Posté le: Sam Jan 14, 2023 8:36 pm Sujet du message: Rétiaire(s) - DOA (Gallimard)
Petit coup de projo sur Rétiaire(s), le nouveau roman de DOA qui vient de paraître à la Série noire, et qui m'a tellement fait saliver que je viens de me le prendre.
Le livre :
Une enquêtrice de l'Office anti-stupéfiants, l'élite de la lutte anti-drogue, qui a tout à prouver.
Un policier des Stups borderline qui n'a plus rien à perdre.
Un clan manouche qui lutte pour son honneur et sa survie.
Avec la rigueur qu'on lui connaît, DOA immerge son lecteur dans le quotidien des acteurs du trafic de came ; son indiscutable talent de romancier nous arrime à la destinée de ses personnages, à leurs relations complexes et fragiles ; son style, d'une précision presque brutale, colle au plus près de cet univers de violence et de solitude.
Citation:
Rétiaire : n.m. (latin, retiarus, de rete, le filet), gladiateur romain sans cuirasse, armé d'un trident, d'un poignard et d'un grand filet de pêche, qu'il s'efforçait de jeter sur son adversaire, le Mirmillon.
(source : dictionnaire Larousse)
Dans une postface très intéressante, l'auteur explique la genèse de ce roman, basée sur une idée originale de Michaël Souhaité & DOA qui devait être à la base adaptée en série dans l'esprit de The Wire pour France TV. Mais, au fil des années, les changements éditoriaux des différentes chaines tv, leurs renoncements et les contraintes de modifications de scénario imposées aux auteurs ont fini par avoir eu raison de ce projet. DOA a finalement décidé, plusieurs années plus tard, de l'actualiser et d'en faire un roman. _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Dernière édition par norbert le Dim Jan 15, 2023 10:05 am; édité 1 fois
Posté le: Sam Jan 14, 2023 9:05 pm Sujet du message:
Les premiers retours sont très positifs, comme celui de Jean-François Micard sur K-libre :
Citation:
Gipsy Kills
Lorsque Théo, flic borderline de la Brigade des Stupéfiants assassine un trafiquant repenti pour venger la mort de sa femme et de sa fille, il sème la pagaille dans l'enquête sur le clan Cerda, famille de gitans régnant en maître sur le trafic en région parisienne. Pour Amélie, enquêtrice de l'Office antistupéfiants, le compte à rebours est enclenché pour empêcher une livraison importante. Mais pour les Cerda, en prison (avec Théo, qui a toujours été proche du chef de la bande) ou à l'extérieur, les enjeux n'en sont pas moins importants, alors que le clan manouche lutte pour sa survie.
Figure de l'antiquité romaine, le rétiaire est ce gladiateur qui, dans l'arène, attrapait ses adversaires avec un filet pour mieux les achever ensuite et, à ce titre, tous les personnages du nouveau roman de D.O.A., ou presque, correspondent à cet archétype : tous cherchent à prendre leur adversaire au filet, tous cherchent à échapper au filet qui se referme sur eux.
Roman complexe, Rétiaire(s) brille, comme souvent chez D.O.A., par la précision de ses sources, son réalisme cru, mais surtout, et ce n'est pas pour cela qu'on le connait le plus, pour ses personnages. Collection de magnifiques individualités, le casting du roman déborde de personnalités fortes et détaillées, entre les frères Cerda, leurs proches et leurs familles, les flics de l'OFAST, les détenus dans leur ensemble, à commencer par Théo, magnifique personnage torturé, en constant conflit de loyauté.
La genèse compliquée du roman explique sans doute cette nouvelle orientation de D.O.A., qui quitte pour un temps les fresques géopolitiques pour recentrer son intrigue autour d'une famille et d'une poignée de policiers. Initialement prévu pour une sérié télévisée dans la veine de The Wire, Rétiaire(s) a fait peur aux diffuseurs français qui ont préféré enterrer le projet. Il en reste une bible de personnages extrêmement détaillés et, pour chacun d'entre eux, quantité de fils d'intrigues qui restent en suspens, en l'attente d'un éventuel tome 2 qui viendrait les reprendre où on les avait laissé. Car Rétiaire(s) saisit un moment de la lutte sans cesse renouvelée contre le trafic de stupéfiants, sans s'appesantir sur l'avant ou l'après, et utilise cette figure classique pour traiter de l'enfermement : en prison tout d'abord, avec quelques pages magnifiques sur la vie carcérale, mais aussi dans un système opératoire, qu'il soit criminel comme celui des Cerda ou judiciaire et dysfonctionnel comme celui dans lequel évoluent les défenseurs de la loi.
