Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[norbert]

Le pire, dans la construction de son roman, c'est que ce sont ces passages de torture-porn qui sont censés représenter les grands moments de tension du livre durant au moins 400 pages.
Avec un roman de seulement 300 pages, et 2 ou 3 scènes grand maximum de tortures (le reste n'ayant alors besoin que d'être suggéré, créant là une véritable tension auprès du lecteur grâce aux non-dits), elle s'en serait sorti beaucoup mieux et aurait livré un polar beaucoup plus efficace et intéressant.
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy

[Le Juge Wargrave]

Mon avis est quasi à mi-chemin entre celui d'Iron et celui de Norbert.
Faut que je prenne le temps de revenir sur les arguments des uns et des autres.
Mais je dirais, pour faire court, que c'est un bon thriller, qui souffre d'une centaine de pages de torture en trop.
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La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003).

[Le Juge Wargrave]

[El Marco]

Que vous discutiez, débattiez, argumentiez, soit, c'est une chose.
Mais que cela tourne au pugilat, qui plus est public, c'en est une autre. A l'avenir, envoyez-vous vos amabilités par messagerie et évitez de polluer ce topic, acte d'autant plus déplorable que vous aviez auparavant amplement nourri cette discussion.

[norbert]

[El Marco]

[Cyndy]

J'ai lu 3 livres de l'auteur Juste une ombre, purgatoire des innocents les morsures de l'ombre. Ce que j'aime chez Karine Giebel c'est ça façon de décrire le psychologique des personnages. Comment elle sait faire ressortir leurs émotions, des scénarios diabolique à l'ambiance angoissante. Des huis clos avec des personnages torturés physiquement et mentalement. Normalement quand les histoires sont des genres de huis clos je m'ennuie. Mais là ses romans me happe jusqu'à la fin.

Vous pouvez voir ma chronique sur le dernier que j'ai lu récemment :
Les morsures de l'ombre
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Romance, thriller et compagnie
Biblio bd's
Mon album à bulles

[Ssarlotte]

Sympa ton blog Cyndy. J'aime bien l'idée des challenges que tu lances
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http://destinationpolar.blogspot.fr/

[Gauthier Gallais]

Lu en quelques heures. Le style Giebel, simple et efficace, permet une accroche rapide. L'idée de départ est assez savoureuse et je me suis retrouvé tenu en haleine, malgré certaines longueurs. L'auteur semble aimer le huit-clos (Les morsures de l'ombre était bien bâti, je le recommande) et ce que cela inflige comme tortures. L'écroulement psychologique, l'épuisement physique, ce sont des recherches intéressantes.
Le véritable problème, à mon sens, provient de l'empathie ressentie pour les cambrioleurs qui deviennent les victimes. Ce sont des pourris qui méritent la prison et on déplore le sort qui leur est réservé, ce que j'ai ressenti en diverse occasion comme dans les films consacrés à Mesrine. Les méchants doivent être punis, et leur devenir devrait nous réjouir, mais non, nous ne pouvons nous empêcher de trouver leur destin cruel. Un vrai problème.
Le final m'a surpris, dans le bon sens. Difficile également de ne pas penser à de véritables cas d'enlèvements et de séquestrations, ce qui rend certains passages plus que glauques.
Donc, j'ai apprécié ce livre. Il n'est pas exempt de défauts, mais son sujet, son traitement et le plaisir prodigués sont plus que rentabilisés.
8/10

[Alice]

A mon sens, Karine Giebel met en parallèle ou en opposition 2 genres de criminalité :
les voleurs (qui peuvent devenir assassins selon les cas) motivés par l'argent, richesses, une vie plus facile... bref des criminels (je ne reviens pas là-dessus) mais dont le commun des mortels peut comprendre les motivations
et d'un autre côté les malades pervers, psychopathes uniquement motivés par le mal que les gens normaux ne peuvent absolument pas comprendre.
aujourd'hui, le système judicaire ne fait pas la différence et ces 2 types de criminels peuvent se retrouver incarcérés ensemble !
Je pense que l'auteur du "Purgatoire des innocents" a voulu nous faire réfléchir la_dessus

[Ironheart]

Karine Giebel, et c'est une constante dans tous ses romans, parvient à nous faire aimer les "pourris" et c'est presque la seule qui arrive à ce tour de force. Ses personnages sont loin d'être des anges, on les déteste au départ et puis petit à petit, on les tolère et enfin, on fini par les adorer. Karine nous fait subir un véritable lavage de cerveau, Elle est imbattable de ce point de vue là.
Il faut dire aussi que ses pourris ne le sont pas tant que cela, qu'il ont des qualités humaines (notamment un courage et une fidélité à toute épreuve) qui compensent un peu leurs mauvaises actions et surtout, une enfance ou un passé douloureux qui explique pourquoi ils en sont là.
Ses personnages sont tous sauf manichéens et je les aime infiniment. Ils marquent la vie d'un lecteur.

[Gauthier Gallais]

Etre un brigand ne peut pas empêcher d'avoir certaines qualités. Quelqu'un, un jour, a qualifié Hitler de "monstre", mais un autre lui a répondu qu'il était bien humain. C'est tout à fait ce que j'ai ressenti en lisant ce roman.

[JohnSteed]

J'ai mis 2-3 jours à "digérer" ma lecture de ce livre.
Après avoir terminé la dernière ligne et replier le livre, j'ai tellement été secoué et remué que je n'ai pas pu, malgré l'heure tardive, me coucher de suite.
J'aurais été un fêtard, je serai allé en boîte pour expurger toutes les horreurs dépeintes dans ce Purgatoire.
J'ai juste mis ma chaîne avec la musique à fond, remerciant les voisins d'avoir déménagé, ayant ainsi la certitude que la maréchaussée n'allait pas frapper chez moi.


Mon vote : 9/10

[Ironheart]

Ah, voilà qui me fait plaisir JohnSteed !
Karine is the best !
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“Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut".
Cicéron.