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Polars Pourpres

Série Helen Grace - M. J. Arlidge (Les Escales)
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Hoel
Patrick Kenzie (modo)


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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Dim Déc 09, 2018 9:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mireille, comme Norbert me signalait qu'il existait déjà un sujet sur cette série, j'ai supprimé le sujet créé tout en migrant le message ici, où l'on pourra continuer la discussion sur Oxygène comme sur les romans précédents.
mireille a écrit:
Parution le 21 février 2019 aux éditions Les Escales du nouveau thriller de M.J. Arlidge :



Lorsque le commandant Helen Grace est appelée dans une boîte de nuit SM de Southampton, elle ne s'attend pas à ce que ce corps ligoté, retrouvé sans vie, soit celui d'une vieille connaissance tout droit sortie de la double vie qu'elle cache à ses supérieurs : Jake, son dominateur. Helen Grace se lance à la poursuite du meurtrier tout en dissimulant cette relation.
Mais lorsque l'assassin fait une deuxième victime, Helen se trouve face à un dilemme : doit-elle confesser ses zones d'ombre et se voir retirer l'enquête ou continuer à mentir et risquer de se perdre dans ce jeu dangereux ?


_________________
Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

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mireille
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Dim Déc 09, 2018 9:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ok pas de souci, je n'arrivais pas à retrouver le sujet !
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El Marco
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Dim Mar 15, 2020 8:01 am    Sujet du message: Répondre en citant



Ma chronique sur Polars Pourpres :

Citation:
Une série d’incendies criminels vient embraser la ville de Southampton. Aucun fil directeur en les victimes, ni dans les zones touchées. Mais après les blessés, des décès sont à compter. La commandant de police criminelle Helen Grace et son équipe enquêtent sur cette affaire, qui réserve encore autant de combustions que de surprises.

Ce quatrième volet de la série consacrée à Helen Grace séduit d’entrée de jeu. La plume de M. J. Arlidge est un festin : une écriture sèche et haletante, des chapitres diablement courts (cent quarante-deux pour un peu moins de cinq cents pages), et une variété des points de vue qui alternent à un rythme effréné. On se prend de passion pour l’héroïne, particulièrement douée, sagace et opiniâtre, et meurtrie par des penchants sadomasochistes. Les personnages sont tous léchés, croqués avec beaucoup de simplicité et de crédibilité, offrant ainsi une vaste palette humaine de tourments et d’épaisseurs psychologiques : l’écrivain évite avec intelligence le piège des individus sans âme, piètres faire-valoir des principaux protagonistes. On notera, notamment, la présence d’Emilia Garanita, journaliste machiavélique, prompte à dégainer des articles provocants. L’intrigue est singulière, parfaitement charpentée, jalonnée de multiples rebondissements, et qui allie vraisemblance et subtilité : sans vouloir rien dévoiler, le dénouement est en soi un modèle d’intelligence et d’étonnement, avec à la clef un épisode très poignant.

Malgré son titre français très dispensable, cet ouvrage de M. J. Arlidge est un véritable bijou de malice et d’émotion. De quoi amplement donner envie de s’attaquer à d’autres opus de la série.

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El Marco
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MessagePosté le: Lun Juil 06, 2020 4:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Citation:
Lorsque le commandant Helen Grace est appelée dans une boîte de nuit SM de Southampton, elle ne s'attend pas à ce que ce corps ligoté, retrouvé sans vie, soit celui d'une vieille connaissance tout droit sortie de la double vie qu'elle cache à ses supérieurs : Jake, son dominateur. Helen Grace se lance à la poursuite du meurtrier tout en dissimulant cette relation.
Mais lorsque l'assassin fait une deuxième victime, Helen se trouve face à un dilemme : doit-elle confesser ses zones d'ombre et se voir retirer l'enquête ou continuer à mentir et risquer de se perdre dans ce jeu dangereux ?


