Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[norbert]

Il faut se précipiter aussi sur Au lieu-dit Noir-Etang... (sorti en poche en janvier dernier), un de ses (grands) chefs d'oeuvre, pas un polar, mais justement plutôt un "roman noir" ou "une tragédie noire", voire encore un "drame à suspense", que sais-je, en tout cas un très grand roman, absolument fascinant, grandiose, et même poétique, mélancolique.
D'ailleurs, il est le seul à avoir reçu comme récompenses la plus prestigieuse d'entre elles, le fameux Edgar Award à sa sortie US en... 1996!
Largement du niveau notamment des Feuilles mortes, à mon avis, et si ce n'est pas encore un cran au -dessus, de par sa beauté intemporelle, son atmosphère incroyablement envoûtante, bref lisez-le, je réfléchis encore à trouver les bons mots pour tenter de le décrire.

Mais là, effectivement, (et c'est d'ailleurs pourquoi les éditions Points ont bien fait de le mettre dans la collection "roman noir" plutôt qu'en "roman policier" comme pour Les leçons du mal), l'histoire se déroule en plus en 1926 en Nouvelle-Angleterre, et se révèle plus que jamais diaboliquement captivante, avec ce "je-ne-sais-quoi" en plus qui fait que l'on dirait vraiment un grand classique d'un très grand auteur...
Ce qui tombe bien, puisque Cook en est décidément un, tout en subtilités et en sensibilité, c'est vraiment un roman qui, même paru dans une collection dite de "littérature blanche", aurait également été le même bijou, ayant toutes ses chances pour un Goncourt ou autres grands prix comme ceux que Joël Dicker a pu décrocher !


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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy