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Ironheart
Annie Wilkes
Age: 50
Inscrit le: 25 Juil 2007
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Localisation: Le Gard
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 Posté le: Dim Nov 13, 2016 3:08 pm Sujet du message: |
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Et vi ! J'ai bien fait !
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“Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut".
Cicéron. |
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47
Inscrit le: 18 Avr 2007
Messages: 11677
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| Posté le: Mer Déc 21, 2016 3:58 am Sujet du message: |
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>> Et un très beau 8/10 de la part d'Ironheart sur PP :
| Citation: |
Une sublime couverture qui cache un roman baroque patchwork : thriller, historique, ésotérique...
Le huitième livre de Vésale lorgne allègrement du côté de Frankenstein, de Jack l'Eventreur et du Da Vinci Code.
On retrouve au sein de tous ces chapitres de nombreux autres emprunts à la littérature et au cinéma policiers et fantastiques.
D'où peut-être ce sentiment de déja-vu familier et réconfortant mais synonyme aussi d'un léger manque d'originalité.
Les personnages sont bien croqués (surtout Pau Gilbert) et leurs quêtes mystérieuses se suivent avec grand plaisir.
Sur fond d'exposition universelle de 1888, on se balade avec eux dans les beaux quartiers de Barcelone, ou on erre dans ses bas-fonds.
Egouts sinistres ou bibliothèques secrètes, manuscrits poussiéreux ou maisons délabrées, tout est fait pour créer une atmosphère gothique des plus délicieusement stressante et addictive.
Les passages évoquant la médecine à cette époque sont particulièrement passionnants.
L'ensemble est très facile à lire et les 600 pages s'engloutissent à toute allure.
Dommage que les révélations finales soient un peu trop tirées par les cheveux et que la fin, un peu bâclée à mon sens, ne soit pas du tout à la hauteur du reste du roman.
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47
Inscrit le: 18 Avr 2007
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Localisation: Rhône-Alpes
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| Posté le: Sam Sep 30, 2017 9:36 pm Sujet du message: |
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Il est sorti en poche en juillet dernier chez Pocket :
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Ironheart
Annie Wilkes
Age: 50
Inscrit le: 25 Juil 2007
Messages: 5041
Localisation: Le Gard
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| Posté le: Dim Oct 01, 2017 5:07 am Sujet du message: |
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C'est chouette qu'ils aient gardé cette sublime couverture ! C'est d'ailleurs assez rare comme procédé.
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Cicéron. |
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47
Inscrit le: 18 Avr 2007
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Localisation: Rhône-Alpes
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| Posté le: Dim Oct 01, 2017 10:05 am Sujet du message: |
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| Ironheart a écrit: | | C'est chouette qu'ils aient gardé cette sublime couverture ! C'est d'ailleurs assez rare comme procédé. |
Oui et entre-temps, la jolie jeune femme a pu soigner sa cicatrice sur le front. 
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Ironheart
Annie Wilkes
Age: 50
Inscrit le: 25 Juil 2007
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Localisation: Le Gard
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| Posté le: Dim Oct 01, 2017 10:43 am Sujet du message: |
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| norbert a écrit: | | Ironheart a écrit: | | C'est chouette qu'ils aient gardé cette sublime couverture ! C'est d'ailleurs assez rare comme procédé. |
Oui et entre-temps, la jolie jeune femme a pu soigner sa cicatrice sur le front. |
Ah là là, cette sale manie de retoucher les photos ! Vade retro Photooshop ! 
En tout cas, moi, je la préférais plus "abîmée". C'était plus en adéquation avec le contenu du roman. |
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47
Inscrit le: 18 Avr 2007
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Localisation: Rhône-Alpes
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| Posté le: Jeu Nov 09, 2017 4:35 am Sujet du message: |
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>> La chronique de Eric Albert sur Encre Noire :
| Citation: |
Enquêteurs de père en fils
D’abord, le livre est un bel objet.
La couverture est soignée, figurant un beau visage de jeune fille au côté du front droit suturé, imprimée sur du papier légèrement craquelé (genre parchemin) et aux couleurs étudiées (vert et jaune pâle).
Le papier est doux et fin – sans tomber dans le grain « Bible » - et sur sa couleur écru défilent les mots munis d’un bel habillage et d’une lisibilité parfaite.
Lourd dans la main, le livre inspire confiance.
Ensuite, le cadre.
Barcelone, fin du XIX° siècle.
A l’époque de l’exposition universelle qui utilisera à grande échelle l’énergie électrique.
Une ville que l’auteur connaît bien et dans laquelle il nous balade, des célèbres Ramblas aux recoins les plus sombres – et même en-dessous ! -.
L’atmosphère est pesante, lourde de menaces.
Il est vrai qu’un tueur en série sévit depuis quelques temps et musèle les entreprises les plus futiles une fois la nuit tombée.
La misère côtoie le faste, le progrès l’obscurantisme et il ne fait pas nécessairement bon être femme dans ce microcosme où le sexe est encore fortement différencié.
Daniel Amat, un jeune professeur d’Oxford, débarque à Barcelone pour y enterrer son père.
Médecin des pauvres, il avait construit une enquête sur une série de meurtres sauvages et Daniel entend poursuivre son œuvre.
Ce faisant, il s’attire l’inimitié de plusieurs personnes influentes dont Adell, un industriel engagé dans l’organisation de l’exposition.
Qui plus est, cet honorable homme d’affaires est marié avec Irène, une ex-prétendante de Daniel.
Aidé dans son dessein par un journaliste en mal de scoop et un étudiant en médecine, le jeune Gilbert Pau, qui, sous un réel talent pour la chirurgie, cache un secret propre à déclencher un scandale dans la société machiste ambiante.
Leurs recherches mettent en lumière les agissements déviants d’un certain Homs, incarcéré en hôpital psychiatrique par le père Amat mais évadé depuis peu.
Homs poursuivait des expérimentations médicales douteuses, à la frontière de la vie et de la mort, et il tâchait de mettre la main sur le mystérieux et hypothétique huitième livre de Vésale, le célèbre anatomiste du XVI° siècle, découpeur de cadavres pour le progrès de la science.
Pour un premier roman, Jordi Llobregat frappe fort.
Son histoire est prenante et, même si elle surfe sur la vague des thrillers ésotériques à la Dan Brown, elle possède une originalité dans son cadre et dans son langage.
Par moments, on se dit que les héros bénéficient d’une chance inouïe pour qu’enfin leur enquête progresse, mais le reste est suffisamment passionnant pour que la lecture soit tenace.
Salué par la critique internationale, Le Huitième livre de Vésale est une découverte ensorcelante.
L’évocation de la ville catalane, l’histoire qui y est liée, la description sociale des classes et l’odeur de soufre qui émane des ruelles et des égouts, ne sont que l’habillage d’une trame habile et prometteuse.
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