norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Lun Fév 15, 2016 3:13 pm Sujet du message: Injection mortelle - Jim Nisbet (Rivages/Noir) |
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À l'occasion de la publication de Petit traité de la fauche, le nouveau roman inédit de Jim Nisbet, son second roman, Injection mortelle, devenu culte, vient d'être réédité sous une nouvelle couverture chez Rivages/Noir, toujours dans une traduction de Freddy Michalsky.
Le livre :
Exécuter les criminels n'est pas un boulot facile.
Ce n'est pas non plus une activité qu'on s'attend à voir accomplir par un médecin.
Mais une exécution n'est plus une chose simple et banale, pas même au Texas.
N'importe qui peut pendre un homme, et il existe encore pas mal de gens capables de tirer sur le levier qui libérera le cyanure dans une pièce étanche.
Moins nombreux sont ceux qui savent convenablement électrocuter un humain : c'est un genre de boulot fréquemment bousillé.
Mais il n'existe quasiment personne, en dehors d'un membre du corps médical, de suffisamment qualifié pour mesurer une dose mortelle de poison et préparer proprement l'homme qui va recevoir l'injection.
Le docteur Franklin Royce est cet homme-là.
Mais il sait que le Noir à qui il va administrer l'injection est innocent.
Impossible d'oublier ce roman en forme de cauchemar. Il n'a malheureusement rien perdu de son actualité.
>> Le site de l'auteur : http://noirconeville.com/
>> Vidéos d'un entretien en plusieurs parties avec l'auteur disponibles ici
L'auteur :
Né le 20 janvier 1947 à Shenectady (New York), diplômé en Lettres de l'université de Caroline du Nord, Jim Nisbet vit à San Francisco où il est charpentier-ébéniste, marin et écrivain.
Jim Nisbet est le mouton noir du polar.
Cet esthète, qui cite volontiers Dostoïevski, Stendhal, Proust, Genet ou Huysmans, investit le roman noir pour mieux le pervertir.
« Merveilleux illusionniste du style et du verbe » selon Jean-Pierre Deloux, son exégète, Nisbet détourne les codes, massacre les clichés, intellectualise son propos et ne cesse de s’interroger sur la fonction du roman.
Il n’empêche : ses romans noirs frappent par leur puissance et leur originalité.
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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