Avec un style acéré, une richesse documentaire importante et un grand sens de l'époque (tout se passe en période COVID), Rétiaire(s) est l'une des meilleures séries policières du moment... Vivement la saison 2 !
Il y a eu bien sûr l’épisode Lykaia sur le BDSM en 2018 mais on était nombreux à attendre le DOA de Citoyens clandestins et de Pukhtu. Les années noires COVID auront eu au moins un effet positif puisqu’elles auront bloqué l’auteur dans ses recherches sur l’histoire d’un officier nazi en France. En attendant, DOA est donc revenu vers le Noir, ses premières amours et des univers où depuis de longues années, il nous séduit par la puissance de sa plume, son art à nous montrer le côté obscur, l’underground sans filtre.
[...]
Un roman de DOA est difficile à résumer et je ne m’y risquerai pas plus que la Série Noire très minimaliste dans sa quatrième de couverture. Disons que très globalement si Pukhtu parlait de la guerre en Afghanistan, Rétiaire(s), lui, parle de la drogue en France, une autre guerre. On connaît la rigueur de DOA, sa volonté que certains trouvent farouche de se montrer inattaquable sur ce qu’il montre, raconte et on retrouve tout cela dans une intrigue très riche sur le trafic de came en France à différents niveaux. Tout d’abord l’internationale de la came avec les nouvelles routes de transit, des états bandits comme la Bolivie, la Mauritanie, beaux pays où, même en rêve, on n’a pas envie de séjourner. Ensuite, le trafic sur le pays avec une famille de trafiquants manouches de la région parisienne qui a maille à partir avec la concurrence et les forces de police et de gendarmerie, soldats de l’ombre, qui luttent avec leurs moyens et leurs limites et enfin, les sentinelles et spadassins de bas étage de la Courneuve et du quartier des amandiers du XXème.
L’histoire fait intervenir de nombreux personnages avec qui il faudra se familiariser au départ, effort nécessaire, on n’est pas dans un énième thriller à deux balles. Heureusement, l’annexe en fin d’ouvrage, avec ses deux entrées la loi et le crime, permet de bien ancrer s’il le faut, les différentes factions, organisations qui gravitent en périphérie de cette histoire. Par ailleurs, un glossaire regroupant acronymes, abréviations, services de police et judiciaires préserve un liant, une certaine urgence à l’intrigue.
Côté personnages, certains offrent tellement de facettes et de possibilités qu’ils ne peuvent pas avoir été créés pour un simple “one shot”. On pense à la jeune Lola, côté crime et à Théo Lasbleiz le Finistérien (tueur de loups en breton) flic des stups qui a perdu femme et fille exécutées et occupant cette place de guerrier solitaire incontrôlable qu’on a déjà rencontré un peu chez DOA autrefois sous les traits de Lynx. Pas de réelle barrière entre le bien et le mal, des personnalités complexes animées par des désirs et des volontés antagonistes.
L’intrigue est béton, le roman vous saute à la gueule dès le prologue, du DOA quoi, vous savez déjà … Mais le plus effrayant, c’est peut-être ce qui apparaît en filigrane, au détour des pages, ce que vous découvrirez entre les lignes ou à travers une petite histoire comme celle d’Adama de la Banane… DOA a toujours déclaré n’émettre aucun avis, aucune opinion, néanmoins, il dresse parfois, mine de rien, un tableau assez inquiétant de la France de 2021.
Superbement construit avec des interludes qui permettent quelques respirations, Rétiaire(s) était à l’origine, en 2006, un projet de série refusée par France Télévisions. Dommage ! Avec cette loupe sur le travail de fourmi des flics, les filatures et les écoutes ainsi qu’une étude sociétale très forte comme on retrouve dans toutes les productions de David Simon, cela aurait pu devenir une sorte de The Wire à la française très crédible. Mais, de manière je le reconnais très égoïste, le malheur de DOA à l’époque fait notre bonheur aujourd’hui.
Last but not least, l’histoire est loin d’être bouclée…
DOA est de retour et cela fait un putain de bien.
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Posté le: Dim Jan 15, 2023 11:27 am Sujet du message:
perso çà me donne envie de découvrir cet auteur que je n'ai encore jamais lu et ce roman
c'est tentant en tout cas ! _________________ Je vais toujours bien.....ou presque
Posté le: Dim Jan 15, 2023 8:52 pm Sujet du message:
patoche77 a écrit:
perso çà me donne envie de découvrir cet auteur que je n'ai encore jamais lu et ce roman
c'est tentant en tout cas !