Ma chronique sur Polars Pourpres :

Citation:
Dans une boîte spécialisée dans le bondage, on vient de retrouver le cadavre de Jake, un dominateur. Ce dernier est mort étouffé par du ruban adhésif, ce que les amateurs appellent un « fétichisme d’enfermement total ». La policière Helen Grace connaissait bien la victime : elle avait déjà eu affaire à ses services par le passé. Cependant, elle ne peut se résoudre à révéler ce « détail ». Mais quand un autre corps, étouffé de la même manière, est découvert, Helen doit réaliser l’évidence : elle est totalement impliquée.

Ce cinquième volet de la série consacrée à Helen Grace est de nouveau une réussite. M. J. Arldige imprime à son récit une cadence effrénée, notamment grâce à un style lapidaire, une plume énergique et des chapitres particulièrement courts (cent vingt-neuf au total pour environ quatre-cents pages). On retrouve avec plaisir notre enquêtrice, ici compromise dans les assassinats successifs de plusieurs personnalités adeptes de pratiques sadomasochistes, et c’est tout un pan de son âme qui apparaît : énergique, pugnace et sagace en tant que policière, elle n’en demeure pas moins tourmentée par ses démons qu’elle tient à tout prix à préserver secrets. C’est aussi l’occasion de recroiser la route de protagonistes secondaires, tous très intéressants, depuis ses subordonnées Charlie et Sanderson à son chef Gardam, en passant par Emilia Garanita, la journaliste retorse de l’Evening News qui a juré sa perte. L’intrigue est très bien bâtie, avec de multiples rebondissements, et jamais cette incursion dans les milieux BDSM ne tourne au voyeurisme dégoûtant ni à la carte postale simpliste et édulcorée. Et ce n’est que dans les ultimes pages de cet ouvrage embrasé que l’on obtiendra la résolution de l’intrigue, même s’il est préférable d’avoir déjà pris connaissance des précédents opus de la série pour en saisir toute la saveur.

M. J. Arldige nous gratifie d’un roman une nouvelle fois efficace et très distractif, qui mène directement à l’ouvrage suivant, A cache-cache, où notre enquêtrice se retrouve en prison. Une lecture que nous ne manquerons pas.

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El Marco
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Mar Sep 22, 2020 3:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant





Ma chronique sur Polars Pourpres :

Citation:
Disgrâce totale pour la commandant de police Helen Grace : la voilà en prison après la manipulation opérée par Robert Stonehill dans Oxygène. Peu de temps après, on retrouve une détenue, Leah, morte, la bouche et les yeux cousus, les autres orifices bouchés à la vaseline. Alors que l’heure de son procès approche, Helen ne peut faire autrement que de mener l’enquête.

Voici le sixième volet de la série consacrée à Helen Grace, et c’est de nouveau une réussite. M. J. Arldige nous permet de retrouver notre policière de choc dans une situation pour le moins compliquée, puisqu’emprisonnée et donc incapable de prouver son innocence, et confrontée à un ennemi particulièrement diabolique et mystérieux. L’auteur réussit, une fois de plus, à imprimer un rythme fou à son ouvrage, avec cent quarante-et-un chapitres, la majorité d’entre eux ne comptant que deux ou trois pages. Chacun s’emboîte à merveille au précédent et au suivant, ce qui fait que le livre est impossible à lâcher. On découvre, dans cette prison d’Holloway, des personnages variés et denses, depuis le terrible Campbell, maton acéré et brutal, aux prisonnières altruistes, en passant par les ignobles Annie et Alexis, la première étant handicapée par une sclérose en plaques et devenue chef de meute, la seconde jouant les gros bras et prête à se mesurer à Helen. M. J. Arldige joue habilement sur les faux-semblants, les rebondissements et les psychologies, et l’on ne voit pas passer les quelque trois cents soixante-dix pages. De plus, en dehors du pénitencier, l’action se poursuit avec Charlie Brooks, fidèle à son ancienne supérieure hiérarchique désormais derrière les barreaux, et prête à tout pour retrouver le retors neveu d’Helen, héroïnomane et usurpateur d’identité, et ainsi démontrer l’innocence de la capitaine.

M. J. Arldige mène son histoire pied au plancher, avec un scénario de prime abord classique mais redoutable d’efficacité. Probablement l’un des meilleurs opus de la série.

