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La Vérité du Petit Juge - Mimmo Gangemi (Seuil)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Sam Avr 22, 2017 5:20 pm    Sujet du message: La Vérité du Petit Juge - Mimmo Gangemi (Seuil) Répondre en citant

Après La Revanche du Petit Juge et Le Pacte du Petit Juge, on retrouve le juge Lenzi dans La Vérité du Petit Juge, le nouveau roman de Mimmo Gangemi qui vient de paraître dans la collection Cadre Noir du Seuil, traduit par Christophe Mileschi.






Le livre :

Le corps de Marco Morello, fils d’un caïd de la ’Ndrangheta, vient d’être découvert « ligoté comme un capocollo, la tête en bas » dans une fosse, en plein maquis.
En clair, saucissonné avec du fil de fer et pendu par les pieds : que signifie cette mise en scène troublante ?
Tout désigne une vendetta entre familles rivales.
Et personne ne voulant perdre de temps avec ces gens-là, on confie l’enquête au « petit juge » Alberto Lenzi, sa réputation de flemmard le destinant aux cas sans intérêt ni relief.
Or malgré les apparences, Lenzi est consciencieux, intuitif et têtu.
Peu convaincu par la piste mafieuse, il s’adresse à don Mico Rota, le vieux « parrain » roublard qui règne sur la région et sait tout sur tout.
Conforté dans son hypothèse, Lenzi n’est cependant pas plus avancé.
Et moins encore lorsqu’un deuxième meurtre change la donne : celui d'un flic, soupçonné de longue date de corruption et de collusion avec le crime organisé.
La ’Ndrangheta serait-elle dans le coup, finalement ?



« Gangemi écrit avec le souffle et l’authenticité de qui a longtemps respiré son sujet. » Marianne



>> Le site de l'auteur : http://www.domenicogangemi.it/



L'auteur :

Né à Santa Cristina d’Aspromonte en 1950, Mimmo Gangemi est ingénieur.
Il a commencé à écrire sous l’impulsion de son ami Giancarlo De Cataldo.
Il vit à Palmi, dans la province de Reggio Calabria, et collabore à La Stampa.
La critique italienne l’a surnommé « le Sciascia de l’Aspromonte. »







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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy


Dernière édition par norbert le Lun Avr 24, 2017 9:44 pm; édité 1 fois
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Lun Avr 24, 2017 4:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Christophe Laurent sur The Killer Inside Me :

Citation:

La Vérité du Petit Juge : « même les arbre sont doués de parole »



Difficile de faire vraiment durer un bon personnage dans le monde du roman noir, qui en a déjà tellement (trop ?) vu.
Etablir une série est un exercice compliqué mais aussi périlleux, où l'auteur doit savoir quand s'arrêter.
Mankell, entre autres, a connu ce problème.
D'autres également, tentés de s'extraire de ce qui était devenu un sacerdoce, ont été priés par leur éditeur de revenir rapidement au héros récurrent, synonyme de devises faciles, ceci même si le héros était usé jusqu'à la corde, si tout avait été dit.
Pas simple.
Quelles seraient en 2017 les meilleures atouts d'une série : l'écriture évidemment.
Le réalisme ? L'exotisme ? Un peu d'ironie qui colle si bien à cette époque ?
Dans ces cas-là, oui, Mimmo Gangemi réussit son pari.


Avec La Vérité du Petit Juge, troisième aventure d'Alberto Lenzi, l'auteur calabrais parvient à maintenir entier l'intérêt de son lecteur, contournant les éventuelles redites, pour offrir un sud de l'Italie surprenant, inquiétant, mais bien et bon vivant.
En même temps, avec trois romans, se répéter reviendrait à faire preuve de fainéantise.
Ou de médiocrité.
Non, Gangemi continue de creuser le sillon d'une région où le crime organisé fait partie intégrante du paysage, comme de l'inconscient.
La 'ndranghetta est à Gioia Tauro, au sud de l'Italie, face à la Sicile, comme le Colisée est à Rome, le Vésuve au-dessus de Naples.
C'est là. Point.


Cette fois, le juge Lenzi, toujours aussi porté sur les femmes, toujours aussi ronchon, se retrouve avec le cadavre de Marco Morello, fils d'un chef de bâton, ces capo de la 'ndranghetta.
L'homme a été jeté dans un trou de rocher, tête première, noyé par l'eau de pluie.
Assassinat curieux, tant par la forme que par la victime.
Surtout que le juge a reçu une lettre, le mettant sur la piste du cadavre.
Lenzi, avec son jeune substitut, taillé dans une armoire normande mais vif d'esprit, fouille l'histoire de la victime.
Comme le dit plus d'un personnage dans le roman, avec un voyou en moins, « l'air devient plus respirable ».
Et bim! un petit caïd autrefois ennemi du clan Morello se fait quelques jours plus tard dessouder affreusement du côté de Rome.
Réponse du berger à la bergère ?
Pas vraiment : un flic passe à l'arme à gauche, dans la foulée, à Gioia Tauro et cette fois, comme un porc à l'abattoir, la tête en bas et avec la bassine pour récupérer le sang pour le boudin !
Et toujours un petit message pour ce bon juge...
La presse parle de serial killer, le procureur veut un coupable et Lenzi fait la bêtise de fréquenter la veuve Morello !


