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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Nov 30, 2016 4:35 pm Sujet du message: |
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Voilà qui est alléchant ! _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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scarabe Serial killer : Leland Beaumont
Age: 49 Inscrit le: 11 Sep 2009 Messages: 1296 Localisation: Annecy
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Déc 04, 2016 8:48 pm Sujet du message: |
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Terminé, j'ai adoré.
J'ai pensé à Wolf Creek, c'est un roman de dingues, je suis content qu'un mec comme Mention ose explorer ces coins sombres. C'est du Gallmeister à la sauce Délivrance, évidemment je recommande même si c'est parfois bien cradingue ! _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok |
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scarabe Serial killer : Leland Beaumont
Age: 49 Inscrit le: 11 Sep 2009 Messages: 1296 Localisation: Annecy
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Posté le: Lun Déc 05, 2016 12:53 pm Sujet du message: |
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Je l'ai presque fini. Je dois dire que c'est hard et comme le dit Fredo, c'est "bien cradingue". Mon avis pour le moment est mitigé. Je ne sais pas trop quoi en penser. Ce n'est pas que je n'aime pas. Ce n'est pas que j'adore, non plus. Certains passages sont très très durs. Je pense qu'une mention "pour lecteurs avertis" comme c'est le cas pour certaines BD aurait été judicieuse car ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains. Cela dit, j'aime beaucoup l'ambiance et cette communauté complètement déjantée. Je finis les 50 dernières pages pour donner mon avis final. _________________ http://scribouillardelouest.wordpress.com/
http://terredunoir.blogspot.fr/
https://lesarcheos.wordpress.com |
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crimson Complice
Age: 45 Inscrit le: 26 Fév 2011 Messages: 103
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Posté le: Lun Déc 05, 2016 9:26 pm Sujet du message: |
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sérieux ? à ce point ? je sais qu'il y a des moments pesants et trash dans le bouquin, mais en l'écrivant, je me disais que j'ai lu tellement pire... mais bon, chacun son ressenti, hein ! navré si ta lecture est pénible : s |
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scarabe Serial killer : Leland Beaumont
Age: 49 Inscrit le: 11 Sep 2009 Messages: 1296 Localisation: Annecy
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crimson Complice
Age: 45 Inscrit le: 26 Fév 2011 Messages: 103
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Posté le: Mer Déc 07, 2016 5:24 am Sujet du message: |
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oui, je comprends. en ce qui concerne la violence, une ITW apparaîtra bientôt sur un blog, où j'explique ma démarche et le pourquoi de cette noirceur jusqu'au-boutiste. si j'ai le temps, je la partagerai sur le forum, si ça peut répondre à certaines de tes interrogations. |
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scarabe Serial killer : Leland Beaumont
Age: 49 Inscrit le: 11 Sep 2009 Messages: 1296 Localisation: Annecy
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Le Juge Wargrave Ishigami le Dharma
Age: 39 Inscrit le: 17 Oct 2012 Messages: 8733 Localisation: Hexagone
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Posté le: Mer Déc 07, 2016 10:01 am Sujet du message: |
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Je l'ai commencé hier soir, j'en suis au chapitre 7 et pour l'instant le mot qui me vient est : poisseux. _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003). |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Déc 07, 2016 10:41 pm Sujet du message: |
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>> La Playlist sélectionnée par Michael Mention à écouter ici : http://www.deezer.com/playlist/2483171424 _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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thibe Meurtrier
Age: 47 Inscrit le: 29 Sep 2015 Messages: 246 Localisation: Charleroi
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Posté le: Jeu Déc 08, 2016 7:47 am Sujet du message: |
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La Chronique de Claude Le Nocher sur son blog:
Claude Le Nocher a écrit: | Michaël Mention : Bienvenue à Cotton’s Warwick (coll.Ombres Noires, 2016)
Parmi les bourgades oubliées de l’Outback australien, il y a Cotton’s Warwick. À peine une vingtaine d’habitants qui survivent là, peut-être pas mécontents d’être considérés comme un village fantôme. Il leur suffit d’être un des maillons d’un trafic pour subsister sans se poser trop de questions. Le QG où beaucoup passent l’essentiel de la journée, c’est le pub du Warwick Hotel, tenu par Karen. Elle est la seule femme à vivre ici. Objet de fantasme, mais Quinn veille à ce que nul ne l’agresse. Quinn est un Ranger, faisant figure de chef du village. C’est aussi lui qui préside à la messe quotidienne et quasi-obligatoire. Quinn a les contacts avec l’extérieur. Quand le routier Mitch passe chez eux, c’est encore et toujours le Ranger qui comptabilise la marchandise détournée à leur profit.