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patoche77
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Miserere

MessagePosté le: Sam Oct 02, 2021 7:43 am    Sujet du message: Répondre en citant

ma critique sur La Maison de poupée
qui va plutôt a contre courant de tous




Citation:
Autant se dire la vérité ce troisième tome de la série Helen Grace est très loin de m'avoir emballé .
Je trouve ce roman très en dessous des deux premiers qui eux déjà ne m'avaient pas complètement convaincu , je suis mal barré avec M. J. Arlidge à priori .
En fin de compte ,je pourrais presque faire un papier /coller de ma critique de son premier roman ,je lui reproche a peu près les mêmes choses .
Je me suis cruellement ennuyé lors de cette lecture .
Pourtant c'est plutôt bien écrit , l'écriture est fluide mais le contenu ne me convient pas .
142 chapitres , pourquoi pas ?
On change de personnages tous les deux à trois pages , difficile de faire du liant dans l'histoire , pas d'empathie (pas le temps) , pas de description (pas le temps)
Quand on mets pleins de chapitres courts ,c'est pour faire du rythme ,c'est pour créer des rebondissements , je n'ai trouver rien de tout çà , ou tout du moins pas assez .Ce qui fait qu' au bout d'un moment , avec en plus l'absence de frissons çà devient fade ,çà reste plat et je m'ennuie .
L'autre chose qui m'as gêné ,c'est le traitement de l'histoire avec pas assez de suivi de l'enquête ,les solutions arrivent souvent sans développements comme par miracle .De plus trop d'importance sont donnés à la vie interne de la brigade d'Helen Grace avec des jalousies ,des mauvaisetés ,des trahisons, des " je veux la place de l'autre épicétou" . Cà donne un coté " série interminable qui passe à la télé ou tout est déballé à outrance et pas trop intéressant mais que néanmoins mon épouse adore étant le prototype même de la ménagère de 50 ans " qui me gène énormément (La série me gène pas mon épouse hein , soyons clair) , et puis il en faut pour tous les gouts( certains y verront un jeu de mots ,bah , va savoir).
On rajoute à çà une fin trop rapide et bâclé et çà donne un 5 .
Ne vous méprenez pas sur ma critique et attendez de lire la ligne du dessous avant de me jeter "je sais pas quoi" à la figure😉.
M. J. Arlidge a plutôt une belle écriture mais ce genre de roman , désolé , c'est pas ou plus pour moi .
Je continuerais néanmoins la série , premièrement parce que je suis têtu et que deuxièmement les critiques paraissent bonnes . par contre çà passe ou çà casse .

désolé je recommencerais plus .....enfin j'espère

_________________
Je vais toujours bien.....ou presque
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El Marco
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MessagePosté le: Lun Jan 10, 2022 11:34 am    Sujet du message: Répondre en citant



Citation:
Elle m’aime…
Sept heures du matin. Alors que le soleil se lève dans un ciel rouge sang, une femme est retrouvée morte sur une route de campagne. Mais qui a bien pu tuer cette mère de famille et épouse aimée ?
Un peu…
Deux heures plus tard, un commerçant est tué de sang-froid. Les clients sont tous laissés sains et saufs.
Beaucoup…
Quel motif anime ces meurtriers qui semblent tuer au hasard ?
Passionnément…
Helen Grace, tout juste sortie de prison, devra le découvrir rapidement si elle veut éviter que cette journée se termine en bain de sang. Car une seule chose est sûre : ils sont prêts à tout pour terminer leur macabre travail.
A la folie…Pas du tout.


Ma chronique sur Polars Pourpres :

Citation:
Sonia Smalling tombe dans un guet-apens sur la route : un jeune couple simule un accident et lui tire froidement dessus deux coups de fusil. Helen Grace est la première à être sur les lieux et la victime meurt dans ses bras. Très peu de temps après, ce même duo d’assassins commet une prise d’otage dans une pharmacie. Qui sont ces deux écumeurs ? Quel est leur but ? Cette affaire, pleine de bruit et de fureur, ne durera qu’une journée.

