers cette lueur - l’espoir – dans l’horizon brumeuse du néant nordique.

[...]

Jamais le roman noir n’a été aussi ancré dans le présent et l’actualité.
C’est le cas de l’ouvrage de Valentine Imhof qui s’attaque à un sujet fort dont on entend beaucoup parler ces temps.
Dans le roman, le personnage principal vivra de terribles instants en Louisiane.
Des événements qui impliqueront par la suite : une blessure qui ne peut jamais cicatriser et surtout une vie détruite.
Et, dans ce roman, que dire des agresseurs ?
Le trait un peu grossi, sûrement pour les rendre détestables, nous mène à les haïr et à vouloir les détruire – faire de la charpie de leurs sales gueules !


Le personnage d’Alex, héroïne, nous possède !


Alex, une jeune femme dont on apprend l’âge étonnant à la fin de l’intrigue, nous donne l’impression que sa vie défile à grande vitesse.
C’est une personne forte, blessée pour ne pas dire détruite en proie à des sentiments d’être suivie, harcelée, que quelqu’un en veut à sa vie.
Alex est une jeune femme auquel on s’attache malgré les actes terribles qu’elle commet.
J’ai été heureux de l’accompagner.
La plume habile de l’auteure nous donne l’impression que nous, lecteurs, réussissons à l’aider.
Ou tout du moins Alex, aussi dure soit-elle, accepte de nous tendre la main pour que nous puissions l’aider.
Alex est un magnifique personnage.


Par les rafales est un roman étonnement écrit.
Il est empreint de poésie et de musique, omniprésente (la playlist en fin de roman est d’ailleurs impressionnante !).
La géographie des lieux nous permet de nous les imaginer, souvent noirs, brumeux et pluvieux, nappés de fumée de cigarettes et d’alcool.
Tout est fait pour nous plonger au plus près des personnages.
Si près que chaque chapitre est précédé d’un extrait de romans, de poèmes dont la police est calligraphiée.
Certes la lecture peut en être parfois un peu difficile mais parvenir à les déchiffrer nous rend victorieux, ou peut-être est ce une manière d’entrer dans le cœur d’Alex, soit en ami ou en intrus, peut-être...


Par les rafales, un grand roman !


Merci Alex.
Merci Valentine Imhof.



>> Lire l'intégralité de la chronique ici


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MessagePosté le: Mar Mai 08, 2018 4:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> Le Coup de coeur de Nadia sur Livresse du Noir :

Citation:

Par les rafales – Valentine Imhof


COUP DE COEUR… Coups en plein coeur !




C’est l’histoire d’une cavale, d’une course, d’une folie.
C’est l’histoire d’Alex…
Alex a peur, elle est traquée, elle fuit en laissant des cadavres d’hommes derrière elle.
Metz en France, la Nouvelle Orléans, Gand en Belgique et les îles Shetland.
Alex est une écorchée vive, elle recouvre son corps de tatouages et s’oublie dans l’alcool et le rock.


Un roman dur, un roman noir, de cette noirceur qui vous colle à la peau et vous englue entièrement.
Une histoire brute qui vous secoue les tripes, vous vrille les entrailles, vous soulève le coeur, vous coupe le souffle et vous déchire en deux.
Une expérience de lecture sous tension dont vous ne sortirez pas indemne.


285 pages de pure poésie noire, le style est tellement beau qu’il m’a donné le vertige.
285 pages pleines de rage, de fougue, de haine, de vengeance, de violence, de coups au coeur.


Un premier roman d’une rare puissance… brillant et remarquable.
Je ne suis pas prête d’oublier Alex.
Valentine Imhof a un talent fou, elle fait une entrée fracassante dans le monde du noir, retenez bien son nom et guettez son prochain roman.


Un uppercut qui me laisse K.O., je vous le recommande vivement.
Attention, âmes sensibles ou en recherche de lecture distrayante et légère, mieux vaut passer votre chemin.








