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" Bloody memories" (le 1er Thriller en ligne)

 
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Steve-O
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Jeu Aoû 12, 2004 8:24 pm    Sujet du message: " Bloody memories" (le 1er Thriller en ligne) Répondre en citant

Voilà c'est là que debute la rédaction du premier thriller en ligne intitulé "Bloody memories". Pour voir son fonctionnement vous pouvez vous reporter au topic "Et si c'était nous"...

Pour les impressions et les opinions c'est aussi là bas qu'il faut écrire, ici c'est que l'histoire et rien que l'histoire...

Pour tous ceux qui j'éspère vont me suivre dans l'éxpèrience......on plonge Arrow
Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil
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Steve-O
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Sam Aoû 14, 2004 5:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 1

Au loin, les lumières éphémères des phares de voitures viennent lécher le lieu. L'obscurité comme dérangé par l'indécence de ces irruptions lumineuses, laisse apparaître une silhouette étendue face contre terre dans une position christique. Un murmure, des mots s'échappent, happés par le silence. Eva, Eva...

La forme se redresse, épousant la courbe de la sépulture. Sur la plaque de marbre on peut lire:
Eva Sword
1973-2001

La bouche s'approche fébrilement de la pierre jusqu'à ressentir la texture froide. Un faisceau lumineux, vient encore troubler la magie du moment. Un moment que David attend depuis si longtemps. Depuis ce soir de décembre où tout avait basculé. Pourtant il le sait; il ne peut rester là. Ils sont là, ils le cherchent, le poursuivent...

Cherchant à prolonger le moment, le jeune homme se recule comme pour mieux admirer la sépulture. Comment cela s'était il passé? Comment cela avait il pu arriver?. David essayait de rassembler mes lambeaux de sa mémoire défunte au prix d’efforts terribles. Les événements lui revenaient par brides par morceaux rien d'assez concret pour tout expliquer.

Ce jour d'hiver où il rentrait d'une sorti en ville. Accompagné d'amis, il était aller assister à la rencontre de hockey opposant les Red's wings de Des moines aux Mighty Duks de L.A. La soirée c'était déroulé sans encombre dans la joie et la bonne humeur, le tout couronné par la victoire des locaux "Red's wings". Bref une soirée ni plus ni moins. Pourtant David savait comme une impression, un pressentiment... Il n'était pas rentré tard, Eva n'était une jalouse excessive mais cette même pensée oppressante d’inquiétude ne le quittait plus.

Lorsqu'il arriva dans leur villa située à la lisère du parc national de l'Iowa, David coupa les phares. Il ferma avec douceur la portière et entra dans la maisonnée. Comme surpris David hésita à allumer la lumière, il régnait dans cet endroit un calme bien loin, de la parano que David venait de se faire. Lui n'aimait guère cette maison, seule, isolée près d'un bois; c'est Eva qui avait insisté pour s’installer ici. Et bien sûr il n'avait pu résister aux assauts incessants de la belle brune. David fonça vers la cuisine attrapant un verre et ouvrant le robinet laissant couler le liquide. Puis il se dirigea vers la chambre.
Là. Là tout devenait flou, il se rappelait monter les escaliers, le couloir et puis... le blanc.
Le blanc toujours ce même blanc qui revenait dans ces souvenirs postérieurs. Le blanc de sa chambre d’hôpital. Il s'était réveillé comme après un lendemain de cuite, un mal de tête, l’esprit flou, les sens en vrac...puis peu à peu tout c'était mis en place. Pourtant déjà deux jour après son réveil, il avait du affronter la lourde réalité. Eva n'était plus. C'est le docteur Wright qui lui avait appris la nouvelle. Ce dernier pensait que garder plus longtemps la vérité aurait contribué à déstabiliser l'équilibre psychologique de David.

