Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[El Marco]

Rien ne va plus dans le show-business, voilà qu'on mutile les acteurs, qu'on crève les yeux des peintres, qu'on écrase les mains des pianistes ! Les Vandales sont là ! Une secte bien peu recommandable en vérité, qui ne recule pas devant la chirurgie " Sauvage ", et contre laquelle il faut lutter par les grands moyens... Des moyens qui font parfois dresser les cheveux sur la tête...

Lu en quelques heures. Seulement 180 pages environ, et encore une fois, la patte de Brussolo m'a agrippé comme ce n'est pas permis. Ici, l'univers n'est assurément pas celui d'un polar mais plutôt d'un cocktail détonnant de science-fiction, d'horreur et de réflexion sur les sociétés contemporaines. Une écriture très agréable et efficace, une imagination tout bonnement hallucinante (parfois trop, risquant de perdre certains lecteurs cherchant le réalisme) et une histoire fantastique (à tous les sens du terme), à rapprocher d'autres de ses romans comme Les Lutteurs Immobiles.

[norbert]

Je me souviens que dès 1990 et la collection poche qui lui était dédiée aux Editions Gérard de Villiers et qui du coup était apparue dans les supermarchés, je ne loupais aucun Brussolo, naviguant sans m'en rendre compte entre thriller, thriller fantastique, fantasy ou science-fiction au gré des titres.
Je me souviens de ce Puzzle de chair, acheté et lu dès sa parution, et que j'avais beaucoup aimé (qu'ai-je fait de toutes ces éditions originales, bon sang ?).

Mention spéciale toutefois pour Cauchemar à louer, le tout premier Brussolo que j'ai lu et qui avait inauguré cette fameuse collection au tout début de 1990 (j'avais 13 ans, souvenirs, souvenirs !... ), il m'avait bien fait flipper à l'époque !



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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy