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La Rose de fer - Peter Temple (Rivages)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Sam Mai 07, 2016 9:46 am    Sujet du message: La Rose de fer - Peter Temple (Rivages) Répondre en citant

Après Séquelles, Un monde sous surveillance et Vérité, La Rose de fer de l'australien Peter Temple vient de paraître chez Rivages, dans une traduction de Pierre Bondil.






Le livre :

Mac Faraday est revenu dans la bourgade où son père était forgeron, à la recherche d'une vie paisible, loin de l'agitation du monde.
Il se consacre lui aussi à la ferronnerie d'art, tout en cultivant l'amitié de ses copains sur le terrain de footy.
Jusqu'à cette nuit fatale où il apprend que Ned Lowey, le meilleur ami de son père, s'est pendu dans sa grange.
Il le connaissait depuis toujours et n'arrive pas à croire qu'il ait pu mettre fin à ses jours.
Quand il voit les flics locaux débarquer chez lui, le soupçonnant vaguement d'avoir tué Ned pour toucher une part d'héritage, il décide de réagir.
Les coupures de journaux qu'il découvre dans la ferme de Ned le convainquent qu'il ne s'agit pas d'une mort naturelle.
L'ancien Mac Faraday est de retour.
Dans une autre vie, il menait des enquêtes.
Il va reprendre du service, pour faire la lumière sur la mort de Ned, mais aussi solder quelques comptes personnels.




« Une réussite absolue. » The Guardian




L'auteur :

Peter Temple est né en Afrique du Sud puis a vécu à Sydney et à Melbourne.
Il a fait carrière dans le journalisme avant de se tourner vers l'écriture de romans noirs.
Sa maîtrise des intrigues et la complexité de ses personnages lui ont valu de nombreuses récompenses : le Miles Franklin Award (équivalent du Goncourt en Australie) obtenu pour Vérité, le Ned Kelly (Grand prix de littérature policière australien) et le Gold Dagger britannique.









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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Lun Mai 09, 2016 3:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Claude Le Nocher sur Action-Suspense :

Citation:

Peter Temple : La Rose de fer (Éd.Rivages, 2016)
[...]


Précisons pour les puristes que La Rose de fer est un des premiers romans de l'auteur, publié initialement avant ses autres titres traduits en français : La rançon du mensonge, Un monde sous surveillance, Séquelles, et Vérité.
Peter Temple y fait déjà preuve d'une belle maîtrise.
Tout juste faut-il se mettre en tête que, outre son expérience d'enquêteur, le passé du personnage central n'est pas totalement effacé.
D'autant que son ultime affaire traitée fut un échec.
Il n'est pas inutile non plus de se souvenir que l'Australie est (aussi) le pays des grands espaces, où cumuler les heures de trajets est courant dès que l'on se déplace.

D'autant que Mac Faraday s'est retiré dans un secteur rural :
“Une vie simple dans une simple maison de planches. À travailler avec les outils de mon père dans l'atelier de mon père. À marcher dans ses pas en descendant l'allée trempée et en traversant la route pour aller au pub, ou au terrain de sport. Et à connaître ses amis. Ned, Stan, Lew, Flannery, Mick, Vinnie : chacun y avait contribué en me redonnant une vie qui avait du sens.”
Dans un pays où près de 90 % de la population est urbaine, un changement radical pour lui.
Mais également une façon de souligner que l'on y masque aisément certains méfaits, tels ceux qui se produisirent peut-être au centre d'hébergement de Kinross Hill.

Exploiter sa forge, rénover un parc, s'occuper du jeune Lew, expliquer la mort de son ami Ned, résister aux trafiquants : l'emploi du temps de Mac est chargé, et fort mouvementé.
Sans oublier ses rapports avec les femmes : Allie, Marcia, Anne, relations qui participent à l'intrigue.
C'est dire qu'il s'agit là d'une histoire riche en détails et en énigmes, où plane l'ombre de malfaisantes personnes.
Un noir suspense dans lequel on s'immerge, dont on suit avec passion les péripéties.