DOA est vraiment un auteur à découvrir, à mon avis un des tout meilleurs en France - peut-être même le n° 1, à bien y réfléchir - avec un style sec et brutal, et des polars/thrillers toujours originaux et puissants, rythmés, percutants et ultra-précis. _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Posté le: Mar Jan 17, 2023 9:02 pm Sujet du message:
Et déjà un 9/10 de la part de Max sur PP :
Citation:
DOA, après un projet avorté d'une série policière tv - (France 2 ou France 3 ) - refait son retour dans la série Noire.
L'histoire est d'une quotidienne banalité. Clichés et Caricature , serait-on capable d'affirmer à qui veut l'entendre et le croire. DOA en tire le meilleur, lui donne une densité, lui offre un parfait réalisme.
Résumons l'intrigue.
Pendant la Covid, où tout le monde ou presque est enchristé chez soi, les flics tentent de mettre fin au trafic de drogue et les Malfrats de faire fructifier leur commerce.
Et Donc :
Le puissant clan Cerda - de la ferraille à la drogue -, (Poune, le Forain, Marco, Rico, Manu, Momo - retirés, morts, ou locataire d'un quartier de la Santé et roi de l'établissement - les hommes -, Angèle la Mama, et Lola la petite aux "dents longues" et une vocation de caïd.
Ensuite, Nourredine Hadjaj, l'ex-lieutenant du clan, Sirine Bouhafs, son ancienne petite amie et régulière de Manu.
Enfin, le groupe de la BNAS de l'OFAST, les Pandores, (Didier d'Argono, Amélie Vasseur, Jérôme Maillard), dont le job est entravé par les flics et la Brigade des Stupéfiants de Paris et les Renseignements. En fait ce n'est pas le grand amour. Comme Dab.
Et au milieu, Théo Lasbleiz, commandant de Police et chef de groupe, qui bute Nourredine Hadjaj dans les locaux du TJ, pour se venger du meurtre de sa femme et de sa fille. Un flic à frontière du bien et du mal, Un flic (pourri) en taule.
Personnages crédibles, scènes réalistes et cinématographiques. Un histoire très solide d'homme et de femmes.
Un Polar de grand cru. Qu'il faut lire
Il faut s'attarder et lire sur la postface
9/10
Une de mes prochaines lectures, j'avoue que j'ai hâte de le commencer.
Je ne sais pas pourquoi, mais en lisant le pitch et les critiques, j'ai tout de suite pensé à la série (excellente) Engrenages, pas au niveau de l'intrigue mais plutôt de l'ambiance ou des personnages, par exemple. Mais bon, il y a de fortes chances que je me trompe.. _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Dernière édition par norbert le Mar Jan 24, 2023 8:19 pm; édité 1 fois
Posté le: Mar Jan 24, 2023 8:02 pm Sujet du message:
norbert a écrit:
Je ne sais pas pourquoi, mais en lisant le pitch et les critiques, j'ai tout de suite pensé à la série (excellente) Engrenages, pas au niveau de l'intrigue mais plutôt de l'ambiance ou des personnages, par exemple. Mais bon, il y a de fortes chances que je me trompe..
Eh bien finalement, je ne me suis pas trompé tant que ça. Pour ceux qui connaissent la série Engrenages - et sans doute ceux qui ont également vu The Wire, que perso je n'ai pas encore visionné - on est avec ce DOA un peu dans le même univers, la même ambiance, mais en version encore plus réaliste, tendue et prenante. Qui vous saisit à la gorge dès le prologue surpuissant.
J'approche malheureusement de la fin, il ne me reste plus que 100 pages à lire (à dévorer, plutôt), mais j'ai d'ores et déjà l'impression de lire non seulement un des meilleurs polars de l'année, mais aussi tout simplement un grand polar, noir, sec, ultra-réaliste, comme une plongée glaçante dans un documentaire à peine romancé sur la lutte contre le trafic de came en France - avec sa guerre entre services de police, ses ripoux et ses guerres de clans - ainsi que dans l'univers pénitentiaire - en l'occurrence la prison de la Santé -, incarnée par des personnages plus vrais que nature.
DOA est définitivement un grand ! Mais ça, on le savait déjà.
Entretien (passionnant) avec DOA (et dans laquelle il dénonce notamment la divulgation de sa véritable identité par Wikipedia et Libération, et dresse aussi un saisissant portrait de la société actuelle) sur Nyctalopes :
Citation:
DOA / RÉTIAIRE(S) / ENTRETIEN
Quand DOA parle, c’est toujours clair, sans filtre et documenté. Et cette sixième rencontre chez Nyctalopes le confirme amplement:
Rétiaire(s), le trafic de came en France, les flics, les nouveaux dangers de l’écriture, le trafic d’armes, Samuel Paty, les privations de liberté en temps de pandémie, le COVID, le jackpot des labos pharmaceutiques et la suite de Rétiaire(s). Aucun sujet n’est évité, c’est très fort une fois de plus.
