Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[Gauthier Gallais]

Il s'agit du premier Grangé que j'ai lu il y a quatre ans. Je me suis rabattu sur lui par hasard et par défaut, alors que j'étais en République Dominicaine, qu'il me restait une dizaine de jours à tenir et que j'avais épuisé toutes mes lectures. Il était vendu pour 200 pesos (environ quatre euros) dans la boutique de l'hôtel. Certainement un oubli d'un touriste, vite recyclé par le personnel des lieux.
J'ai mis trois jours à lire ce roman. Je ne savais pas qu'il s'inscrivait dans une trilogie particulière pour sa thématique, mais ce n'était pas grave : j'ai adoré. J'ai découvert un style, une narration, un univers que je ne soupçonnais pas, même si je connaissais l'auteur en regardant les rayons des magasins.
Tout m'a plu ici, même si j'ai rapidement deviné que l'ennemi final était un peu trop prévisible (je ne dis rien pour ne pas donner d'indice à un éventuel futur lecteur). Je n'ai rien trouvé à jeter dans ce roman. J'ai pris un plaisir total que j'ai retrouvé sur deux autres titres de Grangé : La Ligne Noire et Le Passager. Pour les autres, j'ai toujours été un peu déçu d'une manière ou d'une autre (même si Le Vol Des Cigognes reste excellent en tout point malgré tout). Il y a toujours de bons passages mais il n'y a vraiment que ces trois-là qui m'ont plu en intégralité. Sa noirceur n'est certainement pas étrangère à ce plaisir.
Je le recommande totalement, pour découvrir l'auteur qui reste l'un de mes favoris.