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pierre bondil
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MessagePosté le: Mar Mai 10, 2016 4:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,
Pour moi, La Rose de fer est le meilleur livre de Peter Temple (10 romans) derrière Vérité qui est, lui, un authentique chef d'œuvre. La Rose de fer est un roman passionnant par l'histoire qu'il raconte, mais aussi par la façon dont le récit est organisé. Encore un livre qui demande de l'attention car le lecteur prend l'histoire en route, et parce que l'auteur pratique l'ellipse, comme le font les personnages dans les dialogues. Le récit joue beaucoup sur les rythmes, et nul ne peut lui reprocher de ne pas aborder des sujets graves ni de ne pas exposer une vision du monde cohérente. Quel texte !
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mar Mai 10, 2016 6:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

pierre bondil a écrit:
Bonjour,
Pour moi, La Rose de fer est le meilleur livre de Peter Temple (10 romans) derrière Vérité qui est, lui, un authentique chef d'œuvre. La Rose de fer est un roman passionnant par l'histoire qu'il raconte, mais aussi par la façon dont le récit est organisé. Encore un livre qui demande de l'attention car le lecteur prend l'histoire en route, et parce que l'auteur pratique l'ellipse, comme le font les personnages dans les dialogues. Le récit joue beaucoup sur les rythmes, et nul ne peut lui reprocher de ne pas aborder des sujets graves ni de ne pas exposer une vision du monde cohérente. Quel texte !



Merci de venir nous donner ton avis de lecteur (en plus de celui du traducteur), Pierre !
Même si j'ai Un monde sous surveillance dans ma pile, je comptais plutôt profiter de la sortie de Vérité en Rivages/noir pour découvrir cet auteur australien, surtout depuis le temps que j'en entends parler..
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pierre bondil
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MessagePosté le: Mer Mai 11, 2016 6:51 am    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as raison de commencer par Vérité, d'autant que Un monde sous surveillance n'est pas vraiment un roman "australien". Plus dans le style complots internationaux. Le titre original était très beau : In the Evil Day, renvoyant à l'époque dans laquelle nous vivons plutôt qu'au lieu. Si on considère la forme et les personnages, on peut considérer que La Rose de fer, son deuxième roman, annonce Vérité, mais c'est un ouvrage totalement abouti. Hélas, depuis l'immense succès de Vérité (2009), Peter Temple n'a plus rien écrit. Simon Baril est le traducteur de Vérité et Un monde sous surveillance.
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Sam Aoû 06, 2016 12:58 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur Actu du Noir :

Citation:

Corruption … aux antipodes


Il reste un peu de temps avant d’attaquer les romans de la rentrée.
L’occasion de revenir sur les oubliés de l’année.
Direction l’Australie avec La Rose de fer de Peter Temple.


Mac Faraday est forgeron, il a repris la forge de son père et, les week-ends, il joue avec ses potes au footy (un machin incompréhensible joué uniquement en Australie et où on prend des coups) et va ensuite boire quelques bières au pub du coin.

Jusqu’au jour où son voisin et ami, grand ami de son défunt père se pend dans sa grange.
Mac ne croit pas au suicide, les flics locaux semblent eux aussi avoir des doutes.
Le passé de Mac va revenir, violemment.
Car Mac n’a pas toujours été forgeron, et sa vie n’a pas toujours été aussi paisible et rangée …

Il semblerait qu’aux antipodes l’être humain reste l’être humain : Il y a des flics corrompus, une classe fortunée qui méprise ses concitoyens, des pourris toujours prêts à exploiter et faire souffrir les plus faibles, mais aussi l’amitié, des gens qui ont des valeurs et s’y tiennent…


On pourrait dire qu’on n’apprend rien, mais ce polar australien est bien mené, on y croise des personnages attachants, et l’auteur décrit très bien une petite communauté soudée par le travail, et plus précisément par le plaisir et la fierté d’un boulot bien fait qui apporte un peu de beauté au monde.
Soudée également par les rencontres au pub, les blagues, les discussions et la vraie solidarité qui en émane.

Un bon polar qui, sans révolutionner le genre, nous emmène loin de chez nous, dans un coin du monde habité par des humains que l’on aimerait avoir pour voisins (du moins pour certains d’entre eux).



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