Coups de sang et coups de filet : rencontre avec DOA
Après les paramilitaires et les moudjahidines de "Pukthu", les adeptes du BDSM de "Likaia", DOA, dans "Rétiaires", renoue avec la guerre de la drogue.
Après l'achèvement, avec Pukthu, de son cycle des "Citoyens clandestins" et l'évocation du monde souterrain et à vif des amateurs de BDSM, DOA fait retour, avec Rétiaire(s), à l'univers du grand banditisme et de la guerre des polices en mettant en scène l'affrontement entre les Cerda, barons yéniches (nomades sédentarisés) de la drogue avec leurs rivaux espagnols ou banlieusards. Un duel à mort que surveillent et tentent de neutraliser l'antigang et les stups français. Un polar de haute race, ultraviolent moins dans les actes que dans la fureur intérieure et les angoisses de deux camps qui finissent par fusionner.
[...]
Et quelques questions posées à l'auteur en vidéo, avec lecture d'un extrait du prologue :
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Posté le: Mar Jan 31, 2023 7:12 pm Sujet du message:
Un 10/10 de la part de Boumkoeur sur PP :
Citation:
Lecture de l’année pour l’instant 😉
Tout ce que j’aime: histoire de trafic de drogue, gangs, milieu carcéral, investigations policières, …
Tout semble réel, les personnages sont plus vrais que nature.
L’histoire nécessite une lecture attentive et concentrée car il y a une multitude de personnages et c’est beaucoup documenté mais rien d’insurmontable. Ce n’est pas du tout un frein à la lecture. Le roman se lit rapidement et facilement et on avale sans se rendre compte 100 pages tellement on est happé par l’histoire.
Les américains ont Don Winslow, la France a DOA.
Merci à l’auteur pour ce superbe ouvrage.
PS: dommage pour la série avortée
10/10
Et un 7/10 de la part de Guimouts sur PP :
Citation:
Un peu comme avec Puhktu 1, j'ai eu beaucoup de mal à intégrer tous les personnages. ça part un peu trop dans tous les sens et on ne voit pas trop où ça va aboutir. A partir de la moitié du bouquin on commence un peu plus à s'y retrouver. Au final l'histoire s'avère pas mal mais, comme avec Puhktu 1, un peu trop détaillé et un goût d'inachevé. J'imagine que DOA ne va pas en rester là et nous proposera une suite à l'image de Puhktu 2 qui s'est avéré bien meilleur que le 1.
7/10
Jean-Marc Laherrère, lui aussi, a beaucoup aimé sur Actu du Noir :
Citation:
Rétiaire(s)
Cela faisait un moment, le plaisir n’en est que plus grand. Voici le dernier DOA : Rétiaire(s).
Nous sommes en France (essentiellement), pendant le second confinement, celui de 2021. Théo Lasbleiz, flic des stups en congé abat devant témoins Nourredine Hadjaj, trafiquant connu des services de police. Amélie Vasseur, gendarme, s’occupe du trafic de drogue dans la région parisienne. Dans son collimateur, entre autres, un clan manouche, les Cerda.
Momo Cerda est en taule, c’est lui le cerveau. Dehors son demi-frère Manu est plus doué pour la violence que pour la réflexion, et Lola, la nièce, fait des études de droit souhaite rentrer dans les affaires familiales.
Ajoutez des rivalités entre renseignements, flics et gendarmes, une juge, des gangs concurrents et une énorme cargaison en provenance de Bolivie via l’Argentine. Secouez, servez chaud.
Facile de parler de ce bouquin. Si vous êtes fan de DOA vous allez adorer, si vous n’aimez pas, n’essayez même pas. Parce que c’est du DOA pur jus.
Dense, documenté, rythmé, sec comme un coup de trique. Il vous faudra faire un petit effort, l’auteur part du principe qu’il s’adresse à des lecteurs capables de concentration et d’attention. Et cet effort sera récompensé mille fois tant vous prendrez plaisir à suivre les différents personnages, à comprendre petit à petit les rouages des luttes, des trafics, des alliances et des rivalités.
Pas de chevalier blanc, ni chez les truands, ni chez les flics, tout le monde en prend pour son grade. Des scènes d’action réglées au millimètre, un beau travail sur la langue, un humour pince sans rire, des dialogues au cordeau, jonglant avec les niveaux de langage, et une maîtrise parfaite de l’intrigue.
Que vous dire de plus ? A garder pour une période où vous n’êtes pas fatigués. Avec une très bonne nouvelle, a priori il devrait y avoir une suite.
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Posté le: Sam Sep 28, 2024 7:02 am Sujet du message:
Le grand polar sur la lutte contre le trafic de drogue en France, sorti en poche :
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