Si vraiment se pose un problème de santé, ils peuvent espérer que Doc ne les laissera pas tomber, qu’il débarquera avec son Gyrocopter. Mais la confiance mutuelle est limitée, très limitée. Outre la bande de bons-à-rien squattant le bar de Karen, il y a aussi "l'autre". Il s’agit d’un étranger venu de Sidney, employé unique de l’abattoir local. Il traite la viande chassée aux alentours, dans des conditions sanitaires presque inexistantes. Personne n’a envie de savoir que son prénom est Jason. Sauf Karen, peut-être. Avec près de cinquante degrés en journée, la maigre population passe donc son temps à boire de la bière. Jusqu’à ce qu’une mort suspecte vienne les secouer. C’est Pat, le menuisier septuagénaire, qu’on retrouve sans vie près d’un poteau, à l’orée du désert. Insolation, selon Doc.
Le routier Mitch, qui venait de faire halte à Cotton’s Warwick, est la deuxième victime. Sa mort est plus étrange encore : on peut imaginer qu’il a été déchiqueté par un razorback, ce mythique monstre rappelant un cauchemardesque sanglier. Quinn, le Ranger, ordonne que soit nettoyé le lieu du décès, afin d’éviter la curiosité des autorités. Si la police n’a pas envie de mettre les pieds dans le coin, la société de transport finit par déléguer une de ses responsables, Faïza, pour enquêter sur le sort de Mitch. Entre-temps, la situation a empiré ici. Un des jumeaux Wilson a été victime d’une attaque de kangourous, tandis que Jimmy Boy a été tué par une nuée d’oiseaux de proie. De son côté, leur ami Ryan cherche à débusquer le fameux razorback, ce qui n’est pas sans danger s’il existe.
Bientôt, les choses deviennent incontrôlables dans la bourgade dépeuplée. Un seul refuge pour les rescapés, l’abattoir de Jason. Résister courageusement ? La chaleur étouffante du bâtiment contribue à leur dépérissement, la faim et la soif les tenaillent. Alerté avec retard, Doc n’est pas pressé de rejoindre ce piège…
Parmi les jeunes talents actuels du polar, Michaël Mention a déjà quelques récompenses à son actif. Il a publié une trilogie chez Rivages/Noir, et c’est également son troisième titre paru dans la collection Ombres Noires. On ne peut que saluer son assiduité à l’écriture, qui lui permet de montrer les diverses facettes de son inspiration. Cette fois, c’est l’Outback australien qui sert de contexte à cette intrigue apocalyptique. On est bien obligé de penser au remarquable “Cul-de-sac” de Douglas Kennedy, pour la population décrite. Mais la bourgade peut aussi bien faire penser à “Nu dans le jardin d’Eden” d’Harry Crews. On verra que l’auteur fait référence à Ernest Hemingway, entre force et désespoir.
Ces villages hors du temps, situés en France, aux États-Unis, en Australie ou ailleurs, sont fragilisés par le moindre dérapage, venant rompre leur tranquillité apparente. Il est vrai que dans ce désert australien, si vide hormis les exploitations minières, c’est sûrement une forme de folie qui explique que des gens s’accrochent à ce territoire hostile. Si Quinn, le Ranger, maintient un semblant de règles ― aussi fermes soient-elles, il est usé comme ses concitoyens locaux. À peine plus prêt au "combat" que les autres. Grâce à sa tonalité personnelle, Michaël Mention nous plonge dans ce microcosme malsain avec délectation, sur fond musical rock’n’roll pour conforter l’ambiance débridée. |
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crimson Complice
Age: 45 Inscrit le: 26 Fév 2011 Messages: 103
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mar Déc 13, 2016 11:18 pm Sujet du message: |
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>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur Actu du Noir :
Citation: |
Apocalypse now à Cotton’s Warwick
L’Angleterre, Séville un soir de match de foot mythique, et maintenant l’Australie avec Bienvenue à Cotton’s Warwick.
