Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[Fredo]

On m'a vivement conseillé de mettre mon nez dans les romans de cet auteur.


Biographie d'Henry James
Henry James, né à New York le 15 avril 1843 et mort à Londres le 28 février 1916, est un écrivain anglo-saxon.
Inscrit à Harvard, Henry James doit renoncer à ses études de droit par suite d'une lésion à la colonne vertébrale. 'Rat de bibliothèque' depuis son plus jeune âge, il trouve sa voie après s'être essayé à la peinture : il sera écrivain. En 1915, pour protester contre la neutralité américaine au début de la première guerre mondiale, il demande et obtient la nationalité britannique. Henry James est l'écrivain qui a dépeint le plus finement la distance, qui n'a cessé depuis de s'élargir, entre l'esprit européen et la sensibilité américaine. C'est à Londres, où il s'établit à partir de 1878, qu'il écrit ses plus grands chefs-d'œuvre. Une série d'études sur la femme américaine dans un milieu européen fut inaugurée par Daisy Miller (1878). Le thème opposant innocence américaine et sophistication européenne se retrouve dans 'Les Européens' (1878), 'Washington Square' (1880), 'Les Bostoniens' (1885) et 'Reverberator' (1888) et atteint sa conclusion avec 'Les Ambassadeurs' (1903) où la civilisation est définie comme 'la tradition ininterrompue de culture que l'Europe occidentale hérita du monde antique'. Bien que très attiré par le théâtre, il a surtout écrit des romans, des nouvelles et des essais.

Source : even.fr

Du coup, j'ai jeté mon dévolu sur Owen Wingrave et Ce que savait Maisie.


# Poche: 227 pages
# Editeur : Rivages (2 février 1991)
# Collection : Rivages poche
# Langue : Français
# ISBN-10: 2869304307

Présentation de l'éditeur
Ces quatre nouvelles sont l’œuvre du maître du suspense, d’un écrivain qui sait surprendre son lecteur au détour d’un mot et le convaincre grâce à la vraisemblance de ses personnages.

Chez Henry James, le surnaturel se glisse par un interstice du quotidien pour envahir la vie des héros.

« Avec ses réticences volontaires et ses brusques et surprenantes sautes de volubilité, ses mystères et ses transparences, Henry James inaugure bien la voie du fantastique intérieur qui aura tant d’incidences tout au long du XXe siècle. »
Jean-Baptiste Baronian
(Un nouveau fantastique, L’Age d’Homme)


# Poche: 397 pages
# Editeur : Editions 10/18 (18 mars 2004)
# Collection : Domaine étranger
# Langue : Français
# ISBN-10: 2264038519
Présentation de l'éditeur
Au divorce de ses parents, Maisie est l'objet d'un jugement de Salomon, " coupée par moitié, et les tronçons jetés impartialement aux deux adversaires ". Enjeu et instrument de la haine que se vouent ses géniteurs avant d'être rejetée comme un témoin gênant, elle est la spectatrice passive de l'égoïsme des adultes. A travers son regard innocent et lucide, Henry James compose une peinture ironique des passions humaines. Ce roman est le tour de force d'un maître en psychologie, la recréation d'une âme enfantine et du monde qui l'entoure, où l'analyse minutieuse des sentiments, d'une profondeur remarquable, laisse le lecteur émerveillé.
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Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok

[Dodger]

"On" est de bon conseil
Pour ma part, je te suggère de jeter également un oeil (voire les deux, c'est plus confortable et on lit plus vite) dans L'Elève, un drôle de petit roman qui n'a pas son pareil pour mettre mal à l'aise, et surtout dans le Tour d'Ecrou, superbe roman fantastique auquel un certain nombre de films récents, notamment espagnols (Les Autres, par exemple), doivent énormément.
En revanche, je ne suis pas certain que Henry James soit à sa place au milieu des auteurs de polars, on ne peut pas dire que ses oeuvres soient véritablement proches du genre.
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"Il faut donc avoir de l'âme pour avoir du goût." (Vauvenargues)
http://cannibaleslecteurs.wordpress.com

[rotko]

oui, ce n'est pas à proprementparler un auteur de polars, même si on frissonne parfois en lisant
Henry James, l’Elève, Point seuil.

Situations et rapports ambigüs.


Pemberton est embauché, selon des conditions mal définies, comme précepteur de Morgan dans une famille « aisée ». Son élève est maladif, mais témoigne d’une intelligence précoce et d’une grande sagacité psychologique.
Des liens d’amitié et de protection réciproque se tissent entre le maître et l’élève, en défiance des rapports ambigus que le précepteur entretient avec les parents - qui ne le paient pas ou irrégulièrement, quittes même à lui emprunter de l’argent.

L’obscurité est entretenue sur leurs moyens de vivre et on ne sait pas clairement ce que les Moreen attendent des rapports entre Pemberton et Morgan.¨Car tous ces liens évoluent, qu’il s’agisse de ceux de Pemberton envers son élève ou envers Mrs Moreen par exemple.

[Ironheart]

Complètement d'accord avec Dodger. Henri James c'est un peu comme Daphné du Maurier : des romans envoûtants ! Et c'est vrai que "le tour d"écrou" est un monument !
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“Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut".
Cicéron.

[Dodger]

[Fredo]

Allez hop là, je me lance dans Owen Wingrave !
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Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok

[rotko]

owen wingrave que je n'aipas lu a été mis en opera par benjamin britten qui avait déja adapté à la scène le tour d'ecrou : roman et opéra tous deux très reussis.

un titre de Henry james qui mérite l'interêt : Le motif dans le tapis: Henry James.

le mot "motif" joue sur les deux tableaux : projet et image ;

"un roman fouillé qu'on peut creuser"

j'invente le slogan

[Ironheart]

A noter qu'une BD "le tour d'écrou" est sortie la semaine dernière :

http://www.alapage.com/-/Fiche/Livres/9782756013978/LIV/le-tour-d-ecrou-henry-duphot.htm?fulltext=le%20tour%20d'écrou&id=244741236762175&donnee_appel=GOOGL
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Cicéron.