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pgrosjean Simon Templar
Inscrit le: 08 Fév 2007 Messages: 701 Localisation: Lille
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Posté le: Lun Jan 12, 2009 8:10 pm Sujet du message: |
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Je l'ai ! Il a intégré ma "monstrueuse" PAL ! _________________ Pascal Grosjean
http://www.grandsdetectives.fr
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Led_Sep Meurtrier
Age: 47 Inscrit le: 18 Juin 2008 Messages: 274 Localisation: Bruxelles
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Posté le: Mar Jan 13, 2009 9:30 am Sujet du message: |
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pgrosjean a écrit: | Je l'ai ! Il a intégré ma "monstrueuse" PAL ! |
Je suis moi aussi fan de Stephen King, et j'ai lu Blaze peu apres sa sortie.
Malheureusement, je n'y ai pas retrouvé l'engouement et le frisson qui m'ont fait dévorer ses autres romans.
Manque de profondeur, d'originalité.
Le problème, c'est que l'histoire a été écrite dans les années 70, alors peut-être faudrait-il se montrer plus indulgent devant le sentiment de déja vu ?
J'espère néanmoins qu'il te plaira ! _________________ Led Sep |
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11570 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Jeu Sep 16, 2021 5:36 pm Sujet du message: |
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Mon vote sur Polars Pourpres :
Citation: | … ou comment Clay Blaisdell Junior, jeté gamin plusieurs fois du haut de l’escalier par son paternel au point d’en être resté intellectuellement amoindri, en vient à élaborer un plan avec son copain George : enlever un gamin pour se faire de l’argent, en l’occurrence Joe Gerard. Sauf que, bien évidemment, rien ne va se passer comme prévu, d’autant que George est mort et que Blaze, bien plus bête que méchant, n’est pas au bout de ses propres bêtises. Dès la préface, l’immense Stephen King explique le cheminement de son texte, les références qui sont les siennes (depuis Jim Thompson jusqu’à Cain et McCoy en passant par « Des Souris et des hommes »), et l’on voit de quel type d’ouvrage il va s’agir : une forme d’hommage à une littérature ancienne, presque perdue, typiquement américaine. Je me suis sans mal laissé prendre par l’écriture du maestro, et me suis pris de sympathie pour ce colosse de Blaze à l’intérieur duquel s’agite encore un petit enfant perdu, de même que j’ai pas mal ri de ses propres âneries (quand il revient sur les lieux de son hold-up en indiquant au propriétaire que, cette fois-ci, il n’a pas oublié de se mettre un bas sur le visage, ou quand il donne son nom complet à l’opératrice téléphonique pour appeler les parents du babiche kidnappé, ne se rendant compte de sa bourde que deux heures plus tard). J’ai également apprécié la construction du livre, avec des flashbacks pour nous expliquer le cheminement psychologique et moral de Blaze, les moments qui ont marqué sa jeunesse (le pensionnat, le chien tué, son déniaisement, sa rencontre avec George, leurs larcins, etc.), flashbacks qui, intelligemment, ne se présentent pas par ordre chronologique. Pas mal d’émotion également dans la relation naissante entre notre (anti)héros et le poupon, et quelque chose d’intéressant dans celle entre Blaze et George, décédé d’un coup de couteau à cran d’arrêt mais s’adressant toujours à son camarade (ou plus exactement à son cerveau perturbé). Bref, un bien bon moment de lecture, même si quelques passages sont attendus (notamment le final) et d’autres déjà lus ailleurs, mais j’ai véritablement trouvé de la densité et de l’humanité dans ce roman marginal de Stephen King, qui mérite amplement d’être (re)découvert, ne serait-ce que par cette agréable note dissonante et néanmoins réussie qu’il constitue au sein de sa bibliographie. |
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