Ce septième volet de la série consacrée à Helen Grace séduit dès les premières pages. On retrouve ce qui a fait le succès de M. J. Arlidge : des chapitres particulièrement courts (il y en a cent vingt-six), une histoire forte et un rythme si échevelé qu’il est impossible de lâcher le livre sans en avoir atteint la fin. D’ailleurs, ici, la cadence est encore plus musclée que dans les précédents opus : commençant à 7h05, le livre se clôt quatorze heures plus tard, rendant la lecture hautement addictive. Un page-turner dont la mécanique est implacable ! Dans le même temps, c’est un pur bonheur que de retrouver Helen Grace après A cache-cache, où notre héroïne se retrouvait en prison, victime d’un coup monté et accusée de meurtre. Encore profondément troublée par cette douloureuse expérience, doutant d’elle-même, Helen va encore une fois connaître une enquête mouvementée, jalonnée de sang, et qui verra l’un de ses équipiers mourir. C’est également l’occasion de retrouver son ennemie jurée, Emilia Garanita, journaliste ayant misé sa carrière sur la culpabilité d’Helen, désavouée professionnellement, reléguée au rang de gratte-papier, et prête à tout pour prendre sa revanche. L’histoire est prenante et, même si elle ne compte pas parmi les plus originales de la série, elle contient amplement de quoi contenter les fans de M. J. Arlidge comme les amateurs de romans dont on effeuille les pages à toute allure puisqu’elles s’imposent à nous par leur vitalité et leur efficacité.

Un thriller qui démontre, s’il en était encore besoin, à quel point l’œuvre de M. J. Arlidge compte parmi les plus passionnantes qui soient. Parallèlement, il réaffirme à quel point Alfred de Musset avait raison : « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux ». Toujours.


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MessagePosté le: Mar Mar 22, 2022 7:10 am    Sujet du message: Répondre en citant



Citation:
Helen Grace, 18 ans, sort tout juste de l'école de police et se fait engager dans le Hampshire, alors que sa sœur est en prison. Jeune et femme dans un commissariat pleins d'hommes et de machos, le choc est rude pour Helen. Surtout lorsque, sous les apparences d'un banal accident, un homme noir meurt, écrasé par un camion. La jeune enquêtrice vient rapidement à soupçonner un meurtre, car la victime porte des traces de scarifications tribales et des marques de tortures. Mais ses collègues et supérieurs refusent d'entendre sa version. Mais Helen Grace est bien décidée à faire la lumière sur cette affaire, et elle découvre bientôt une ferme qui emploie des immigrants et dont le propriétaire ne cache pas son mépris de l'enquête. L'endroit cache des travailleurs enfermés dans des cellules, enchaînés et entassés comme des esclaves. Et le plus grand obstacle d'Helen dans cette enquête va être son statut de femme dans un monde d'hommes.


Ma chronique sur Polars Pourpres :

Citation:
Helen Grace a dix-huit ans et elle vient d’intégrer la police du Hampshire, plus spécifiquement la police des transports. Un jeune homme, nus pieds et portant de multiples traces de torture, est percuté alors qu’il traversait une route. N’écoutant que sa curiosité et menée par sa ténacité déjà bien forgée, elle en vient à enquêter sur cet accident qui prend rapidement des accents de crime raciste.

Parue en même temps que Point de non-retour, cette nouvelle écrite par M. J. Arlidge vient offrir un point de vue enrichissant et agréable sur les premiers pas de la policière Helen Grace. Jeune et pourtant mue par une énergie rare, un caractère bien trempé et une belle sagacité, elle va donc mener l’enquête – alors qu’il ne s’agit pas de l’une de ses prérogatives – sur cet « incident » que nombre de ses collègues méprisent en raison de la couleur de peau de la victime. Obstinée, animée par un acharnement qui va lui permettre par la suite d’intégrer la brigade criminelle, elle va démontrer l’étendue de son talent professionnel et de sa fougue. Elle en viendra à mettre à nu de terribles lieux où certains individus sont relégués au rang de bétail humain, maltraité voire martyrisé. Un éclairage fort et nécessaire sur l’esclavage humain, le trafic d’êtres humains et la discrimination dans son acception la plus radicale. Comme à son habitude, M. J. Arlidge articule son récit autour de chapitres courts et enlevés, et un détail quant au criminel viendra le trahir, mettant en relief la perspicacité de cette policière.