Mimmo Gangemi donne cette fois dans la vengeance personnelle plutôt que dans la guerre de clans ou le scandale d'Etat.
D'accord, il n'y a plus la dimension politique des deux précédents opus.
Quoique l'issue de celui-ci n'est pas sans dégâts sur l'image des Calabrais.
De certains en tout cas.
Pour le reste, le lecteur retrouve les forces de Gangemi, cette façon de parler du crime organisé avec une facilité, presque un détachement et parfois de l'ironie.
« Il se rappela les films qui les représentaient bien habillés, parlant beau, à leur aise dans les meilleurs salons. Rien de tels chez Morello : sur lui et sur les 'ndranghetistes les plus âgés, Le Parrain n'avait pas laissé d'empreinte comme sur les Siciliens - Buscetta lui-même avait admis que nombre d'entre eux avaient pris exemple sur Don Corleone, passant des heures devant leur miroir pour lui ressembler. »


C'est une société que peint cet ancien ingénieur et le roman noir en est le meilleur pinceau.
On retrouve ainsi, une fois de plus, les protagonistes du cercle Vincenzo Spato (passages étrangement supprimés dans la version italienne), repaire de vieux Calabrais, amateurs de potins, de rumeurs, de bruits, tous pétris de contradictions, de vieilles rancoeurs, d'inimitiés plus ou moins affichées.
Prudents même dans leurs informations.
A l'image aussi de don Mico Rota, figure mourante de la voyoucratie locale qui, dans ce monde d'omerta, avertit :
« par ici, même les arbres, l'herbe, les cailloux, les ruisseaux, le vent sont doués de la parole. Tout finit toujours par se savoir. »


A noter enfin l'excellente traduction de Christophe Mileschi qui laisse, ici et là, quelques expressions calabraises, du plus bel effet.



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norbert
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MessagePosté le: Mer Avr 26, 2017 6:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Claude Le Nocher sur Action-Suspense :

Citation:

Mimmo Gangemi : La Vérité du Petit Juge (Éd.Seuil, 2017)

[...]



« Alberto était habitué. Des poses construites sur mesure, la mine farouche qui sied à "l’homme", pour montrer qu’il a la peau coriace, pour qu’on comprenne que s’il devait pour lors pleurer un fils, d’autres verseraient bientôt des larmes plus amères, qu’il était Rocco Morello, un dur à cuire que le premier magistrat venu n’était pas près de faire plier, et qu’il n’aurait jamais dû subir l’affront d’une question si directe. Il était différent de Rota, il n’avait ni ses manières, ni son charisme, ni sa présence, ni sa finesse d’esprit. Mais il était plus dangereux parce que, dans sa tête, il était resté chevrier, malgré l’argent. À cette pensée, Lenzi eut l’impression de sentir sa puanteur, comme si l’odeur des chèvres qu’il avait gardées dans sa jeunesse lui collait encore à la peau et avait envahi le bureau […]
Morello : vilain à voir, une barbe hirsute d’au moins trois jours, une panse au septième mois de grossesse, un "patanoun" aux trous poilus à la place du nez, des cheveux crépus qu’aucun peigne n’aurait pu pénétrer, une chemise sans col, une veste informe, une démarche pesante… »



Est-il véritablement possible de faire la lumière sur une série de crimes, dès lors que c’est la mafieuse ’Ndrangheta qui pèse à tous niveaux en Calabre ?
Pour cette troisième affaire, le juge Alberto Lenzi laisse venir les événements, même s’il ne s’interdit pas d’interroger quelques personnes et d’émettre des suppositions.
Il est conscient des faux-semblants, inhérents à ce petit univers où il ne peut jouer qu’un rôle modeste.
Qu’un inconnu s’en prenne à un clan important, avec une belle ironie dans la présentation de ses crimes, cela ne déplaît évidemment pas à Lenzi.
Et si ça lui permet de pimenter sa vie sexuelle, il n’y voit pas d’inconvénient, non plus.


En outre, assister aux débats du Cercle culturel local est assez savoureux également.
Les tiraillements entre "personnalités" cultivées offrent un témoignage sur les tendances d’une partie de l’opinion publique calabraise.
Sans être d’une stricte neutralité, ils ont une approche différente, complémentaire.
L’intelligence des romans de cette série consiste à ne pas noircir inutilement le récit.
Des morts assez spectaculaires, que la Justice se doit d’éclaircir, certes.
Mais la tonalité amusée est présente dans une large mesure.
Et Alberto Lenzi est un magistrat dont on apprécie la compagnie, tant dans son métier que dans sa vie personnelle.
La Vérité du Petit Juge confirme l’excellente impression donnée par les deux précédents épisodes.