>> La chronique de Laura sur Soupe de l'espace :

Citation:

Par les rafales * Valentine Imhof



Un livre qui sonne comme une course contre la montre, où l’on ne sait plus bien qui poursuit qui et pourquoi…


Enfin si, pour Alex, on finira par le savoir.
C’est une écorchée de la vie, et sa souffrance est la cause de son déséquilibre et de sa folie furieuse, malgré le répit que voudrait lui offrir Anton, fou amoureux.
Ses plaies physiques, elle les a dissimulées sous des lignes et des lignes de littérature.
Le tatouage a fait de sa peau un parchemin plutôt qu’une immense blessure.
Avec les quatre runes du nom du dieu nordique de la discorde, Loki, sur sa nuque, comme image de sa nouvelle identité.


Car les plaies de son âme, par contre, sont bien plus difficiles à maîtriser.
Là voilà donc, dès les premiers chapitres, qui entraîne un homme dans une chambre d’hôtel pour l’assassiner sauvagement, après lui avoir fait miroiter l’espérance d’une nuit de plaisir.
Il était de toute façon à ses trousses.


Visiblement, ce n’est pas la première fois qu’elle prend une vie.
Et une jeune flic écossaise commence dangereusement à remonter sa piste.


Valentine Imhof, dans ce premier roman, s’applique à mêler rock et littérature à ce combat que sa personnage principale mène contre elle-même et contre la tempête sous son crâne.
Alors on a en fond sonore Santana ou les Doors, puis, égrenés au fil du texte, des morceaux de tatouages, des mots piqués à Lautréamont, Conrad ou Kafka.


Par les rafales c’est un genre de tornade qui nous cueille sans qu’on sache trop comment, qui vomit le monde et sa brutalité, et qui fait paraître les innocents et les optimistes comme des aveugles bien trop candides.
Et ça vous retourne.



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MessagePosté le: Lun Mai 14, 2018 2:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Tara Lennart sur Bookalicious :

Citation:

Face à face Femmes qui en ont : Valentine Imhof & Orfa Alarcón


Bang bang my baby shot me down ! Entre la France et le Mexique, la littérature noire de chez noire a de beaux jours devant elle… Ce n’est pas après la lecture de ces deux livres qu’il serait trop facile de qualifier de polars que vous direz le contraire. Accrochez vous, ça va saigner. Et dites vous que ces deux livres sont des premiers romans, de femmes à la plume qui ne rate pas sa cible…



Par les rafales – Valentine Imhof (ed. Rouergue Noir)



Il y a du sang, du sexe, du rock’n’ roll et pas mal de vomi dans ce premier roman à l’ambiance étouffante et visqueuse.
Si la personnalité de l’héroïne, tatouée et portée sur la fuite, rappelle Lisbeth Salander de Millenium, l’auteure la cisèle au fil des chapitres rythmés par des références cinématographiques, musicales, mythologiques et littéraires.


Ce roman très noir parle d’une fuite et d’une traque, d’une survie compromise et d’un parcours piégé.
Alex fuit, mais on ne comprend pas tout de suite qui, elle a le corps recouvert de tatouages, mais on ne sait pas tout de suite pourquoi.
On le découvre au fil des pages, de ses retours en arrière et de ses rencontres.
Avec une narration fluide et imagée, grondante et menaçante comme un ciel norvégien, Valentine Imhof nous jette sans détours dans une histoire de vengeances multiples.


Non, vous n’en saurez pas plus, car si l’on se doute un peu rapidement du pourquoi du comment, ce n’est pas une raison pour le spoiler purement et simplement, on n’est pas au Masque et la Plume.
L’intérêt n’est pas dans « l’intrigue » dans ce genre de roman noir, mais dans le déroulé des événements et leur articulation.
Même si elle fait de nombreuses références à la culture norvégienne, Valentine Imhof écrit là un polar « à l’américaine » , avec des gens abîmés par la vie et leur histoire, fragiles et violents, imprévisibles et sans merci.
Il serait cliché de dire qu’on ne sort pas indemne de cette lecture, mais c’est pourtant le cas.
On ferme le livre l’estomac secoué et les mains moites.