Michaël Mention est vraiment partout.
Cotton’s Warwick, bled écrasé de chaleur paumé dans le désert australien.
Y survivent une douzaine d’hommes, chasseurs, éleveurs, employé de l’abattoir et Quinn, ripoux local qui maintient un semblant d’ordre et traficote.
Plus Karen qui sert des bières dans le pub.
Karen, fantasme de tous, protégée par Quinn qui sait que la communauté est au bord de l’explosion et que la jeune femme pourrait être le détonateur.
Mais c’est d’ailleurs que va venir la déflagration.
Au premier degré de lecture, vous avez là un court roman qui vous balaie comme le souffle brulant d’une tornade de sable.
Quelques pages de calme, puis l’explosion, la chaleur infernale, l’accélération de la catastrophe jusqu’à ce que mort s’en suive.
Avec une impressionnante maîtrise dans la montée du crescendo, et une construction très musicale avec ses moments « fortissimo », et ses chutes brutales vers des « piano » qui ne sont là que pour faire vibrer les nerfs avant l’explosion suivante.
Mais attention, autant vous avertir, comme dirait l’autre, « on se risque sur le bizarre » et « Faut r’connaître… c’est du brutal ! ».
Ensuite, une fois passé le plaisir brut, je ne peux m’empêcher, par pure curiosité, de me demander ce qui a bien pu être à l’origine de ce roman.
Je vois bien la dimension de conte, l’image de la nature qui, toute en sauvagerie, vient se venger de ce que lui fait subir l’homme (et je ne vous en dis pas plus).
Mais pourquoi dans ce décor-là ?
Et pourquoi de cette façon-là ?
Des interrogations qui n’ont diminué en rien mon plaisir de lecture, mais qui m’intriguent.
Il faudra que j’en cause avec Michaël Mention la prochaine fois que j’aurai l’occasion de le croiser.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Le Juge Wargrave Ishigami le Dharma
Age: 39 Inscrit le: 17 Oct 2012 Messages: 8733 Localisation: Hexagone
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Posté le: Mer Déc 21, 2016 3:02 pm Sujet du message: |
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Mon avis :
Citation: | J'ai lu ce roman assez rapidement, partagé de façon totalement paradoxale entre l'avidité d'en savoir plus et le dégoût de certaines scènes particulièrement glauques, trash. J'ai apprécié le fait que Michaël Mention s'aventure sur de nouveaux territoires (même si je le préfère encore Outre-Manche avec son excellente trilogie), curieux de voir ce qu'il voulait nous y faire découvrir. J'applaudis l'imagination de l'auteur (inspiré à n'en pas douter par les livres/films cités plus bas par Fab), une intrigue cuisinée avec son style si particulier et reconnaissable entre mille. J'ajoute que l'avertissement donné par Scarabe dans le commentaire précédent n'est pas anodin. Oui ce livre est particulièrement violent, d'une violence franchement malsaine.
Du coup, difficile de dire que j'ai aimé. Mais impossible de dire le contraire. Paradoxal, comme je l'ai écrit plus haut.
Au final, je garde une sensation particulièrement aiguë : celle d'un roman comme un soleil cuisant, dont je suis ressorti le visage carbonisé et qui laissera quelques séquelles. |
L'auteur se demandait jusqu'où nous pourrions le suivre. Pour ma part, l'Outback décrit dans le roman sera la frontière. En tout sincérité, au-delà, cela me sera difficile. _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003). |
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crimson Complice
Age: 45 Inscrit le: 26 Fév 2011 Messages: 103
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Posté le: Jeu Déc 22, 2016 2:51 am Sujet du message: |
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salut, juge : ) ce qui bien avec toi et les autres, sur ce forum, c'est que vos retours sont tjs développés : ça me permet, et ce doit être pareil pour les autres auteurs, de vraiment comprendre votre ressenti en détails, de mieux cerner ce qui vous a plu/déplu/dérouté etc ! bref, merci à toi pour ton retour car si tu le trouves paradoxal, moi je le trouve intéressant car j'ai l'impression d'être au coeur de ton ressenti : ) rdv au prochain bouquin et bonne journée à toi, à tous ! |
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