Une histoire concise, de cent vingt pages environ, qui démontre tout autant le talent de M. J. Arlidge que l’inclination que les lecteurs, bien inspirés, vont éprouver de manière croissante pour Helen Grace au gré d’une série hautement addictive et dont le succès ne se dément pas.

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MessagePosté le: Jeu Mai 05, 2022 6:02 am    Sujet du message: Répondre en citant



Citation:
Quand Jodie est accueillie dans son troisième foyer, elle n'a que quinze ans. Elle espère secrètement que les choses seront différentes. Qu'elle sera en sécurité. Qu'on s'occupera d'elle. Mais Jodie n'a plus personne pour la protéger. Elle doit se défendre. Elle doit changer. Jodie Haynes est poursuivie par une terrible histoire familiale, fortement médiatisée : sa sœur Marianne a assassiné leurs parents deux ans plus tôt. En arrivant dans son nouveau centre d'accueil, comme les fois précédentes, Jodie est confrontée aux regards plein de jugement des autres, enfants et adultes. Et le lieu est loin d'être un havre de paix pour les orphelins qui y habitent : violence, coups bas et agressivité règnent en maître. Quel secret cache ce sinistre foyer ? Alors que Jodie tente de comprendre, les jeunes filles se mettent à disparaître les unes après les autres. Jodie ne pourra enfin refaire sa vie que lorsqu'elle laissera son passé derrière elle et qu'elle changera de nom...


Ma chronique sur Polars Pourpres :

Citation:
Jodie Haynes, quinze ans, arrive dans son nouveau foyer, le troisième. Elle a perdu ses parents, malveillants et violents, assassinés par sa sœur Marianne qui purge une lourde peine de prison. Elle a du mal à trouver sa place autant dans la société que dans ce centre où sont domiciliées des adolescentes de son âge déjà bien fracassées par la vie, certaines se montrant même agressives et dangereuses. Mais la disparition de l’une des pensionnaires va mener celle qui s’appellera par la suite Helen Grace vers d’autres démons.

M. J. Arlidge offre, avec cette nouvelle, un véritable cadeau à ses fans, avec une histoire prenant place bien avant qu’Helen Grace n’officie en tant que policière. Ecrit à la première personne, cette cinquantaine de pages nous dévoile un personnage déjà martyrisé par son passé, encline à la suspicion et exposé à la toxicité du monde des adultes. On connaissait déjà l’auteur pour ses romans forts, aux intrigues marquantes et articulés autour de chapitres courts et enlevés, et on en reconnaît ici la patte dès l’entame. Un récit haletant, tout en bruit et en fureur, et, même s’il se déploie autour d’une intrigue assez classique, cette histoire n’en demeure pas moins efficace et réussie. Certes, elle se destine en priorité aux aficionados de la série consacrée à Helen Grace, mais indéniablement, voilà amplement de quoi alimenter leur attachement à cette policière si particulière, au caractère déjà bien trempé.

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MessagePosté le: Mar Oct 04, 2022 5:59 am    Sujet du message: Répondre en citant



Ma chronique sur Polars Pourpres :

Citation:
La barbarie a envahi New Forest. On retrouve dans ces bois la dépouille d’un être humain ligotée et pendue par les pieds, criblée de carreaux d’arbalète. Ce sont également des cadavres de chevaux, pareillement perforés de flèches. Pour la commandant Helen Grace et son équipe, cela ne peut être que l’œuvre d’un psychopathe qui a renoué avec une forme de primitivité. Les premiers soupçons se portent sur Nathaniel Martin, un environnementaliste pur et dur, proche des mouvements écoterroristes, mais lorsque les assassinats se multiplient, Helen en a le pressentiment : le tueur à l’œuvre ne va pas s’arrêter de sitôt.