>> Lire la chronique de Ni de jour ni de nuit d'Orfa Alarcón (ed. Asphalte) ici



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MessagePosté le: Jeu Mai 31, 2018 12:19 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> Le Coup de coeur de Pierre Faverolle sur Black Novel :

Citation:

Par les rafales de Valentine Imhof



C’est indéniablement le billet de mon ami La Petite Souris qui m’a poussé vers ce roman.
Quand il dit que ce roman fera partie de ses meilleures lectures de 2018, je ne peux qu’être attiré.
Ce roman est incroyable à bien des égards.


4 novembre 2006, Nancy.
Dans une chambre d’hôtel, ils sont nus.
Elle s’appelle Alex, lui est soi-disant journaliste.
Après une brève discussion dans un bar, ils finissent dans une chambre d’hôtel et jouent au jeu de la Vérité : celui qui ment enlève un vêtement.
Quand elle ôte son T-shirt, il est ébahi par les innombrables runes tatouées sur son corps.
Dans le lit, il veut qu’Alex serre sa cravate pour augmenter son plaisir.
Alors elle serre, emplie de haine, comme pour oublier ce qu’elle a vécu dans cette petite cabane.
Le cou du type craque, elle est soulagée, elle est sure qu’il était venu la buter.


4 novembre 2006, Metz.
Anton entre dans le bar, demande après Alex au patron.
Il lui annonce qu’elle est passée ce matin, s’est installée au fond, et a écrit son article sur le concert de Coco Robicheaux.
Bien qu’il soit inquiet, il doit se faire une raison, Alex est libre de faire ce qu’elle veut, même si cela fait quelques semaines qu’ils vivent ensemble.
Alex est comme sa chatte Pandora : elle disparait pendant un jour, une semaine, mais revient toujours en faisant les yeux doux.
Et là, Anton ne peut résister.


4 novembre 2006, Nancy.
Alex se réveille ou du moins émerge de son cauchemar couleur THC.
Elle vient de tuer un homme, son troisième, lui a fracassé le visage.
Elle s’habille à la hâte, descend les marches comme elle peut et attend le bus.
Une bande de jeunes tentent de l’aborder, mais elle monte dans le bus en direction de la gare.
Elle y débarque à 21H37, quatre minutes avant le dernier train pour Metz.
Quand elle arrive, elle prend la direction du bar, se forge un regard de princesse et pousse la porte, qui souffle un air de libération pour Anton.


Pour un premier roman, Par les rafales porte bien son nom, tant il emporte tout sur son passage à la façon d’un ouragan.
En prenant comme personnage central une jeune femme maltraitée et devenue paranoïaque, Valentine Imhof joue gros, au risque de lasser ses lecteurs tout au long de ses 280 pages.
Et il n’en est rien.
On a l’impression de lire de la grande prose, entre description de décors en perdition jusqu’aux situations stressantes, tout cela servi par une bande-son de chaque instant flairant le bon, le tout bon dans tous les styles.


Tout tient dans le pari de l’auteure.
Elle tente sa chance, joue son va-tout, et dévide son histoire avec passion, d’une façon tout à fait personnelle.
Avec ses références culturelles, qu’elles soient littéraires, musicales, picturales ou cinématographiques, elle nous plonge dans son univers sans regarder en arrière.
Et cette course poursuite à travers le temps, après le temps, à travers l’espace, après l’espace, s’avère un pari remarquablement réussi, tant l’écriture est addictive.


Ce roman sent la passion de partager, la rage d’écrire, la volonté de créer et Valentine Imhof nous offre là un sacré moment de roman noir, inimitable car tellement particulier et personnel, que l’on a beaucoup de mal à abandonner tant tout y est bluffant.
On en vient même à regretter une fin de roman un peu trop rapide, car on aurait voulu prolonger le plaisir, qu’il ne se termine jamais.


Je pourrais citer beaucoup d’auteurs ayant essayé cet exercice de style, certains réussis, d’autres moins.
Je préfère juste vous conseiller de vous jeter sur cet OVLNI (Objet Volant à Lire Non Identifié).
Enorme, juste énorme !
Vous n’avez jamais lu un livre pareil !



