Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[Gildas Thomas]

Quelle deception ce dernier Grange pour moi!!!
Alors que j'avais tellement adore Miserere, la ligne noire, les rivieres pourpres ou le serment des limbes...
Ici, c'est poussif, mal construit (bcp trop linéaire en fait), peu credible, l'intrigue est pauvre au bout du compte et on sent le vent venir 15 pages à l'avance...
Le personnage central est une caricature de la celibataire parisienne paumée. Elle manque totalement d'épaisseur et de finesse.
Je trouve qu'on flirte carrement avec le roman de gare de serie B.
Et en plus, je ne trouve pas que cela soit super bien écrit...
Dommage, parce que je trouvais que Grangé avait atteint la perfection avec Miserere qui avait une construction bien plus forte et surprenante.
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Vraiment admiratif des 7 premiers romans...

[Fredo]

Les avis sur le personnage principal me font penser aux retours sur celui de 3 fois plus loin des CamHug, c'était très intéressant de voir comment un personnage pouvait avoir différents effets opposés sur ses lecteurs.




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[Sybil]

Fini à mon tour, j'avoue que j'ai aussi eu du mal pour la première moitié du livre, n'ayant pas trop accroché au personnage de Jeanne non plus, et puis une fois que cette dernière s'envole pour l'Amérique du Sud, le rythme s'accélère, les révélations se succèdent, ainsi que les informations sur l'histoire et la politique de certains pays de cette partie du globe, donc du coup j'ai fini par bien rentrer dans le roman (à l'inverse de l'Empire des loups en fait, dont j'ai apprécié la première partie mais pas la seconde).
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N'est pas mort ce qui à jamais dort.

[Fredo]

Nico évoquait le Vol des Cigognes, j'attends donc beaucoup de cette seconde partie.
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[flenka]

De mon côté, j'ai beaucoup apprécié ce livre.
Il est vrai qu'il est assez différent des autres, est-ce le fait d'avoir une héroïne qui peut ressembler à beaucoup d'entre nous les femmes?....Et qu'il ni ai pas de bagarres à tout casser comme dans les rivières pourpres par exemple ? (le livre le plus masculin à mon avis).
Jeanne a ses qualités et ses défauts comme tout à chacun, féminine et déterminée, une femme moderne tout simplement.
C'est un premier avis à chaud car je viens de le terminer.
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Karine

[Créance de sang]

Mon impression se rapproche de la tienne, Flenka : J'ai aimé le personnage de Jeanne fragile et humaine; Beaucoup moins le "cours de géopolitique" qui a, selon mon avis constitué la majeure partie du récit.

Le dénouement de l'intrigue ne m'aurait pas chagriné s'il avait été mieux amené. Après réflexion, j'ai un peu le sentiment que J.C.G. a écrasé l'intérêt de son roman par un trop plein de documentation sur le contexte dans lequel il a souhaité le situer...

Ce n'est que mon ressenti de lecteur, hein !
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-C'est pas pour dire, mais y a pas seulement que d'la pomme la d'dans...
Michel Audiard

[Alyss]

Alors pour donner mon avis général : je mettrai un 4.5/6 à ce nouveau roman. Il se lit très rapidement et très agréablement, le style est bon, le personnage de Jeanne attachant et crédible (à mon sens) et l'intrigue intéressante. La chute, malgré son classicisme, ne m'a pas déçu sur le coup. C'est plutôt après réflexion que l'intrigue et l'histoire prennent du plomb dans l'aile : certaines ficelles paraissent un peu grosses et comme je l'ai déjà dit, on retombe un peu dans la logique de la montagne qui accouche d'une souris. Mais au total, je suis satisfait de ce roman, très actuel dans sa 1ère partie et très dépaysant dans la seconde.

[Fredo]

[Laurent.V]

[emmanuel]

Flenka

[Korowa]

Je crois que Grangé a voulu décrire le comportement d'une femme parisienne carriériste dont la vie sentimentale est désastreuse. Le genre de femmes hyper actives qui veulent limite prouver qu'elles sont l'égal des hommes et qui s'aperçoivent un jour à 40 ans qu'elles ne sont pas des hommes et qu'elles ont des désirs de femmes (notamment au niveau des enfants).
C'est une vision de la femme moderne. Elle existe et se répand, malheureusement pour elles.

[Alyss]

Dire que Grangé est machiste parce que Jeanne est une femme assez barrée, c'est quand même assez dangereux et assez symptomatique de notre société : on va finir par ne plus pouvoir rien dire sans passer ou pour un raciste, ou pour un macho, ect ect. emmanuel je ne dis pas ça pour t'agresser mais c'est avec ce genre de raisonnement qu'on en arrive à des situations délirantes, typiquement américaines, ou par exemple on déconseille aux hommes de prendre l'ascenseur seul avec une femme pour ne pas prendre un procès aux fesses!

[flenka]

[Fredo]

Là, ça devient un peu risible comme réflexion, non ? Définir Jeanne comme une femme moderne parce qu'elle se donne les moyens de bafouer des règles élémentaires de sa profession juste pour des bêtises perso fait d'elle une femme moderne ? C'est pas possible de dire ça...

Je veux bien reconnaitre que ça fonctionne quand on évoque sa passion, son engagement, sa liberté de pensée, etc. Mais là, c'est ridicule de dire ça flenka ...

Je ne suis pas certain que beaucoup de femmes de 35 ans se retrouvent dans cette facette particulière du personnage qui joue comme une adolescente avec une corde de son arc de magistrat qui lui permet de mettre un cabinet de psy sur écoute.

Résumé le personnage de Jeanne à cela, et le comparer à la femme des années 2000, je trouve ça particulièrement improbable.
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Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok

[Fredo]