David comme hagard avait encaissé... Mais lorsqu'un membre du département des enquêtes criminelles de Des moines se présenta dans sa chambre quelques jours après, David se senti happé dans le vide de l’existence. Lui le professeur d'histoire, se voyait accusé de l'homicide de sa propre épouse. Universitaire brillant, voisin modèle, lui David Sword était supposé avoir torturé puis égorgé sa femme.
La police était formelle, on avait retrouvé des traces d’ADN sur les divers instruments ayant servi et le lame qui avait causé l'irréparable.
Interrogé David ne savait quoi répondre, plus aucun souvenir ne lui apparaissait. Le docteur Wright lui avait expliqué les possibilités... toutes sortes de termes barbares: schizophrénie, psychose... Pourtant lui n’y croyait pas, il y croyait encore moins aujourd'hui qu'il se trouvait auprès d'Eva.

Pourtant le temps lui était compté depuis son grand numéro de l'après-midi. S'évader de l’hôpital n'avait pas été chose facile mais la ruse avait su venir à bout des policiers en faction.

Ce soir il était là, avec Eva. Près à plonger dans son subconscient…
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storyk
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MessagePosté le: Lun Sep 06, 2004 8:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 2

- Bande d’enfoirés !
Sam dirigeait ce boui-boui depuis peu : un hopital qui arbore une enseigne lumineuse demandant le silence dans une contrée oubliée du reste du monde ! Le rare quidam qui s’aventure par là ne risque pas de déranger beaucoup les rares malades tant ceux-ci rêvent d’un peu de distraction dans cet hôpital lugubre où les jours glissent au fil de l’éternité comme une mouette sur une mer d’huile. Cette enseigne lumineuse à été très récemment financée par le dernier candidat aux élections du comté, un type insolite, au charisme ravageur, un dénommé Jack Went qui venait de débarquer d’on ne sait trop où. C’était d’ailleurs le premier contact professionnel de Sam Wright depuis sa prise de fonction à l’hopital de Dusk, Iowa.
Une demi-douzaine de pensionnaires attendaient là leurs soins quotidiens lorsqu’enfin un peu d’animation venait froisser le silence en ces aurores du 13 juin. Non seulement une ambulance, ce qui était déjà tout à fait inhabituel, mais une seconde voiture qui la collait de près. Tout s’enchaînait rapidement : l’arrêt brutal des deux véhicules devant l’entrée de l’hopital, l’ouverture du haillon arrière et le brancard, les deux flics qui s’engouffraient à leur tour dans le petit immeuble dont les fenêtres s’illuminaient peu à peu. Puis le silence. Perturbé par les chuchotements.
Plusieurs jours de coma. Sam Wright essayant de gérer au mieux la curiosité bien naturelle de ses pensionnaires tandis que l’hopital fut le siège d’abord des flics du comté, ensuite du super-flic venu de Des Moines. Tous se demandaient la raison de cette invasion, et Sam eut toutes les peines du monde à cacher son embarras : un supect dans une affaire de meurtre parmi ses gentils et farouches agneaux.
Il hurlait dans le combiné de son téléphone, un modèle à l’ancienne, avec un cadran rotatif qu’il aimait à actionner avec son crayon d’un air pénétré, une vieille habitude, il hurlait sa rage. Ces enfoirés ont laissé filer le suspect. Le flic de Des Moines n’avait rien pu retenir contre lui, mais là, ce connard s’est enfui et ces super-connards de vigiles, sous-flics à la noix, n’ont pas bougé. Voilà, un meurtier présumé qui se balade dans la nature, et lui, Sam Wright, devant répondre de cette sale affaire devant les journalistes qui ne manqueront pas de le harceler. Bande d’enfoirés !
Et Jack Went qui rappliquait en grande pompe. Une belle journée en perspective !
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lasou
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MessagePosté le: Sam Jan 22, 2005 10:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les images lui revenaient en flash, violentes, agressives, éblouissantes. Eclairs de blanc et de rouge percutant douloureusement ses tempes. Et surtout la jambe d'Eva, pendant ridiculement dans le vide au bord du lit. Il n'avait pas vu tout de suite le reste car ses yeux s'étaient longuement attardé sur la jambe voilée finement de noir. Fantasme d'homme qui exigeait de son épouse le port de bas, même au lit !
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Tant qu'il me restera un souffle de vie, il y a 2 jours dont je ne m'inquieterai jamais : celui qui n'est pas venu et celui qui est passé. (Omar KHAYAM)
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