>> Lire l'intégralité de la chronique ici


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MessagePosté le: Lun Mai 01, 2017 3:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur Actu du Noir :

Citation:

Notre rendez-vous annuel avec Alberto Lenzi



Alberto Lenzi, juge en Calabre revient pour la troisième fois sous la plume de Mimmo Gangemi : La Vérité du Petit Juge.


Il ne va pas y avoir grand monde pour regretter Marco Marello.
Fils d’un parrain de la ‘Ndrangheta, un vrai porc d’après sa femme (bien qu’elle ne le dise pas trop fort), il a été retrouvé, ficelé comme un saucisson et enterré vivant, la tête la première dans un trou naturel en plein maquis.
Les suppositions vont bon train : œuvre d’un fou ?
Guerre entre deux familles ?

Comme l’affaire, au début, n’intéresse pas grand monde, elle est confiée à Alberto Lenzi, juge plus connu pour ses conquêtes féminines que pour son acharnement au travail.
Mais quand un second cadavre est retrouvé, pendu par les pieds et saigné comme un cochon, l’histoire commence à faire du bruit.
Et comme l’assassin décide de narguer Alberto, lui décide de se mettre au travail.
Avec toute l’intelligence, la mauvaise humeur et la mauvaise foi qu’on lui connaît.


Avec ce troisième volume consacré à son juge Alberto Lenzi, Mimmo Gangemi s’installe comme l’un de ces rendez-vous annuels dont les lecteurs de polars sont friands.
Tous les ans on retrouve Salvo Montalbano, Walt Longmire, le commissaire Ricciardi … et Alberto Lenzi, entre autres.
Et c’est un vrai bonheur.


On retrouve la Calabre, superbement décrite, l’humeur de dogue de notre petit juge, sa langue acérée, des dialogues savoureux avec le vieux parrain qu’il va parfois consulter, avec un mélange de respect, de crainte et de dégout, les incontournable et inénarrables séances du club qui rassemblent tout ce que le ville compte de vieilles peaux dont la vanité n’a n’égale que la stupidité…


Comme dans les deux premiers romans, l’intrigue est bien menée, l’humour toujours présent, la langue un vrai régal.
Le pied, une fois de plus.



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MessagePosté le: Jeu Aoû 03, 2017 10:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Yan sur Encore du Noir :

Citation:

La vérité du petit juge, de Mimmo Gangemi



Marco Morello, fils d’un chef de bâton de la ‘Ndrangheta, tombe dans un guet-apens alors qu’il sort de l’immeuble de sa maîtresse.
Passé à tabac par un homme qui le ligote avant de l’embarquer dans sa voiture, Morello va finir – et c’est remarquable – à la fois noyé et enterré vivant.
Règlement de comptes mafieux ? Vendetta familiale ? Meurtre crapuleux ?
La mort naturelle et l’accident domestique exclus, les possibilités sont nombreuses pour le juge Lenzi, d’autant plus intéressé par l’affaire que la veuve de la victime est particulièrement séduisante et que le meurtrier le met au défi de le retrouver à travers des courriers anonymes.


On retrouve dans ce troisième roman de la série mettant en scène Lenzi tous les ingrédients des deux précédents épisodes.
Lenzi est toujours tiraillé par le désir qu’il éprouve pour les belles femmes qui l’entourent, Don Mico Rota, le chef de bâton avec lequel Lenzi entretient une relation ambigüe, continue de jouer les pythies à travers ses histoires à clefs et, bien entendu, au club des officiers, la petite notabilité locale commente toujours avec ironie et une certaine bassesse, le fait divers qui passionne la ville.
Ajoutons-y un nouveau personnage prometteur, Cippo, stagiaire de Lenzi, et l’on a de quoi passer a priori un agréable moment de lecture.


Ceci dit on peut aussi éprouver une certaine déception.
Là où les romans précédents, à travers les enquêtes de Lenzi, nous dévoilaient en creux les courants qui agitent une société calabraise faisant la jonction, à sa manière bien particulière, entre code clanique traditionnel et mondialisation, La vérité du petit juge offre une enquête sans grande originalité.
On a vu mille fois l’histoire du criminel animé par la vengeance mettant la justice au défi, et le cadre dans lequel la place Gangemi n’apporte pas grand-chose de plus.
Par ailleurs, les situations qui font le sel des histoires de Lenzi – sa manière de courir après les femmes, sa nonchalance, les rencontres avec Don Mico ou les joutes verbales du club des officiers – sont ici expédiées un peu automatiquement, comme si Mimmo Gangemi était en roue libre et se contentait d’aligner les ingrédients d’une recette éprouvée sans réussir totalement à en retrouver le goût.
Si la lecture de ce roman n’est pas désagréable, si quelques fulgurances la rendent même parfois très plaisante, il n’en demeure pas moins que l’on est assez loin de la richesse des deux volumes précédents et l’on espère que Gangemi saura raviver la flamme dans son prochain roman.



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