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MessagePosté le: Ven Juin 22, 2018 7:24 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Jérôme Leroy dans Causeur :

Citation:

Valentine Imhof, une fille en hiver

Un roman noir sur la folie d'une femme




Valentine Imhof débarque en force avec un premier roman, Par les rafales, qui étonne, dérange, enchante et qui est servi, d’emblée, par une écriture rageuse et poétique, brutale et soyeuse, bref un style, cette chose devenue si rare aujourd’hui, y compris dans la littérature blanche.
Sans compter que son intrigue, sa manière de construire son histoire comme on fabrique une arme de précision, indique d’emblée que cette auteure, née en 1970, à qui on devait déjà un essai sur Henry Miller, ne devrait pas en rester là, tant elle semble faite pour redonner confiance au lecteur blasé par un genre qui s’est terriblement policé dans la contestation sociale de centre-gauche qui ne porte pas à conséquence mais donne bonne conscience.



La folie d’une femme


Par les rafales est un roman sur la folie d’une femme, Alex Fjaersten.
Enfance norvégienne, jeunesse française, routarde spécialisée dans le rock et les festivals où en joue.
Elle envoie régulièrement des papiers à des magazines.
Elle picole sec, avec une prédilection certaine pour les genièvres parfumés qu’on trouve en Flandres.
Elle joue au billard comme une championne.
Elle change d’adresse mail un peu trop souvent.
C’est elle qui vous joint, jamais le contraire.
Quand on fait connaissance avec elle, elle massacre un homme dans une chambre d’hôtel près de Nancy, un de ces hôtels comme on en trouve dans les zones commerciales.
Le type lui a fait croire qu’il était musicos, qu’il connaissait Trent Reznor.
Elle a joué la fan énamourée, lui a fait croire qu’elle le croyait.
Jeu de fauves.
Elle l’a même laissé lui faire l’amour.
Libido compliquée : il voulait qu’elle lui serre très fort une cravate autour du cou.
Il a été exaucé au-delà de ses vœux.


La question est de savoir pourquoi Alex a fait ça, avec une telle sauvagerie avant de repartir malade à en vomir.


On va mettre un certain temps à comprendre.
Comme mettra un certain temps à comprendre son ami Anton, rencontré dans un bar de Metz où ils ont leurs habitudes.
Anton est photographe, il ne lui demande rien, même pas, quand il la voit nue, pourquoi son corps a des traces de brûlures de cigarettes, de coupures de lames de rasoir sur les aréoles mais surtout, pourquoi ce corps est couvert presque intégralement d’un immense texte tatoué en lettres « humanistiques », cette écriture qui, « à la fin du Moyen-Age, avait supplanté la minuscule caroline et gothique, et avait servi de modèle aux premiers caractères d’imprimerie. Lisible mais qui produit un maillage bien serré. »
On trouve un bloc de ce texte en tête de chaque chapitre du roman de Valentine Imhof.
On peut s’amuser à le déchiffrer, ou pas.
De toute manière, l’auteur nous donne obligeamment les références à la fin du roman.
On apprend ainsi qu’Alex s’est fait une seconde peau avec des extraits de poètes de la renaissance, de poètes fin-de–siècle, de Melville, Conrad ou Kafka.



« Elle ne sera le chagrin de personne. Et c’est très bien comme ça. »


On apprend aussi en parallèle, en suivant l’enquête d’une jeune fliquette des îles Shetland, qu’un habitant a été tué lors du grand festival viking du mois de janvier précédent, pour fêter la victoire de la lumière sur la nuit.
Rock, drakkar en flammes dans la nuit et meurtre sauvage, avec un cheveu noir de femme comme seul indice.
Pas besoin d’être devin pour comprendre qu’il s’agit d’Alex.
Il y a les hommes qu’elle aime, Anton ou Bernd, son tatoueur artiste de Gand.
Et puis ceux qu’elle tue.
L’origine du problème sera à chercher quelque part en Louisiane mais le savoir ne changera rien au fait que si elle est folle, Alex est surtout dans la recherche d’une guérison impossible.
Valentine Imhof ne la quitte pas d’une semelle, ne la juge jamais mais ne nous épargne rien de son martyre à bas bruit.


Alors, voilà : enfin un portrait poignant et violent d’une femme dans un roman noir qu’on n’oubliera plus.
Alex Fjaersten de Valentine Imhof, c’est l’Aimée Joubert, la Fatale de Manchette, version 2020.
Un roman noir où le corps profané et furieux devient un texte vengeur, une longue citation sur la folie et la colère.