M. J. Arlidge nous régale une fois de plus avec cet opus de la série consacrée à Helen Grace. On y retrouve instantanément ce qui nous ravit à chaque ouvrage : un rythme particulièrement cadencé, une écriture simple sans jamais être simpliste, des chapitres très courts et une intrigue implacable. C’est, une fois de plus, un ravissement que de retrouver l’enquêtrice fétiche de l’auteur, d’autant que le dernier ouvrage, A la folie, pas du tout, avait sacrément mis à mal notre héroïne ainsi que ses collègues. Ici, le scénario est une fois de plus très maîtrisé, et le livre se lit presque cul sec malgré les près de cinq cent cinquante pages. Qui est cet énigmatique tueur ? Pourquoi de telles mises en scène macabres ? Les victimes ont-elles un lien les unes avec les autres ? Tandis que la terreur s’amplifie à mesure que l’on retrouve des corps martyrisés, la pression médiatique s’accroît également, l’occasion de retrouver la journaliste Emilia Garanita, l’ennemie jurée d’Helen et chasseuse de scoops sordides, qui est encore de la partie. L’histoire s’avère singulièrement crédible, et M. J. Arlidge dénoue son intrigue en utilisant un ressort certes classique de la littérature et du cinéma policiers, mais qu’importe : le lecteur aura amplement eu son compte d’ivresse, alors le flacon ne compte pas.

Un thriller fort réussi, qui se dévore plus qu’il ne se lit, et qui ne fait qu’augmenter l’addiction que procurent les livres de M. J. Arlidge.

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MessagePosté le: Mer Juil 05, 2023 6:03 am    Sujet du message: Répondre en citant



Citation:
2010. Alors qu’ils participent à une compétition sportive, cinq lycéens disparaissent dans les bois. Quatre d’entre eux réapparaîtront au bout de quelques jours. Ils auraient été séquestrés et torturés par Daniel King, un psychopathe. La cinquième membre du groupe serait morte. Le tueur, lui, semble s’être volatilisé dans la nature.

Une dizaine d’années plus tard, les quatre survivants ont réussi à surmonter tant bien que mal cette tragédie. Une nuit, l’un d’entre eux reçoit un coup de fil troublant. Une voix l’avertit qu’il ne lui reste plus qu’une heure à vivre. Si tout laisse penser qu’il s’agit d’une mauvaise blague, son corps sans vie est retrouvé le lendemain matin dans son appartement. Il a été étranglé.

Helen Grace mène l’enquête. Mais un nouveau coup de fil délivrant le même funeste message ne tarde pas à semer la panique parmi l’ancien groupe d’amis…


Ma chronique sur Polars Pourpres :

Citation:
« Il te reste une heure à vivre » : c’est ce que Justin Lanning s’entend dire au téléphone par un inconnu, et cette terrible menace s’accomplit. La commandant Helen Grace comprend vite que la victime n’est pas n’importe qui : il y a huit ans, elle et quatre de ses amis se sont retrouvés séquestrés par Daniel King, un psychopathe qui a tué l’un d’entre eux avant de disparaître. Le monstre serait-il de retour pour terminer son œuvre de destruction ?

Ce neuvième volet de la série consacrée à Helen Grace régalera certainement ses fans. On y retrouve avec un plaisir intact la plume et le style si caractéristiques de M. J. Arlidge : une écriture simple et efficace, des chapitres particulièrement courts – n’excédant que rarement les trois ou quatre pages, une histoire immédiatement addictive et une intrigue percutante. Ici, on est rapidement passionné par le sort de ces quatre rescapés qui, près d’une décennie plus tard, vont à nouveau tâcher de survivre à de sinistres ultimatums lâchés par un individu perspicace et très déterminé. Helen Grace s’illustre une fois de plus par sa finesse d’esprit, sa clairvoyance et sa pugnacité, tandis qu’on la trouve en couple avec le capitaine Joseph Hudson, Charlie enceinte jusqu’aux yeux et la journaliste retorse Emilia Garanita trouvant encore le moyen de faire des siennes. L’ouvrage réserve de bons moments de tension ainsi que des rebondissements habilement amenés. Résultat : les quelque cinq-cent-cinquante pages sont avalées plus qu’elles ne sont lues, à un rythme endiablé, sans jamais que le récit ne souffre du moindre temps mort.

Une mécanique implacable servant une histoire certes classique mais adroite et prenante : c’est presque la signature de M. J. Arlidge, un auteur décidément exceptionnel et au talent de conteur remarquable. Probablement l’une des meilleures séries policières actuelles !
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