C’est d’un lyrisme à haute teneur en alcool fort, en rock, en érotisme noir et en mythologie viking.
Ca sent la moiteur mortifère du bayou, le genièvre des Flandres et l’iode septentrional de la Scandinavie à Terre Neuve en passant par Saint-Pierre et Miquelon.
« Elle ne sera le chagrin de personne. Et c’est très bien comme ça. » écrit Valentine Imhof à propos de son héroïne.


C’est bien le seul moment où elle se trompe.
Alex Fjaersten demeurera longtemps notre tendre souci.



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Hoel
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MessagePosté le: Dim Oct 14, 2018 8:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mon avis vient de paraître sur Polars Pourpres.



Sur Polars Pourpres, Hoel a écrit:
Comme un ouragan

Alex a de bonnes raisons de se méfier des hommes en général, et de ceux qui sont un peu (trop) prompts à l'aborder en particulier. Sans doute pourra-t-on lui reprocher d'être extrême dans ses réactions de défense mais ce qu'elle a vécu initialement l'était tout autant.
Une fois de plus, elle se venge à sa façon. Mais son apparence est loin d'être passe-partout. Alors voilà qu'elle doit fuir avant qu'on ne fasse le lien entre elle et ce qui s'est passé dans cette chambre d'hôtel...

Les amateurs de scénarii léchés resteront sans doute sur leur faim. Ce roman d'un peu moins de 300 pages peut être présenté comme une course-poursuite, bien qu'il ne se limite pas uniquement à cela. La férocité d'Alex fait beaucoup penser à celle de la mère dans Petite Louve, de Marie Van Moere, titre qui partage plusieurs points communs avec Par les rafales. Les deux textes sont des premiers romans français écrits par des femmes et traitant du sujet du viol. Dans les deux opus, les personnages décident de prendre le problème à bras-le-corps, à leur façon, plutôt que de passer par les cases police et justice. Ce sujet, ainsi que la manière dont il est abordé font que ces romans ne sont pas à mettre entre toutes les mains et qu'ils pourront déranger les plus sensibles.
Le personnage d'Alex est entier et l'on comprend bien la colère qui l'anime, au point qu'on en vient même à ne plus trouver aberrantes les horreurs qu'elle fait subir à ses bourreaux (ou ceux qu'elle imagine comme tels).
Les textes mis en exergue des chapitres sont une belle trouvaille. Ces poèmes ou autres extraits littéraires, en anglais ou en français et sans ponctuation ni la moindre espace entre les mots, sont autant de lettres et de mots qui recouvrent le corps d'Alex. Valentine Imhof plonge le lecteur, avec ses personnages, dans le milieu du tatouage et du rock, qu'elle semble bien connaître, tout comme la mythologie nordique. Une découverte pour d'aucuns ; moins pour d'autres. Toujours est-il que l'auteur nous donne à voir et à entendre – les références musicales sont nombreuses – sans que ce ne soit par trop didactique et en évitant l'effet « catalogue », qui est parfois l'écueil de cet exercice. On voyage aussi aux côtés d'Alex, de la Belgique à la Scandinavie en passant par Saint-Pierre et Miquelon.

Malgré un scénario léger, Valentine Imhof signe un roman puissant et au personnage principal charismatique. On se souviendra longtemps d'Alex, cette jeune femme torturée qui ne se laisse pas abattre, quitte à enfreindre elle-même la loi.


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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
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Hoel
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Mer Oct 02, 2019 9:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ces deux titres, qui reparaissent aujourd'hui, lancent une nouvelle page de l'histoire des éditions du Rouergue.
En effet, ce sont les deux premiers titres à paraître chez eux en poche après avoir connu une première vie en grand format (couverture identique, format plus petit et, forcément, nombre de pages plus conséquent).
Après Gallmeister, voici un nouvel éditeur qui préfère gérer lui-même ses poches. Reste à voir si cela s'appliquera aussi à ses têtes de gondoles (Peter May, Colin Niel...) ou seulement à des auteurs moins réputés.

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